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THEME: PRESENTATION DE ;NINI LA MULATRESSE DU SENEGAL

Publié le 14/01/2023

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« THEME: PRESENTATION DE ;NINI LA MULATRESSE DU SENEGAL Fatou tine EXPOSANTs S Ndeye khady sarr Introduction La littérature africaine a dans ses débuts été dominée par les écrivains blancs, et quelques auteurs noirs complaisants à l'endroit de la métropole. Mais depuis Batouala de René Maran en 1921, une veine réaliste sans complaisance a osé s'exprimer, nonobstant les menaces de l'administration coloniale.

Et Abdoulaye Sadji, même s'il n'emprunte pas les sentiers battus, c'est-à-dire de faire une critique systématique du colonisateur, il explore un sujet assez délicat avec une écriture originale dans son roman Nini mulâtresse du Sénégal publié en 1951.

L'analyse de ce livre montre que l'auteur met à nu la mulâtresse.

A travers ces lignes nous verrons comment il a réussi son projet.

Vous pourrez lire quelques notes sur la vie et l'œuvre de l'auteur, le résumé du roman, la structure, les personnages, les différents thèmes et l'écriture du récit. I.

PRESENTATION DE L’AUTEUR 1.

Biographie Son père, Demba Sadji était un marabout sérère, et sa mère Oumy Diouf est issue d'une famille musulmane léboue.

Abdoulaye Sadji fait des études coraniques puis entre à l’école primaire à onze ans.

Il fréquente le Lycée Faidherbe avant d’aller à l'École normale William Ponty.

Il devient l'un des premiers instituteurs africains en 1929 et exerce en Casamance, à Thiès, Louga, Dakar et Rufisque, où il occupe ensuite le poste de directeur d'école et d'inspecteur Primaire de 1959 à sa mort, en 1961. Sadji est également le deuxième sénégalais (après Ousmane Socé Diop) à obtenir le baccalauréat en 1932, défiant ainsi les autorités coloniales. Sadji est également engagé dans le combat pour l'indépendance de son pays et peut à ce titre être classé parmi les pionniers de la Négritude. 2.

Bibliographie Ses œuvres les plus connues restent Maïmouna (1953).

Ce roman relate, à l’image de Nini Mulâtresse du Sénégal (1954), le parcours de jeunes femmes africaines qui, à l'image d'un continent en transition, connaissent espoir, doutes et désillusions.

Tounka une légende de la mer est publiée en 1952, suivi en 1953 d’un livre de contes ancrés dans le folklore sénégalais Leuk-Le-Lièvre, en collaboration avec Léopold Sédar Senghor qui en assure la partie grammaticale.

Modou Fatim paraît en 1960.Il écrit également des nouvelles Tragique Hyménée (1948), Un rappel de solde (1957). A titre posthume paraîtra son essai Ce que dit la musique africaine en 1985. II. RESUME DE L’OEUVRE L’histoire du roman se passe dans l’ancienne capitale du Sénégal, SaintLouis, et durant l’époque coloniale.

Il s’agit d’une toute petite tranche de vie d’une mulâtresse Virginie Maerle, connue sous le diminutif Nini.

Elle vit avec les seuls parents qui lui restent, sa tante Hortense et sa grandmère Hélène, des mulâtresses elles aussi.

Nini commence à sortir avec un collègue de bureau, le français Jean Martineau.

Leur relation devient toujours plus intime, mais le rêve plusieurs fois répété de la jeune fille d’épouser un Blanc et partir avec lui en France va encore s’envoler. Martineau et son ami Perrin seront licenciés par la compagnie les «Entreprises Fluviales » et ils vont devoir rentrer en Europe.

Une fois rentré, Martineau épouse une compatriote et retourne en Afrique Equatoriale Française avec elle.

La grand-mère de Nini étant morte, pour fuir les mauvaises langues et les chahuts de ses amies, Nini part pour la France après avoir vendu l’immeuble qu’elle avait hérité de ses parents et qui lui fournissait un modeste revenu. III. STRUCTURE DE L’ŒUVRE Le roman est constitué de deux grandes parties.

La première va de la page 9 à la page 150.

La deuxième de la page 151 à la fin.

Toutefois, pour une compréhension plus aisée, nous considérerons différentes séquences qui se fondent sur des datent importantes qui coïncident d’ailleurs à des événements ou faits dans les six mois de la vie de l’héroïne, événements aussi qui rythment la vie des ndar-ndar ou saintlouisiens. 1re séquence : Dès le début, dans le mois de février, le romancier raconte la vie monotone de Nini et son travail de routine au bureau, car elle est dactylographe. 2ème séquence : Il se produit un événement important : la lettre de Ndiaye Matar qui est comptable aux Travaux Publics, bouleverse momentanément la tranquillité de la mulâtresse.

Elle se confie à Madou, son amie qui lui propose de se venger de cette déclaration d’amour du Noir.

Et là Nini a peur de sa propre couleur, de ce que ce noir lui rappelle ce qu’elle est. 3ème séquence : Autre événement, celui du mariage de Dédée, une mulâtresse avec un Blanc, Monsieur Darrivey, le samedi 27 février.

Ce mariage redonne de l’espoir à Nini. 4ème séquence : Sachant que le mariage d’une mulâtresse avec un Blanc est fort possible à Saint-Louis, la famille de Nini décide de prendre le taureau par les cornes.

Et afin de réaliser leurs rêves de toujours à travers leur fille, c’est la grand-mère va voir un marabout avec l’aide d’une cousine Khady. 5ème séquence : C’est le 13 juillet, veille de la fête de l’indépendance de la France.

Nini invite à dîner ses amis blancs Perrin et Martineau, pour faire manger à ce dernier la potion magique du marabout. 6ème séquence : Cette séquence est une sorte clôture, un dernier acte dans cette tranche de vie de Nini.

C’est la fête du 14 juillet aussi.

A la liquidation de la compagnie, les Blancs sont remerciés, et ils rentrent à l’hexagone.

Nini aussi part pour la France, fuyant ainsi les commérages de ses amies. IV. LES PERSONNAGES. 1.

Les mulâtres PLAN Nini : Nini, c’est son diminutif ou son pseudonyme, car elle s’appelle Virginie Maerle.

Elle a 22 ans dans le roman.

Son portrait INTRODUCTION physique est favorable, car Nini est belle.

Blanche à 1/5, et le narrateur note que Nini est « café auI.lait »PRESENTTON presque.... »

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