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Traité sur la Tolérance - Voltaire - Passage prière à dieu

Publié le 27/05/2011

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Situation

Le Traité sur la Tolérance paraît en 1763 sous le règne de Louis XV. La liberté religieuse n'existe pas en France puisqu'elle a été supprimé par Louis XIV. Cette dernière avait été accordé par l'arrière arrière … grand père du roi , Henri IV par l'édit de Nantes. Le pouvoir monarchiste est sous l'influence de l'église catholique , d'ailleurs le premier ministre est le cardinal Fleury . Dans ce contexte, la religion réformée survie tant bien que mal dans un contexte de dénonciation.

Les Lumières , triomphe de la raison engagée en tout domaine (politique, judiciaire et religieux). Voltaire grand témoin de cet esprit philosophique, ne supporte pas ce contexte d'intolérance. C'est pourquoi la famille de Jean Callas fera appelle à lui puisque cet homme est accusé injustement du meurtre de son fils .

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« *Qui est le vrai destinataire de ce texte ? *Dans quelle mesure Voltairienne transforme cette prière à Dieu en interrogation pour la raison? Commentaire 1.

Les formes de la prière. Une prière contre-faite / imitée à travers plusieurs formes : *L'humilité de l'homme devant Dieu, une tonalité qui évoque la philosophie de Pascal (janséniste/culpabilité de l'homme / la ''petitesse'' de ce dernier) ; champ lexical dépréciatif : ''faible créatureperdu'' ''pitié'' ''erreur''x2 ''calamité'' dénigrant pour l'homme. * Verbes déférents / relation de verticalité ''daigner '' ''oser'' adressés à l'homme qui regarde vers lehaut , de même pour Dieu et ''daigner'' qui détermine une structure verticale, l'homme est inférieur.

Unehiérarchie est clairement établie. *Le texte est une demande : impératif / subjonctif deux modes de l'irréel .

Ceux sont de nombreusesnuances portant sur des actions dont on n'est pas sur d'où le mode irréel.

Demande renforcée par unesyntaxe régulière de la période finale ''fais que ''( ligne 11) > demande pragmatique suivit d'unesubordonnée conjonctive introduite par la conjonction . *Tonalité lyrique, le tutoiement crée une impression d'intimité, quelque peu décalé aux prières duXVIIIème.

L'anaphore de la dernière période ( ''que tout ceux'' ''que toutes''...)crée une insistance /répétition d'une même construction .

On est à la limite d'une imitation de prière et parodie .

Dans laparodie limitation va dans le sens de la dérision. I. II.

Les formes de l'humour La prière doit être référée à son auteur, les doutes surviennent.

Comment un humaniste peut-il être à cepoint abaisser l'homme ? Comment ce rationaliste peut-il demander et attendre une intervention de l'hommealors qu'il est opposé aux providentialistes ? Une analyse et une critique des formes autorisent une permutation sinon des contenus et du destinataire. * Dès la première phrase, celle-ci est en balancement et autorise cette permutation .

Doute (ligne 9)passage du conditionnel (irréel) indicatif présent (réel) ''fassent' > la raison surgit dans une demandealéatoire, abandonnée au bon vouloir de dieu.

Avertissement par l'humour rupture/ regard de celui-ci .Vocabulaire hyperbolique de la cruauté ''calamités'' . * La dernière période porte en elle sa propre dérision critique , par déséquilibre qu'elle révèle entre uneprincipale ''fais'' monosyllabique trivial réduit par l'impératif suivit de 6subordonnées pléthoriques , trop lourdeen demande (de miracle) caricature, elle est excessive . Progressivement la raison s'éveille , devient critique, prend du recule .

Celle de l'homme devient responsableet prend sa part de responsabilité . 1. III.

L'appel à la raison des hommes En particulier en analysant le contenu des six demandes.

Il y a un glissement , une évolution des contenus,des différences du quotidien aux différences des cultes. *1ère sub. Condition humaine dans ce qu'elle a d'éphémère , de pénible , dur , difficile => elle est la même pour tous. *2ème sub. '' petites'' par rapport à la condition humaine, on cultive la différence, les différences se trouvent dans tout les domaines (ref.

Persan) , les langages aussi futile que des vêtements, les lois (ref.Montesquieu) justifient les usages .

Autant de différence dépréciées par des adjs négatifs ''débiles''''ridicules'' ''insuffisants'' ''imparfaites'' ''insensés''.. »

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