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Triste

Publié le 05/11/2014

Extrait du document

Il disait qu'il t'aimait. Il disait qu'il irait chercher les étoiles et décrocherait la lune pour voir tes yeux briller encore en le regardant. Il te disait que rien ne pouvait vous séparer et qu'il serait toujours là. Il te disait que tu étais son plus beau trésor, sa prunelle, son diamant et sa pépite la plus chère. Il te comptait des histoires interminables comme on trouve dans les contes de fée, et toi? Toi, tu le croyais. Il était jaloux, s'énervait et criait beaucoup, te menait souvent à bout. Et pourtant, tu le pardonnais. Il était parfois brutal, primitif, un caractère animal. Et toi tu l'excusais, tu culpabilisais. Il était mêm...

« non plus sur les autres mais bien sur ta silouhette frêle. Des coups de poings aux coups de pieds, des coups de coudes aux coups de genoux.

De la bouche aux yeux, du ventre au coup, du dos aux jambes.

Il était furieux.

Le démon l'habitait.

Tu subissais, te courbant sous les chocs.

Les gémissements se changeaient en hurlements de douleur.

Les larmes perlant ton visage ne traduisaient pas ta souffrance physique mais bien celle qui rongeait ton corps de l'intérieur.

Tu te pliais, te courbais, t'inclinais dans tous les sens comme pour espérer ne plus recevoir tant de rage. Il continua.

Il continua jusqu'à ce qu'il se rendit compte que ton corps n'était plus qu'un poid gisant sur le sol, sans vie, sans souffle.

Ta respiration n'était plus.

Le sang se répendait alors si le bois du parquet.

Tes muscles et tes os ne formaient plus qu'un tas sans réel contour propre.

Les hématomes tournaient déjà au violet.

Le sang continuait sa course en façonnant une auréole au-dessus de ta tête écrasée, applatie sur les barres de bois virant au rouge.

Quelques mots.

Deux regards.

Deux personnes.

Un amour aveuglé par un égoïsme étouffant.

Des yeux fermés à jamais et ton sourire disparu.

Un monstre respirant de rage. Il t'a tué.. »

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