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Le travail n’est-il qu’une nécessité triste ?

Publié le 29/01/2017

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Si comme le dit Emile Zola « Le travail est la vie elle-même, et la vie est un continuel travail », ce qui serait donc l’intérêt premier de la vie humaine. En effet le travail réunit toute activité produisant des biens et des services ayant une valeur d’usage, il est rémunéré et contribue à une hiérarchie sociale. Néanmoins l’étymologie même du mot travail renvoie à un instrument de torture. Dès ses origines, venant du grecque tripalium, il renvoie à la nécessité du travail qui doit être vécue comme une malédiction pénible et lourde. C’est pourquoi l’interrogation : Le travail n’est-il qu’une nécessité triste ? est importante. Comme le suggère Epicure le sujet pensant doit tout au long de sa vie satisfaire des désirs : les désirs naturels et nécessaires. En quoi le travail est-il une nécessité ? La nécessité du travail n’est-elle qu’une contrainte ? Le sujet pensant est libre et en liberté mais dans certaines circonstances, la nécessité de travail ne l’aliènerait-t-il pas ? Puis pour finir, le travail n’est-il pas cependant une condition de l’accomplissement de l’humanité ? L’enjeu du sujet est primordial puisque le travail est le fondement principal de la société humaine, il fait partie de notre quotidien. Ainsi pourrons-nous mieux comprendre la réelle utilité du travail de l’homme. . Une nécessité Dans un premier temps le travail est du point de vue histor...

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« Le travail apparaît donc comme un pur gagne-pain contraignant l’homme à vivre dans le tourment et la souffrance.

Cependant d’une certaine manière le travail serait peut-être aussi un moyen, producteur d’humanité.

2…Un moyen et no pas une nécessité Un moyen triste pour accéder à la représentation de soi (Marx, Hegel), maitrise du monde -> conscience (Descartes) ->> Education de la volonté  Alain ->Hegel -> retarder le moment de la satisfaction des désirs ->(Epicure faire oublier le désir sexuel)-> discipline l’homme ->Avant d’avoir une valeur pénible et obligatoire le travail est aussi une valeur morale (Max Weber) -> oblige l’effort + persévérance -> éducation de la volonté ->> Education de la liberté -> en travaillant l’homme ne subit et ne dépend plus du monde -> déviation de son instinct -> l’homme devient alors libre -> Marx -> l’homme devient libre par son travail parce qu’il s’y reconnait.

Peut ressembler à du travail ->Les abeilles construisent les ruches et les araignées leurs toiles -> mais n’en est pas car elles sont soumises à leur instinct Alain -> un monde « où les fleuves seraient de lait et les rochers en chocolat est un rêve infantile » -> désirs alors incontrôlables -> et se laisse dominer par le monde environnant ->> Travail producteur d’humanité -> anthropogène -> Hegel Dialectique du maître et de l’esclave -> jouissance du travail d’autrui (maitre-esclave)-> maitres fait travailler l’esclave pour subvenir à ses satisfactions et à ses désirs-> devient dépendent.

L’esclave lui se confronte tous les jours à la réalité du monde et n’est donc pas étranger à celui-ci. 3….

Le travail vu sous un angle moderne-> les aboutissant du travail Chômage -> ce n’est pas tant l’absence d’argent qui rend le chômage pénible mais exclu de la société.

Travail ne rime donc pas uniquement avec droit à la consommation. De nos jours le travail est reconnu comme l’activité sociale la plus valorisante, d’ailleurs une carrière réussi rime à présent lorsque travail +passion vont ensemble.

Le travail est devenu une forme de fierté facile.

La notion du travail s’est donc dégradée et qualifie toute sorte d’activité humaine, à présent les sciences, la philosophie, la politique font partie du travail. Ainsi le travail tombe dans « la sphère biologique », il faut travailler pour vivre. L’idée d’œuvre ou produit est donc remise en cause dans ce cas-là, Hannah Arendt -> philo américaine -> une œuvre ne serait donc pas simplement le produit. »

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