Devoir de Philosophie

On dit que le travail est une nécessité triste. Qu'en pensez-vous ?

Publié le 30/06/2015

Extrait du document

travail

« Oh ! vous dont le travail est joie !

La nature humaine exige aussi l'action, et le travail en demeure la forme supérieure. Il nous apporte la joie de la difficulté vaincue. En même temps qu'il nous confère le sentiment de notre puissance, il nous fait prendre conscience du sentiment de notre utilité. Par lui, nous sentons que nous forgeons un avenir meilleur et que notre personnalité s'épa­nouit. Par lui, nous nous affirmons et donnons un sens à notre vie. Le savant aussi bien que le technicien, l'écrivain ou l'artiste connaissent l'ivresse de la découverte ou de la création. Ils ignorent complètement la tristesse du travail qui devient pour eux, joie toujours renouvelée. A un degré différent, le travailleur connaît les mêmes satisfactions.

 

En fin de compte, il importe que l'homme ne perde point de vue que même si à la longue, le travail devient fasti­dieux, il demeure une « chose élevée, digne et morale comme le pense L.-P. Fargue.

travail

« vail et libère l'homme.

Mais, ce stade ne peut être atteint sans passer par une période intermédiaire au cours de laquelle l'homme, serviteur de la machine, se trouve réduit au rôle d'automate et risque de ne voir, dans la série des gestes toujours semblables qu'il accomplit, qu'une humilia­ tion et une pénible sujétion.

Pour lui rendre sa dignité, il importe de l'inciter à se considérer, non comme un rouage isolé, mais plutôt comme un maillon d'une immense chaîne, faisant corps avec tout un ensemble organisé, en vue d'une production déterminée.

Il existe en outre des tâches qui ne conviennent pas à tels ou tels travailleurs : les uns, du fait de leur tempéra­ ment, les autres, parce que la tâche à exécuter leur répugne.

Les premiers, par suite d'une erreur initiale ou de circonstanees indépendantes de leur volonté, ont été orientés vers un métier contraire à leurs goûts ou à leurs aspirations.

Mais un effort de volonté, un désir toujours rl'nouvelé d'adaptation leur permettent souvent de triom­ pher de leurs diffieultés.

Ceux de la deuxième catégorie peuvent parvenir à une plus juste estimation de la solidarité humaine et à la cons­ denee de la nécessité pour chacun d'œuvrer dans la mesure de ses forces et de ses talents.

En fait, la vraie solution est plutôt d'ordre social.

L'Etat l'a bien compris, puisque c'est après nombre de tests que le Service d'Orientation professionnelle dirige les adolescents vers les carrières auxquelles ils sont aptes.

En cas de méprise, ce même Service procède à la rééducation nécessaire en vue du choix d'une nouvelle carrière.

Ill.- LE TRAVAIL PEUT !TRE UN REM!DE.

Par contre, le travail considéré comme une obligation librement consentie, comme une occupation concordant avec les aptitudes réelles, devient l'antidote par excellence de la tristesse, du chagrin, de l'ennui et du vice.

C'est l'avis de Voltaire.

-245. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles