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VIGNEULLES (Philippe de)

Publié le 22/05/2019

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VIGNEULLES (Philippe de), chroniqueur et conteur français (Vigneulles 1471-1528). Né près de Metz au sein d'une famille d'humble condition, il prospéra dans sa profession — celle de chaussetier et marchand de drap — jusqu'à devenir l'un des plus riches bourgeois de la cité de Metz. Doué pour les arts, il s'adonnait durant ses loisirs à la musique et à la peinture, mais s'employa surtout à écrire. Plusieurs de ses œuvres (des poésies autographes, une rédaction en prose du roman Garin le Lorrain), sont restées manuscrites ; les trois plus importantes ont été éditées. Ce sont son Journal (1471-1522), publié en allemand en 1852, qui nous renseigne sur les événements de sa vie privée ; les Chroniques de la ville de Metz, publiées au siècle dernier (1834) et au début de celui-ci (1927-1933) par Huguenin et Bruneau, qui contiennent, à côté de légendes relatives aux origines de la cité, la relation d'événements historiques dont leur auteur fut le témoin direct ; et la plus importante d'entre elles, les Cent Nouvelles nouvelles, publiées pour la première fois dans leurs intégralité par C. H. Livingston en 1972, recueil de contes à rire dont la matière est empruntée, pour une part minime, à la littérature narrative italienne ou française (au Décaméron, aux Facéties du Pogge, aux Cent Nouvelles nouvelles du XVe s.), et, pour l'essentiel, soit à des faits réels, soit, surtout, au vieux fonds de la tradition narrative orale ; c'est ce caractère populaire qui distingue l'ouvrage de Vigneulles des autres recueils de contes du xvie s. et constitue aujourd'hui pour nous (à l'instar du Grand Parangon de Nicolas de Troyes) son principal intérêt.

« VIGNEULLES Philippe de (1471-1528).

Conteur et chroniqueur, né à Vigneulles, près de Metz, Philippe a fait lui-même le récit de sa vie dans un Journal et dans une Chronique de la ville de Metz fort précieux pour l'historien.

D'origine modeste, autodidacte et assez aventureux, il travaille quelque temps comme apprenti drapier, à Metz; avec quelques compagnons, il part à. »

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