Devoir de Philosophie

Vous ferez le commentaire de la tirade de Tartuffe (du vers 6 à 40), dans l'extrait de la pièce de Molière

Publié le 22/12/2012

Extrait du document

... ---------En effet, Tartuffe semble recourir, tout au long de sa tirade à un double langage, celui de la

beauté physique, de la déclaration d'amour et de l'autre celui du langage de la religion. Les mots comme :

« ange « (v.10), « tribulations « (v.22), « divins « (v.15), « âme « (v.21), « autel « (v.34), etc appartiennent

au langage religieux, qui nous rappellent que Tartuffe joue, le rôle d'un dévot uniquement préoccupé de

choses spirituelles. On pourra dès lors hésiter: Tartuffe cherche-t-il à séduire Elmire en lui témoignant

la dévotion qu’il accordait jusque-là à Dieu ? Ou bien veut-il, par prudence, se protéger en refusant

d’utiliser des paroles profanes ? Dans tout les cas, à la fin de la déclaration, on voit bien que en Tartuffe,

tout n'est qu'hypocrisie, il mènes ses affaires de façon habile et calculée mais malgré ça personne n'est

dupe : son discours sonne faux. Au début il paraît soumis, et abattu puis il en vient petit à petit à la fin à

parler de ses qualité de discrétions, et au plaisir de cette acte : « De l'amour sans scandale et du désir

sans peur « (v.40), ce seront les derniers mots du faux dévot qui a retiré son masque.

« passion : « Et lorsqu'on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas » (v.7-8).

Tartuffe a donc trouver le bon moyen pour s'innocenter lui -même, et rappelle que malgré toute sa résistance, tout à été inutile, la force de son amour a prit le dessus : « Elle surmonta tout, mes jeûnes, prières et larmes » (v.17).

De plus Tartuffe, lui promet un amour éternel : « Que si vous contemplez d'une âme un peu bénigne, Les tribulations de votre esclave indigne, […], J'aurais toujours pour vous, […], Une dévotion à nulle autre pareille » (v.21-26).

Par ailleurs, une longue opposition entre les galants de cour d’une part et les dévots de l’autre («les gens comme nous », v.

35), est l'objet d'un nouvel argument : L’honneur d’Elmire n’a rien à redouter, elle peut céder sans aucunes craintes, « votre honneur avec moi ne court point de hasard, Et n'a nulle disgrâce à craindre de ma part » (v.27-29).

En effet selon lui il sait garder un secret car il n'est pas de ces Don Juan, qui parlent beaucoup trop et sont arrogants, les gens comme lui sont discrets et très amoureux : « Tout ces galants de cour, dont les femmes sont folles, Sont bruyants dans leurs faits et vain dans leurs paroles [...]Mais les gens comme nous brulent d'un feu discret,Avec qui pour toujours on est sûr du secret» (v.29-36).

On remarque la présence d'un champ lexical du secret dans ces derniers vers : « discret », « divulguer » (v.32), « langue indiscrète » (v.33), « confie » (v.33), « déshonore » (v.34), «on est sur du secret » (v.36), « sans scandale » (v.40).

Il exprime cet argument comme si il ne s'agissait plus que de surmonter les petits détails, les obstacles matériels dans la relation adultère et non plus les interdictions liées à son statut de dévot.

Ainsi éclate aux yeux du spectateur la profonde duplicité, et avec quelle sournoiserie Tartuffe a mis tout ce plan de déclaration d'amour en œuvre, notamment en utilisant le langage religieux pour exprimer sa passion charnelle ...

---------En effet, Tartuffe semble recourir, tout au long de sa tirade à un double langage, celui de la beauté physique, de la déclaration d'amour et de l'autre celui du langage de la religion.

Les mots comme : « ange » (v.10), « tribulations » (v.22), « divins » (v.15), « âme » (v.21), « autel » (v.34), etc appartiennent au langage religieux, qui nous rappellent que Tartuffe joue, le rôle d'un dévot uniquement préoccupé de choses spirituelles.

On pourra dès lors hésiter: Tartuffe cherche-t-il à séduire Elmire en lui témoignant la dévotion qu’il accordait jusque -là à Dieu ? Ou bien veut-il, par prudence, se protéger en refusant d’utiliser des paroles profanes ? Dans tout les cas, à la fin de la déclaration, on voit bien que en Tartuffe, tout n'est qu'hypocrisie, il mènes ses affaires de façon habile et calculée mais malgré ça personne n'est dupe : son discours sonne faux.

Au début il paraît soumis, et abattu puis il en vient petit à petit à la fin à parler de ses qualité de discrétions, et au plaisir de cette acte : « De l'amour sans scandale et du désir sans peur » (v.40), ce seront les derniers mots du faux dévot qui a retiré son masque. Malgré toute la ruse qu'il a mis en place pour cette déclaration d'amour, et bien qu'on ne puisse pas nier qu'il a user d'habilité et de prudence, du moins dans la première partie de la tirade, plus il enchaîne les arguments plus il finit par se trahir.

A la fin, on en rit ce qui est le but d'une telle comédie (« corriger les mœurs par le rire »), car Tartuffe ne pense plus du tout à la religion mais au plaisir, ce qui montre sa double personnalité.

A vouloir en faire trop, il s'est égaré.

On a parois reproché à Molière la composition de sa pièce en soulignant le caractère languissant de l’action qui fait attendre l’apparition de Tartuffe au troisième acte.

Il est vrai que le deuxième acte, en particulier, semble un peu vide Mais dès que Tartuffe parait c’est un chef-d’œuvre.

Et le personnage du faux dévot, sensuel, amitieux et rusé, qui exprime en termes mystiques sa soif de plaisir s’inscrit dans la galerie magnifique des caractères peints par Molière. Si la comédie a pour but de « corriger les vices des hommes», comme il le défend, Tartuffe remplit parfaitement cette fonction.

Et l’on comprend que les faux dévots, mais aussi toutes les formes d’hypocrisie, ont pu s’alarmer de se voir ainsi dénoncés sur la scène, tandis que les acteurs rêvent tous d’incarner ce personnage habile et inquiétant, qui tient lui -même un rôle et manie à la perfection le double langa. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles