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Voyages en bohême. VERLAINE

Publié le 22/10/2013

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Ce poème est une oeuvre de Paul Marie Verlaine, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. C'est un célèbre poète français ayant étudié le droit et été employé dans une compagnie d'assurance. Très vite il va se consacrer à la poésie. Il appartient au mouvement des Symbolistes Il envoie ses premiers vers à Victor Hugo. Son premier recueil de poésie se nomme « Poêmes Saturniens « qu'il publie en 1866. Il sort également un recueil mélancolique , « Fêtes gallantes « en 1869, plus léger et plus musicale. Il va également faire la rencontre d'Arthur Rimbaud en 1871 avec qui il va entretenir une liaison jusqu'en 1876 suite à un accident domestique où Verlaine écopera de 2 ans de prison. Durant cette période , il va se convertir à la religion & il continuera d'écrire. A sa sortie de prison il va publier « Romance sans parole «, puis « Sagesse « et enfin « Jadis & naguère «Verlaine vit une vie assez tourmentée et violente. Il va sombré dans la misère. Ce sont alors les autres poètes qui vont le faire vivre & qui payeront même son enterrement lorqu'il mourra à l'âge de 51 ans d'une congestion pulmonaire. Verlaine est sâcré Prince des Poêtes par ses camarades comme figure de poête maudit. Ce poème est extrait du recueil des oeuvres de Baudelaire, Verlaine et Rimbaud « Voyages en Bohème « Cette oeuvre se nomme « La Bonne Chanson « , publiée par Verlaine en 1870. Elle est contée à la première personne du singulier, c'est l'auteur lui même qui décrit le paysage dans lequel il se trouve. Ici , en l'occurence, dans un train, ou le paysage défile à une vitesse vertigin...
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« Le voyageur peut percevoir l' « odeur du charbon qui brûle » dans la locomotive , au vers 7 mais aura plus de mal à reconnaître de l' « eau qui bout » Le poème n'est ainsi qu'une suite d'impressions faisant appel à tous les sens.

L'introduction de l'odeur de l'eau qui bout marque le déreglement des sens chez le voyageur emporté par cet univers inquiétant.

On assiste également à une personnalisation de la locomotive , assimilée à une foule de g éants hurlants & suants pour tirer les wagons au vers 8 et 9.

Verlaine utilise le mot « chaîne » au vers 8 dans un double sens : d'une part pour désigner le bruit metallique de l'engin mais aussi pour donner le sens deux liaisons entre deux points géographiques distants qui correspondent au départ & à l'arrivée de la machine. Beaucoup d'élément fantastiques sont présents grâce au lexique suivant : « étrange » vers 6 , « géants » au vers 9.

« chouette » vers 10 Mais il y a aussi une impression d'enfer et de supplices « charbon » vers 7, « eau qui bout » vers 7, « chaines » vers 8 , « fouette » vers 9 ainsi qu'une amplification, grâce à la réptition du mot « mille » au vers 8 et 9. Le rejet de « desquelles » au vers 9 rallonge les chaînes ! Des hyperboles sont également très présentes dans ce poème : une impression de mort et de violence domine .

« furieusement » vers 2 , « tourbillon cruel » vers 4 « buit » vers 8 , « hurleraient » vers 9 « cris » vers 10 « brutal » vers 16. Nous avons vu que l'auteur traverse un univers plutôt inquiétant & effrayant qui joue sur son état d'esprit.

A présent nous allons voir la manière dont laquelle ça bien-aimée tient pour rôle l'apaisement. La femme rêvée ( sa fiancée âgée de 16ans , Mathilde Mauté de Fleurville) est comme une apparition « blanche vision » vers 12 .

L'enjambement de ces mots mis en valeur en début de vers met l'accent sur l'apparition subite.Elle contient une connotation angélique.

Elle est blanche, symbole de pureté et d'innoncence.

La blancheur est par métaphore la couleur des anges ? Grace aux quelques mots du vers 11 « -Que me fait tout cela » , Verlaine replace au premier rang ses pensées et les sentiments qu'il éprouve pour bien-aimée.

Le tiret provoque un effet de rupture et la prise du rôle du poète qui converge vers un apaisement immédiat.

C'est une déclaration d'amour qui commence donc par une affirmation.

Sa fiancée n'est pas avec lui , comme nous confirme l'emploi du mot « encore » accolé à « murmure » au vers 13.

Elle est absente , mais il garde le un souvenir visuel & auditif d'elle.

« dans les yeux » vers 11.

« la douce voix » vers 13 Son « Nom » au vers 14 avec une majuscule nous indique sa noble origine.

Il utilise des adjectifs mélioratifs pour la qualifiée « blanche » vers 12, « douce voix » vers 13 , « si beau, si noble et si sonore » vers 14.

On remarque l'anaphore de l'intensif « si » Il y a une anaphore du mot « puisque » aux vers 13 et 14 et également son emploi au vers 11 nous indique que la femme est la solution et la justification de tous les soucis.

Elle résoud tout ! Dans le dernier vers 16, une anti-thèse forte est présente entre les termes « brutal » et « suavement » . En contraste avec le bruit d'enfer de la locomotive, c'est sa voix douce qui résonne dans sa tête & son murmure qui se mèle dans désormais aux tournoiements d'images pour en devenir l'élément central.

La femme a le dernier mot et triomphe de la brutalité immédiate . Ce poème est donc tout d'abord une description d'un paysage personnifié à la manière d'un être humain , qui court et change de forme au fur & à mesure de l'avancer de la locomotive dans son. »

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