Zadig, chapitre 7 (Voltaire)

« 3) Effets burlesques et satiriques Burlesque : registre comique qui consiste à évoquer de façons comique et prosaïque (terre à terre) des sujets nobles ou sérieux (sujet noble ici : religion et conflits qui en naissent).

Voltaire imagine un débat religion sur une question de détail (avec quel pied on entre).

2 ème effet du burlesque : le conflit est résolu par un geste (sauter à pied joint).

L.13 : décalage de ton (solennel puis comique) entre les 2 phrases. Ce comique burlesque contient aussi un comique satirique.

La dimension satirique vise évidement les querelles religieuses qui divisent les grandes religions du temps de Voltaire qui aux yeux de celui-ci ne sont pas dignes d'être prisent au sérieux. II.

Zadig incarne le philosophe au pouvoir Zadig est dans le conte un modèle de sagesse et son nom a été emprunté à une ancienne langue « le sage ».

Il représente toutes les valeurs que Voltaire veut faire passer. 1) Zadig incarne la tolérance Zadig est le défenseur de la tolérance.

Dans le 1 er paragraphe, (éloge de Zadig) on voit apparaître les termes de justice, science, et surtout une qualité qui est évoquée : Zadig lutte contre la superstition.

Il a combattu la croyance en un animal (griffon).

Il a failli être pendu.

Il a obtenu un miracle, tout le monde le suit.

Il a convaincu tout le monde.

Paragraphe 2 et 4 : Zadig ne choisit pas entre une secte ou l'autre.

Derrière la plaisanterie, Zadig ne choisit pas entre les sectes, il concilie les points de vue.

Voltaire affirme son Déisme.

Déisme : croyance religieuse en un Dieu unique qui est le créateur du Monde et qui est adoré sous des formes diverses dans les différentes religions (voir « la prière à Dieu »).

La référence à ce dieu unique.

Dans le conflit entre Blancs et Noirs, pour Voltaire Dieu ne peut pas avoir de préférence : « Dieu avait en horreur les prières » l.29. 2) Zadig incarne la raison (paragraphe 3 et dernier) a- Il incarne la raison dans le domaine littéraire.

A travers Zadig Voltaire défend ses propres goûts littéraires.

Le prétexte, c'est le personnage de l'envieux.

Il y a deux opposants qui sont contre Zadig.

Ils attaquent Zadig par jalousie.

L'envieux et sa femme défendent « le bon style orientale » qui s'exprime par des métaphores.

Personnification des éléments de la Nature (l.21).

Voltaire vise en réalité un style poétique dépassé au 18 ème c'est le style précieux (1 ère moitié du 17è) : qui utilisait des personnifications. Voltaire évoque le théâtre dans le dernier paragraphe.

Il défend les règles classiques (tragédie où l'on pleure, comédie où l'on ri).

On ne mélange pas les genres. b- Dans le domaine de la vie culturelle en générale.

« Zadig en bon ministre de la culture ».

En une phrase, l.31, on expédie la politique intérieure, Voltaire n'a pas envie d'entrer dans le détail.

Zadig montre son intérêt pour les arts, l'architecture ; les embellissements de Babylone.

Cela renvoie aux constructions de théâtre (Voltaire partisans de ces innovations). Zadig est aussi un bon ministre qui encourage les artistes.

L.35-36 : les qualités de Zadig contiennent en sous-entendu les défauts des différents ministres ou conseiller du roi que Voltaire a pu connaître. Conclusion :. »