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ALCOOL

Publié le 22/02/2012

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Informations générales L'Homme consomme des boissons alcooliques fermentées et donc de l'alcool éthylique, depuis la plus haute Antiquité. Cet alcool (ou éthanol) est aussi utilisé en médecine comme antiseptique et en pharmacie comme solvant de substances médicamenteuses. Absorbé en petites quantités, l'alcool provoque des sentiments de relaxation et de calme, apaise l'anxiété et chez certains, suscite un sentiment d'assurance. Mais c'est en fait un dépresseur du système nerveux central (SNC) : il diminue l'activité mentale. La consommation excessive d'alcool provoque deux types d'intoxications : l'intoxication éthylique aiguë ou ivresse qui entraîne des modifications transitoires et l'alcoolisation chronique qui entraîne des altérations biochimiques chroniques conduisant à un état de tolérance et de dépendance. L'éthanol diffuse dans de nombreuses cellules de l'organisme et en perturbe le fonctionnement (altération de la consommation d'oxygène et de l'activité des enzymes) ; les organes plus particulièrement touchés sont l'appareil digestif, le foie et le système nerveux. Les effets les plus démonstratifs sont ceux de l'intoxication aiguë sur le SNC. Les modifications du comportement évoluent en trois phases essentielles, en fonction de la quantité d'alcool présente dans le sang. La concentration sanguine maximale est atteinte environ une heure et demie après l'ingestion, mais les effets apparaissent en trente minutes car l'absorption dans le sang à partir de l'intestin grêle est rapide. Une alcoolémie (ou taux sanguin d'alcool) inférieure à 1 g par litre de sang provoque euphorie, jovialité et excitation : c'est la phase d'alarme. Avec une alcoolémie de 1 à 2 g par litre, les effets dépresseurs de l'éthanol peuvent provoquer une diminution de l'attention, une altération du jugement, des perturbations de la coordination des mouvements et un ralentissement des réflexes : c'est la phase toxique.

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