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CERVELET : RÉGULATION ET MÉMORISATION DES MOUVEMENTS

Publié le 15/09/2013

Extrait du document

L'interaction entre les entrées des milliers de

fibres parallèles et l'inhibition par les cellu les de

Purkinje des neurones des ganglions centraux permettent

de supposer que le cervelet intermédiaire

fonctionne comme un système comparateur.

Le cervelet intermédiaire suit l'exécution détaillée

des mouvements et minimise les perturbations

qui peuvent en gêner l'accomplissement : il corrige

le geste en temps réel, à boucle fermée, en

fonction des informations fournies par les capteurs

de la sensibilité profonde inconsciente.

En d 'autres termes, il fournit une servoassistance

en temps réel (Stein).

« nombre de deux.

Le système vestibulo-médullai­ re n'est pas isolé, mais fonctionne toujours avec I'« ordinateur » cérébelleux : on parle d'ailleurs de vestibulo-cérébellum pour décrire le lobe flo­ cula-nodulaire .

B - LE CERVELET INTERMÉDIAIRE Le cervelet intermédiaire est situé à la jonction d'une boucle haute cortico-corticale et de plu­ sieurs afférences médullaires.

Le cortex moteur ( aire 4, M1) et prémoteur ( aire 6, M11 ) envoie des fibres qui relaient au niveau des noyaux du pont ; ces dernières adressent des fibres moussues aux glomérules (grains) du cortex cérébelleux interméd iaire.

Le cervelet intermédiaire reçoit également des faisceaux spino-cérébelleux qui, par les fibres moussues, apportent les informations venues des Cellule de Purk inje {Pr Casiano, CNRI) .

118 fuseaux neuro-musculaires et des récepteurs de Golgi.

Le cortex cérébelleux projette sur le noyau inter­ posé .

De là, les fibres croisent puis, via le noyau ventro-latéral du thalamus, projettent sur les mêmes aires corticales (4 et 6) dont elles sont issues.

L'interaction entre les entrées des milliers de fibres parallèles et l'inhibition par les cellu les de Purkinje des neurones des ganglions centraux per­ mettent de supposer que le cervelet intermédiai­ re fonctionne comme un système comparateur .

Le cervelet intermédiaire suit l'exécution détaillée des mouvements et minimise les perturbations qui peuvent en gêner l'accomplissement : il cor­ rige le geste en temps réel, à boucle fermée, en fonction des informations fournies par les cap­ teurs de la sensibilité profonde inconsciente.

En d'autres termes, il fournit une servoassistance en temps réel (Stein).

C - LE CERVELET LATÉRAL Deux particularités dans les voies nerveuses le distinguent du cervelet intermédiaire : l'absence d'afférences médullaires et une boucle cortico­ corticale tout à fait différente.

Tout se passe comme si la boucle contrôlait les mouvements volontaires à partir d'informations visuelles.

Les régions corticales qui projettent sur les noyaux du pont comprennent le cortex préfrontal (aires 9, 10 et 11) et l'aire pariétale postérieure (aire 7), situées en avant des zones visuelles.

Pour comprendre comment la vue guide les mou­ vements volontaires, la région cortica le clef est. »

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