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Corps humain LES RÉFLEXES

Publié le 09/02/2019

Extrait du document

Au début, le chien ne salivait qu’à la vue de la nourriture. Après un certain temps, l’animal se mit à saliver à la seule sonnerie de cloche. Ainsi, par l’apprentissage, il est possible de modifier les comportements des animaux (principes du dressage), mais aussi ceux des hommes.

 

À quoi servent les réflexes ?

 

Nos gestes sont avant tout des mouvements volontaires, mais ils ne s’accomplissent jamais isolément ; ils demeurent indissociables des mouvements réflexes, des mouvements automatiques et du tonus de posture qui leur procurent efficacité et précision dans leur réalisation. Cette motricité

▲ Un nouveau-né réagit de manière réflexe à certaines saveurs. Un liquide sucré induit une réaction de détente (à gauche); une solution amère provoque une grimace (ci-dessus). Le bébé possède d’emblée le réflexe de succion (en haut, à droite). Toucher sa paume entraîne un réflexe d’agrippement.

indépendante de la volonté permet à l’organisme de s’adapter, à chaque instant, aux conditions du milieu. En médecine, l’exploration des réflexes est très utile dans l’appréciation de l’intégrité du système nerveux ; des réflexes anormaux ou l’absence de réflexes signalent l’existence de lésions du système nerveux, permettent d’identifier la voie nerveuse atteinte et d’en préciser sa topographie.

 

Par exemple, l’examen du réflexe achyléen entraîne normalement, à la percussion du tendon d’Achille, l’extension du pied par contraction réflexe du triceps sural (muscle du mollet). La diminution du réflexe ou son abolition signe l’atteinte de l’arc réflexe par lésion du segment de moelle ou de la racine nerveuse présidant au réflexe achyléen ou par lésion du nerf sciatique qui part de la moelle jusqu’au triceps.

De nombreux réflexes persistent pendant le sommeil. Le réflexe cutanéo-plantaire - testé par l’excitation de la peau de la plante du pied à l’aide d’un bâtonnet -se traduit par une flexion des orteils, que le sujet soit éveillé ou endormi.

Bien qu’équipés de bouteilles d’oxygène, les plongeurs doivent contrôler leur respiration et ne pas paniquer sous l’eau.

Anthea Sieveding/Vision International

Les réflexes n’ont pas tous la même importance. L’abolition d’un réflexe tendineux, comme l’achyléen, n’entraîne pas de complication en soi, la gravité pouvant provenir de la lésion neurologique qui en est responsable. En revanche, dans le cas de certains réflexes et automatismes qui assurent une fonction importante, l’atteinte de leur intégrité se traduit par des perturbations cliniques évidentes.

 

Ainsi, l’atteinte du cervelet entraîne une perte de la coordination des mouvements dans l’espace et de leur synchronisation, associée à des troubles de l’équilibre. Plus grave encore, la disparition du réflexe régissant la respiration met en jeu le pronostic vital : la respiration ne se faisant plus automatiquement, il est alors nécessaire d’installer le malade sous respiration artificielle.

« Les réflexes ......

Encas de menace, le système nerveux sympathique provoque automatiquement une décharge d'adrénaline dans la circulation sanguine: le rythme cardiaque et la respiration s'accélèrent; la peau pâlit et se couvre de sueur; les pupilles se dilatent.

Si la menace s'avère être une plaisanterie, le système parasympathique prend les commandes et agit en sens inverse.

La percussion ......

du genou permet de détecter des lésions de la moelle épinière.

Le tendon rotulien vient d'être percuté légèrement.

C'est alors qu'une salve d'impulsions nerveuses remonte le long du nerf sensitif jusqu'à la moelle, qui renvoie un ordre moteur au quadriceps de la cuisse afin qu'il se contracte et étende ainsi la jambe.

tifs).

Le réflexe le plus simple est le réflexe tendi­ neux, appelé réflexe d'étirement (déclenché par l'étirement brusque du muscle).

Lorsque le méde­ cin teste les réflexes en percutant le genou avec son marteau à percussion, il stimule les récep­ teurs sensitifs situés dans le tendon rotulien.

Ceux­ ci envoient le message, sous la forme d'un influx nerveux, qui remonte du tendon jusqu'à la moelle épinière.

Là, le nerf contrôlant le muscle quadri­ ceps de la cuisse est parcouru, de sa racine, dans la moelle, jusqu'à son extrémité périphérique, par un influx nerveux qui déclenche l'extension de la jambe par contraction du quadriceps.

Cette succession de réactions se déroule auto­ matiquement, indépendamment de toute déci­ sion volontaire.

Si la moelle épinière contrôle directement nos réflexes, elle est, à son tour, régu­ lée par des centres nerveux supérieurs (tronc cérébral, cervelet, cortex cérébral).

Ceux-ci per­ mettent la coordination de plusieurs mouvements réflexes, nécessaires à la réalisation d'un geste complexe (par exemple, faire un servi ce au tennis); ils permettent également de moduler le tonus des muscles intervenant dans le maintien des diverses postures (position debout, assise, maintien du bras tendu, etc.).

Les réflexes de l'équilibre Si vous lâchez un chat à quelques mètres au­ dessus du sol, il retombera en équilibre sur ses pattes.

Si vous trébuchez sur une pierre, vous ten­ drez spontanément vos bras et vos mains en avant pour amortir votre chute (mais, à la différence du chat, vous n'éviterez peut-être pas de vous faire mal...).

Ces mouvements réflexes en chaîne sont destinés à maintenir ou rétablir l'équilibre.

Les informations sensitives proviennent à la fois des récepteurs sensitifs de la peau, des muscles, des articulations, mais aussi des globes oculaires et de l'oreille interne (localisation de centres de l'équi­ libre), arrivent à la moelle épinière puis remon­ tent encore jusqu'au cervelet.

Celui-ci est rensei­ gné sur la position du corps dans l'espace, et notamment celle de la tête.

À l'analyse des don­ nées font suite les ordres moteurs que le cervelet renvoie vers la moelle épinière afin que soient sti­ mulés les muscles permettant de conserver ou de rétablir l'équilibre.

Toutes ces opérations se succè­ dent en un temps extrêmement court, impossible à égaler si nous devions effectuer ces mouve­ ments sous l'influence de notre volonté.

Les premiers réflexes de ce type sont retrouvés chez le nouveau-né: lorsqu'on ne soutient plus la i L'effleurement de a la conjonctive de l'œil par un brin de coton entraÎne immédiatement le clignement réflexe des paupières.

Ainsi, la moindre poussière qui se dépose sur la cornée est immédlatement balayée de la surface de l'œil.

La perte de ce réflexe peut être à l'origine de lésions de la cornée.. »

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