La société est-elle faite sur le modèle du corps humain ?
Publié le 26/02/2015
Extrait du document
Ce sont bien les individus qui constituent la société, et celle-ci n'a pas d'autre fin que de servir leurs intérêts. La société est le moyen par lequel les individus atteignent les fins qu'ils se sont assignées.
Les individus ne constituent que des moyens au service de la société, de la même manière que les organes se limitent à contribuer au bon fonctionnement de l'organisme. Ils dépendent d'un tout qui les enveloppe.
«
Conclusion
D
l convient à la fois d'avoir confian- l'es prit est sujet à l'erreur, qu e les pas
ce en l' homm e e t de se méfi er de s ion s peuvent conduir e au mal, que
lui .
La confiance nous évit e .------::;:"'C""----, les progrès de la scie n ce
de tomber dans le scepti- ont des aspects négat ifs.
cis
me excessif: celui-ci, e n La conf ian ce en l'homme
nou s enlevant tout espo ir doit aller de pair avec l'hu-
d
'amé lioration , ne nous milit é.
Un espr it critique
perm ettrait ni d e vivre ni en éve il est Je signe que
de déve lopper notr e per- l'h o mme demeure en
fe c
tib ili té.
La méfian ce quête de sagesse.
Cette ~
nous impose la mod esti e même sagesse nous oblige ~
et la prudence et n ou s pe r- à n e pas épro uve r un e m é-
met d'éviter tout fanatism e, tout excès fiance abso lue à l 'égar d de l'homme,
de confiance dans no s propres certi- ca r cela rend rai t la vie abs urd e e t
tud es.
Nous devons reco nnaîtr e qu e inviva ble.
Notes et commentaires
Humanisme
Conception d 'après laquelle l'homme
est la valeur suprêm
e.
La moralit é
consiste
à développer en soi et dans
les autres ce qu'il
y a de spécifique
ment humain et à faire son possible
pour procurer
à tous des conditions
de vie parfaitement humaines.
Scepticisme
Doctrine de ceux qui consi dèrent que
l'homme
ne peut parvenir à la certi
tude dans aucun domaine.
On lui
repro che d'être la plus facile des
philo sophies et d'ê tre une forme de
par esse.
j .5 il ë ~
;;; «Il est bien des merveilles en œ monde: il n'en est pas de plus grande .§
que l'homme.
i\.1ais, ainsi maître d'un savoir dont les ingénieuses re~;- ~ .s sources dépassent toutes les espérances, il peut prendre ensuite la
route du bien comme du mal.».
»
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