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ETHIQUE (2) LA RELATION MEDECIN / MALADE INTRODUCTION.

Publié le 02/10/2014

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ETHIQUE (2) LA RELATION MEDECIN / MALADE INTRODUCTION. Le langage est dans l'éducation car pour se comprendre, il est important de pouvoir donner un sens aux mots utilisés. Cette prise de contact doit également éviter l'écueil, qui est du à la formation spécifique du médecin, qui lui permet d'aquérir de très nombreux mots techniques et d'utiliser ce que la société appelle un jargon médical difficilement compréhensible. Très généralement, le médecin coupe la parole au malade et ne prend pas le temps d'écouter ce que le patient a à lui dire. Deuxième qualité relationnelle: Faire preuve d'empathie. L'empathie est le fait d'avoir une écoute attentive en montrant qu'on se préoccupe de façon évidente des émotions, des valeurs, et des expériences de l'autre. Cette empathie est nécessaire pour recueillir le maximum d'informations qui permettront au médecin de retranscrire les faits rapportés par le patient. Le médecin détient donc un savoir qui lui confère un pouvoir vis à vis du malade qui lui, ne le détient pas. Le savoir rend donc la relation médecin/malade inégalitaire. Cette inégalité est encore accrue lorsque le médecin réalise l'examen clinique du malade. En effet lors de l'examen clinique, le malade est allongé sur une table d'examen, il est en partie dévêtu sans qu'on tienne compte de sa pudeur, pudeur légitime. Dans certains cas, le malade n'est donc plus une personne sexuée souffrante mais il est transformé en un corps. Cette situation peut être différemment vécue par le médecin: il peut devenir très technique et traite alors le malade comme un objet. Eviter ce comportement est indispensable. Dans le code de déontologie il est inscrit que le médecin ne doit jamais s'éloigner d'une attitude correcte et attentive envers le malade. I. L'INFORMATION AU PATIENT. Le diagnostic étant fait, il faut obtenir confirmation de celui-ci par des examens supplémentaires. Mais il ne faut pas faire preuve d'autorité et imposer quoique ce soit au malade sans son consentement. Il faut informer le patient mais il faut savoir quelles informations lui donner. Le patient est demandeur d'informations mais a aussi une idée sur la question. Il faut donc évaluer les émotions et les valeurs du malade. Les explications rigoureuses et complètes ne sont utiles que si elles aident à lutter contre la maladie et à s'ad...

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