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Grand oral du bac : Les médecines douces (Histoire de la médecine)

Publié le 15/11/2018

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histoire

• Pour faire un bon repas équilibré, il n'y a rien de plus simple : il suffit de sentir divers légumes et viandes crues et notre appétence se portera naturellement vers ce que nous devons manger (et non vers ce que nous avons envie de manger). En promenade dans les bois, il est également recommandé de se délecter des fruits d'une cueillette « instinctive ».

Cette méthode nutritive originale peut néanmoins conduire à des carences ou à des intoxications. En outre, on peut sérieusement douter ce son efficacité comme alternative aux traitements médicaux dans le cas de maladies graves.

D'AUTRES FORMES DE SOINS

À côté de l'homéopathie et de l'acupuncture, plus ou moins acceptées au sein de la médecine officielle occidentale, d’autres médecines dites « alternatives », « douces » ou « parallèles » connaissent un succès grandissant

Elles offrent un large éventail d'approches et de soins et il ne cesse d'en apparaître de nouvelles. Ainsi, chacun peut se soigner à sa convenance ou, tout au moins, recourir à une méthode de soins non offensive et souvent réconfortante.

Même si l'on reproche à nombre d'entre elles leur absence de fondements médicaux, force est de constater qu'elles proposent d'autres formes d'écoute et de prise en charge du malade et que beaucoup ont de réels effets thérapeutiques.

Ceux qui les rejettent admettent souvent qu'elles apportent un soutien psychologique qui aide le corps à vaincre la maladie (on parle à ce sujet d'effet « placebo »). En outre, certaines ont un caractère médical reconnu et sont utilisées par des médecins.

EN MARGE DE LA MÉDECINE

Depuis les années 1970, on observe un développement continu des médecines douces, dans la lignée de la redécouverte de la phytothérapie (soin par les plantes, historiquement à la base de la pharmacie), de l'introduction en Europe de l’acupuncture chinoise (à partir des années 1930 en France) et du développement de l’homéopathie (reconnue en France par la médecine officielle depuis 1965).

A l'écoute des patients

Parler de « médecines douces », c'est sous-entendre que la médecine traditionnelle occidentale est systématiquement agressive, c'est pourquoi on parie plutôt de « médecines alternatives ». Elles ont d'ailleurs pour objectif de proposer une alternative à la médecine officielle.

Elles se sont développées à la faveur d'une remise en question de certaines méthodes de la médecine occidentale (è laquelle on reproche notamment son manque d’écoute personnalisée) et de ses échecs constatés face à certaines grandes maladies. Si les médecines alternatives n'ont pas plus d'efficacité, du moins recourent-elles à des méthodes plus respectueuses de l'individu et de sa personnalité : on l'écoute et on lui offre un rôle actif dans son traitement.

Cependant tenter de guérir une maladie grave par des soins dont la science ne parvient pas à démontrer l'efficacité peut être dangereux. En fait, les pratiques alternatives elles-mêmes ne sont pas toutes exemptes de risques.

Face A la science

Le principal point faible de la plupart des médecines douces, même les mieux reconnues - comme l'homéopathie et l'acupuncture - est leur absence de références admises par l'ensemble de la communauté scientifique.

Elles font rarement l'objet de tests respectant des procédures exemptes de critiques méthodologiques. Trop souvent la conviction du praticien efface la rigueur. Toutefois, il faut bien reconnaître que les études comparatives ne sont pas toujours faciles à conduire.

Devant cette absence de fondements scientifiques, associée parfois au manque de formation ou de déontologie chez certains des praticiens, il est naturel de recommander aux patients la plus grande prudence. Si le traitement de maladies bénignes par ces médecines ne pose guère de problèmes déontologiques, des examens complémentaires destinés à écarter une pathologie plus grave doivent être faits.

MÉTHODES ET PRATIQUES

On recense plus de 150 méthodes et il s'en crée régulièrement, pour la plupart inspirées de thérapeutiques existantes : les plus courantes sont présentées ici, selon un classement pratique qui peut parfois réunir des pratiques dissemblables, mais dont les principes de base montrent des analogies. On distinguera :

- les traitements par des substances naturelles (plus ou moins liés à la phytothérapie et à ses « plantes qui guérissent »),

 

- les médecines homéopathiques (homéopathie et méthodes proches),

 

- les traitements par applications locales (tels l'acupuncture et la mésothérapie),

 

- les médecines manuelles (par manipulation des articulations),

 

- les traitements par la lumière ou par les sons (héliothérapie, musicothérapie),

 

- les méthodes de diagnostic (iridologie, médecine zodiacale).

Traitements mr des substances NATURELLES

Vitaminothérapie

• Cette méthode entend stimuler l'organisme malade par un apport accru en vitamines, éléments

LA MAGNÉTOTHÉRAPIE

Cette pratique n'a rien à voir avec les magnétiseurs (guérisseurs mettant en œuvre un mystérieux pouvoir magnétique). En fait, la magnétothérapie est une discipline médicale reconnue.

Son objectif est de soulager les douleurs chroniques par l'application de petits aimants. De ce point de vue, elle peut être rapprochée du traitement par électropuncture, qui met en jeu des arcs réflexes anti-douleur.

 

Les lombalgies et les maux de tète répondent bien à cette technique dont l'usage est encore relativement discret, sauf dans quelques services spécialisés dans le traitement de la douleur. Il est déconseillé de pratiquer l'automédication en achetant et en posant soi-même des aimants.

histoire

« MÉDECINES HOMÉOPATHIQUES Homéopathie • Cette pratique a été fondée au XVIII' siècle par Samuel Hahnemann (1755-1843), un médecin allemand qui entendait soigner ses patients selon le principe du « semblable par le semblable ».

• Elle consiste à administrer au malade une substance produisant des effets similaires aux symptômes dont il souffre, mais en quantités infinitésimales, à la suite de dilutions répétées.

La préparation se présente généralement sous la forme de granules conditionnés dans des tubes.

• L'homéopathie se définit ainsi par opposition à l'allopathie, ou médecine classique, où l'on prescrit des produits entraînant des réactions inverses aux symptômes, pour les compenser, et en doses mesurables.

Biothérapie • La biothérapie est une forme d'homéopathie, puisqu'elle repose elle aussi sur le principe du traitement du semblable par le «semblable» et sur la dilution des substances.

• Sa particularité repose sur l'utilisation de matières premières nouvelles (extraits biologiques animaux, bourgeons de plantes, tissus embryonnaires ...

).

Médecine anthroposophique • Issue des travaux du philosophe autrichien Rudolph Steiner (1861-1925), elle propose une vision globale de l'être humain et une approche fondée sur l'analogie et le symbole.

• En médecine anthroposophique, beaucoup de préparations sont issues de l'homéopathie mais utilisées en dilutions décimales (1 goutte de principe actif dans 9 gouttes de solvant).

• Des dilutions homéopathiques sont également prescrites sous forme injectable, mode d'administration peu employé en homéopathie classique.

• Il existe des préparations purement anthroposophiques, comme les métaux « végétabilisés »(extraits de plantes cultivées sur un sol enrichi en métaux).

TRAITEMENTS PAR APPLICATIONS LOCAUS Acupuncture • Cette thérapeutique, née dans la Chine antique, se fonde sur la notion de points d'énergie, distribués de manière très précise à la surface du corps, le long de méridiens, auxquels correspondent les systèmes physiologiques et les organes.

Leur déséquilibre énergétique entraîne la pathologie des organes associés.

• Pour rétablir l'équilibre, l'acupuncteur stimule les méridiens au moyen d'aiguilles spéciales qu'il enfonce dans la peau.

• Le diagnostic traditionnel repose sur la prise du pouls, l'aspect de la langue, 1 et un long dialogue avec le malade.

• Le patient est impliqué de manière très active dans son processus de guérison, et cet aspect psychologique pourrait expliquer les résultats obtenus, parfois spectaculaires.

Mésothérapie • Cette méthode a été mise au point dans les années 1950 par un médecin français, Michel Pistor.

• Son principe est de traiter les maladies en injectant un médicament classique directement sur le lieu de la souffrance ou de l'infection.

• la mésothérapie est surtout utilisée pour traiter des douleurs (migraines, sciatiques), des maladies articulaires (arthrose, tendinite, périarthrite) ou des problèmes circulatoires.

les sportifs y ont souvent recours.

• les résultats en matière d'esthétique, comme la fonte de la cellulite, sont loin d'être les plus probants, bien qu'ils bénéficient d'une très grande publicité.

• Les contre-indications (allergies, intolérances ou interactions médica­ menteuses) sont liées à la sensibilité pharmacologique du patient et aux produits utilisés.

La mésothérapie doit donc être impérativement pratiquée par un médecin, qui demeure le mieux placé pour maîtriser ces problèmes.

En mésothérapie, le principe actif est déposé là -et uniquement là -où il est nécessaire.

Ceci permet, entre autres, de recourir à des doses plus faibles que lors d'une administration par voie générale et de limiter les effets secondaires nocifs.

• Ce mode d'intervention ciblée représente un objectif idéal, mais encore lointain, de la médecine.

En outre, la mésothérapie utilise les mêmes produits pharmacologiques que la médecine classique.

Toutefois, l'injection par des aiguilles trouve rapidement sa limite.

S'il est possible de déposer très simplement un médicament dans une articulation superficielle, il est très difficile, voire impossible, de traiter spécifiquement un organe profond, ou une partie seulement de cet organe.

MÉDECINES MANUELUS Ostéopathie • Cette médecine a été inventée par l'Américain Andrew Taylor Still en 1874.

Selon sa théorie, tous les organes sont reliés les uns aux autres par des « articulations » et la maladie survient lorsque l'une d'entre-elles connaît un dysfonctionnement.

• Contrairement à ce que l'on imagine souvent, ce n'est pas uniquement une médecine des articulations au sens anatomique du terme.

C'est une médecine globale, qui tente de prendre en compte l'intégralité du vécu d'un patient dans la détermination du diagnostic.

• Les traitements sont basés sur des manipulations, dont certaines, spectaculaires, ne sont pas sans risque.

Vertébrothérapie • Cette médecine fut pendant longtemps une forme d'ostéopathie.

• Elle ne s'intéresse qu'à la colonne vertébrale, charpente centrale du corps, et les traitements sont fondés sur des manipulations destinées à remettre les articulations en place.

La vertébrothérapie a popularisé le « cracking », ce craquement inquiétant considéré comme l'on entend lorsque le manipulateur étend une articulation au-delà de son maximum d'amplitude.

Chiropractie • Proche de l'ostéopathie, la chiropractie est une médecine mise au point par le magnétiseur américain David Palmer en 1894.

• C'est une médecine globale dans laquelle les articulations anatomiques jouent un rôle central.

• Elle est également fondée sur des manipulations, mais concerne uniquement les pathologies de l'appareil locomoteur.

Méthode Mézières • Définie par Françoise Mézières à la fin des années 1940, cette méthode de manipulation repose sur des étirements longs et réguliers des muscles pour éliminer les contractures responsables de la douleur et de différents maux.

• Une respiration diaphragmatique (ventrale) est associée à ces étirements pour faciliter le relâchement musculaire.

Cette médecine s'intéresse essentiellement au dos.

Réflexothérapie ·Cette médecine suppose que l'on peut agir à distance sur les organes par l'intermédiaire du système nerveux (système neurovégétatif), en activant des arcs réflexes, d'où son nom.

• À chaque région de la peau correspondrait une zone organique précise et agir sur cette zone reviendrait à agir sur l'organe lui-même.

En activant ou désactivant les arcs réflexes grâce à des massages, la réflexothérapie pourrait venir à bout de bien des maladies.

par des massages.

On n'a pas encore réussi à déterminer quelles connections nerveuses entre la peau et les organes étaient mises en jeu dans cette thérapeutique.

Réflexothérapie faciale, ou Dien Cham Cette méthode est une forme de réflexothérapie appliquée à la face.

Auriculothérapie Cette méthode est une forme de réflexothérapie appliquée uniquement à l'oreille.

Nasosympathicothérapie • Méthode fondée sur le même principe que la réflexothérapie.

La nasosympathicothérapie utilise les zones réflexes des fosses nasales.

• les stimulations sont réalisées à l'aide de stylets ou de coton-tiges spéciaux.

• Des huiles essentielles spéciales sont parfois utilisées en complément.

TRAITEMENTS PAR LA LUMihE OU PAR US SONS Héliothérapie Pour les héliothérapeutes, le Soleil, source de vie sur Terre, est forcément • Si les rayons ultraviolets sont utilisés en médecine classique dans le traitement de certaines maladies de peau, s'exposer longtemps au soleil sans protection ne peut pas être un remède universel.

On risque au mieux un dessèchement de la peau, au pire un cancer cutané.

Chromothérapie • En chromothérapie, les rayonnements lumineux sont associés à des énergies.

En fonction de sa couleur, une lumière est considérée comme « chaude », « froide », « humide » ou « sèche ».

• Les maladies sont classées selon les mêmes types d'énergies : pour traiter un malade, il suffit donc de l'exposer à une lumière de type contraire à celle qui caractérise son affection.

• On peut choisir d'exposer tout le corps, les parties malades, ou encore limiter l'exposition à des points d'acupuncture.

• Selon la logique qui sous-tend la pratique de la chromothérapie, les brûlures et coups de soleil seraient, bien évidemmen� à classer parmi les maladies chaudes et à traiter par des couleurs froides, comme le bleu.

À l'inverse, les troubles circulatoires et articulaires seraient de type froid et régresseraient sous la chaude influence d'une lumière rouge ou jaune.

• La chromothérapie moléculaire est une variante thérapeutique qui associe de manière arbitraire les couleurs à des oligo-éléments.

Ces derniers sont prescrits sous forme de pommades ou de granulés homéopathiques.

Musicothérapie • La musique est susceptible d'influencer notre humeur, c'est une évidence que chacun a pu constater.

De ce fait, elle est capable de soulager 1 ou d'aider un psychothérapeute dans son travail.

Il est indéniable qu'associée à des séances de relaxation, elle possède des effets bénéfiques à court terme sur les petites pathologies liées au stress.

• Par extension, la musicothérapie serait en mesure de soigner des maladies organiques.

Les ondes musicales entreraient« en résonance » avec les oligo-éléments de l'organisme ou bien aurait la propriété de vider ou de recharger le corps en énergie.

· L'iridologie n'est pas une méthode de traitement mais plutôt une démarche diagnostique.

• Pour les iridologues, l'état de l'iris de l'œil reflète très directement la nature et la cause d'une maladie.

Médecine zodiacale • La médedne zodiacale part du principe que notre date de naissance nous rend plus vulnérable à l'attaque de certa ins microbes en fonction de l'influence des planètes et des étoiles.

·Si l'on est convaincu que Mars et Jupiter peuvent influencer une carrière professionnelle et provoquer un licenciement, faciliter une rencontre amoureuse ou au contraire la dénouer, pourquoi ces planètes ne nous rendraient-elles pas malades ? LA MAGNÉTOTHÉRAPIE Cette pratique n'a rien à voir avec les magnétiseurs (guérisseurs mettant en œuvre un mystérieux pouvoir magné­ tique).

En fait, la magnétothérapie est une discipline médicale reconnue.

Son objectif est de soulager les douleurs chroniques par l'application de petits aimants.

De ce point de vue, elle peut être rapprochée du traitement par électropuncture, qui met en jeu des arcs réflexes anti-douleur.

Les lombalgies et les maux de tête répondent bien à cette technique dont l'usage est encore relativement discret, sauf dans quelques services spéciali­ sés dans le traitement de la douleur.

Il est déconseillé de pratiquer l'auto­ médication en achetant et en posant soi-même des aimants.. »

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