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Grand oral du bac : Société LE STRESS

Publié le 05/02/2019

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comme quelqu’un qui gagne, est extrêmement important. Cependant, si ce besoin devient une exigence de tous les instants il s’ensuit parfois un stress permanent.

 

Faire face au stress

 

Il arrive que le stress soit inévitable. Dans ce cas, il existe une solution : vivre avec et essayer d’épargner le plus possible sa santé. Cela implique une évaluation objective de la situation. Il est plus important en effet de savoir reconnaître les signes alarmants : chacun peut tenter de reconsidérer sa vie et essayer de réorganiser ce qui a pu être bouleversé ou rompu.

 

Apprendre à rester calme et à échapper au rythme de la vie moderne est une autre façon de faire face au stress. S’isoler et ne rien faire est un concept souvent étranger à un Occidental, alors que, dans la philosophie orientale, il est essentiel. Se retrouver en toute tranquillité, ne serait-ce que quelques minutes par jour, devrait constituer un exercice régulier. Certaines personnes pratiquent le yoga, la méditation ou s’accordent au moins vingt minutes quotidiennes de contemplation. D’autres se consacrent à la pratique d’une religion, en respectant des exigences et des rites nettement définis. Mais il est aussi possible d’être en harmonie avec soi-même en utilisant tout simplement la respiration et les techniques de relaxation.

 

L’ordre naturel des choses voudrait que nous sachions alterner phases de travail intensif et moments de détente. Mais la vie moderne nous laisse assez peu de temps pour de tels moments. Depuis l’enfance, nous sommes habitués à déva-

loriser le temps de repos. « Ne reste pas assis à ne rien faire » est le refrain constant qui signifie qu’il y a toujours quelque chose à faire. Pourtant, « reste assis à ne rien faire » est sans doute une recommandation, voire un commandement, utile en cas de stress.

 

Un sommeil suffisant est une des conditions essentielles pour vivre sans être stressé. Mais pour beaucoup de gens, il est impossible de décompresser même la nuit. Le cerveau, en hyperactivité, continue à travailler malgré la fatigue et le besoin réel de dormir. Le sommeil profond est pourtant nécessaire.

 

On peut arriver à trouver le sommeil en prenant des leçons de relaxation, en respirant calmement ou en utilisant la visualisation positive (rêverie). La respiration est si importante pour la

À Perdu dans la foule, le citadin éprouve parfois le sentiment d’une perte d’identité. Confronté par exemple à un choc affectif, il peut alors développer une pathologie de stress.

Le sommeil est capital car il permet au corps de reconstituer ses réserves. Les jeunes mères en sont particulièrement conscientes.

relaxation qu’on ne peut la sous-estimer. Lorsqu’on souffre de stress, on est tendu et l’on a du mal à respirer ; or la tension ne peut exister si la respiration est profonde et régulière. Respirer calmement garantit un mouvement naturel du diaphragme. Il est possible d’y parvenir en s’exerçant. Toutefois, il arrive que cette hygiène de vie soit insuffisante face à l’accumulation de facteurs stressants. Dans ce cas, il est indispensable de consulter un médecin qui peut prescrire des médicaments ou orienter son patient vers un psychologue.

« Le stress Toutefois, la sécrétion d'adrénaline n'intervient pas uniquement en cas de stress.

Elle peut, dans certains cas, constituer une réponse positive, voire salutaire, à une situation donnée.

Par exemple, une violente poussée d'adrénaline permet de trouver les ressources ou le courage de faire face à un dan­ ger.

C'est un des facteurs qui permet à un sportif d'accomplir une performance exceptionnelle.

Mais dans la très grande majorité des cas, le stress reste un facteur paralysant dans la vie quotidienne.

Des dangers à tous les niveaux Trop de stress, ou un stress qui tend à perdurer, est souvent extrêmement nuisible.

Il provoque parfois une prédisposition à la maladie en affaiblissant le temps de réaction du système immunitaire.

L'éner­ gie utilisée pour combattre le stress empêche le corps de se défendre dans de bonnes conditions et donc de se protéger contre la maladie.

Une accélération du rythme cardiaque ainsi qu'une tension élevée risquent d'entraîner un durcissement des artères, favorisant l'apparition de maladies cardio-vasculaires.

Une augmen­ tation de l'acidité dans l'estomac, en particulier si la digestion s'est ralentie, déclenche une irritation de la paroi intestinale.

Cela peut dégénérer en un développement d'ulcère gastrique ou d'ulcère du duodénum.

Par ailleurs, de nombreuses maladies de peau sont également liées au stress (eczéma, prurit, psoriasis, etc.).

Lorsque l'organisme est confronté à la pré­ sence d'un virus, tous ces maux l'empêchent de réagir au mieux.

Pour avoir réduit l'immunité à l'infection, le stress prend la forme d'une fatigue musculaire et psychique à long terme.

Celle-ci devient � son tour un facteur aggravant de stress.

Aux Etats-Unis, des recherches ont montré que le stress était lié à l'apparition de certains cancers, comme celui du sein.

Les femmes dont le mode de vie trahit de hauts degrés de stress sont plus sujettes au développement du ::l cancer du sein.

Il est env isageable que le systè-� me immunitaire soit assez endommagé par le g stress pour permettre à des cellules malignes i6 de se déployer.

� En plus de ces effets physiologiques, le stress a d'autres incidences, tout aussi négatives, sur la santé psychique.

Une profonde dépression est la réponse fréquente à un stress qui perdure.

Elle peut instaurer une dépendance aux médica­ ments ou à l'alcool.

Quel que soit son degré de gravité, le stress est potentiellement dangereux et peut même représenter une menace pour la vie.

Le premier pas dans le traitement du stress consiste à rechercher sa source.

Les manifestations et les réactions liées au stress Le stress engendre une grande variété de mani­ festations physiques -frissons, claquements de ! De nos jours, la perte d'un emploi A est de plus en plus fréquente.

En dépit des diverses aides en faveur des chômeurs, le chômage est une épreuve angoissante pour celui qui en fait l'expérience.

C'est une situation qu'il ne peut pas toujours affronter seul.

dents, tremblement des mains, rougeur ou pâleur soudaines- qui sont autant de mécanismes de défense du corps contre la peur.

Ces manifesta­ tions ne sont pas graves même si elles gênent celui qui en est victime.

Certains symptômes de stress sont, en revanche, plus alarmants, en parti­ culier lorsqu'ils prennent la forme de désordres physiques, comme des tics musculaires ou ner­ veux, des maux de tête répétés, des dérange­ ments intestinaux fréquents ou des vomisse­ ments.

Enfin, un fort degré de stress s'accom­ pagne d'effets plus sérieux, comme une perte de l'appétit, un amaigrissement important, l'insom­ nie, l'agressivité, des crises de sanglots, des spasmes et des difficultés de concentration.

La consommation en grande quantité de café, de tabac ou d'alcool sont les moyens courants par lesquels les gens essaient d'échapper à leur anxiété.

D'autres réactions au stress sont repé­ rables à travers le comportement.

Elles peuvent être conscientes ou plus souvent inconscientes.

Dans ce cas, les gens stressés refusent de se consi­ dérer comme tels.

Ils dénient l'existence de faits désagréables, comme une rupture affective ou un échec professionnel.

Soit ils minimisent l'échec en se persuadant qu'ils ne voulaient pas réussir, soit ils compensent en s'impliquant davantage dans une autre direction.

Ce type de déplacement d'activité sert à déguiser l'agression et l'hostilité que le stress et l'anxiété apportent fréquemment.

Les crises de panique Les crises de panique interviennent chez des per­ sonnes soumises à un stress important mais in­ conscientes de cet état.

La prise de conscience de ce fait les désoriente et la peur déclenche la crise.

Dans d'autres circonstances, elle serait perçue comme une perte de confiance en soi, mais pour le sujet stressé, elle prend des proportions alar­ mantes : il peut lui être impossible de traverser une rue très fréquentée, et s'il n'arrive pas à se maî­ triser, ce handicap devient presque insurmontable.

' Dans une société où l'esprit de compétition est érigé en valeur suprême, se retrouver dans l'anonymat des demandeurs d'emploi représente un échec personnel souvent très mal vécu et, de fait, un facteur potentiel de stress.. »

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