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HISTOIRE DE LA MEDECINE (II) PLAN: I.

Publié le 02/10/2014

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HISTOIRE DE LA MEDECINE (II) PLAN: I. D'Apollon à Galien: la médecine grecque II. La médecine au Moyen-Age III. La médecine durant la Renaissance IV. La médecine au dix-septième siècle V. La médecine au dix-huitième siècle VI. La médecine sous la Révolution et l'Empire VII. Médecins des rois, rois des médecins IV. LA MEDECINE AU DIX-SEPTIEME SIECLE. Cette période est marquée, en médecine comme ailleurs, par l'avènement de la raison. Les croyances anciennes sont battues en brèche et les esprits de ce siècle n'accordent foi qu'à ce qui se vérifie, s'analyse et se palpe. La plus grande découverte de ce siècle est, à n'en pas douter, celle de la circulation du sang décrite par Harvey en 1628 dans son ouvrage Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis in animalibus. Né dans le Kent, William Harvey (1578-1657) étudie la médecine à Cambridge puis à Padoue. Il décrit avec précision le système vasculaire de l'organisme, rejetant ainsi la notion de "souffle vital". Certains médecins s'élèvent contre la théorie d'Harvey et ses adeptes "circulateurs", comme Jean Riolan (1577-1657) et Guy Patin (1601-1672) en France, Jacques Primerose en Angleterre ou Hofmann en Allemagne. Mais les "circulateurs" (Dionis et Vieussens en France, Jan de Wale aux Pays-Bas ou Sténon au Danemark) triompheront, notamment grâce à Louis XIV qui, en 1672, chargera Dionis d'enseigner cette théorie en France. La découverte d'Harvey sera complétée par la mise en évidence des vaisseaux lymphatiques en 1622 par Gaspard Aselli à Pavie puis par la découverte du circuit lymphatique par le parisien Jean Pecquet (16221674). Le microscope inventé par Antoine van Leuwenhoek (1632-1723) aux Pays-Bas va permettre aux savants du dix-septième siècle de réaliser d'énormes progrès. Leuwenhoek découvre ainsi les capillaires et les bactéries (1683); puis Marcello Malpighi (1628-1694) décrit pour la première fois chez l'homme les cellules (déjà identifiées quelques années plus tôt par Hooke sur les plantes). Le Danois Sténon (16381686) et le Hollandais Reinier de Graaf (1641-1673) identifient les follicules ovariens en 1673, puis Leuwenhoek découvre les spermatozoïdes en 1677. L'Anglais Richard Lower (1631-1691) montre que le sang veineux devient rouge du fait de son mélange avec l'air inspiré dans les poumons. Il tente également les premières transfusions d'animal à animal, imité en 1667 à Montpellier par Jean-Baptiste Denis qui transfuse un homme avec du sang animal (agneau); bien sûr, l'échec soldera ces tentatives. L'obstétrique devient un peu plus prisée à partir du dix-septième siècle. Louise Bourgeois (1564-1644) est la première à mettre en place un enseignement méthodique pour les sages-femmes, suivie plus tard par François Mauriceau (1637-1704). Le forceps est inventé en Angleterre par Chamberlen. Les descriptions médicales des maladies deviennent de plus en plus précises grâce à certains médecins comme l'Anglais Thomas Sydenham (1624-1689) qui décrit notamment la goutte et la lithiase rénale ou le Hollandais Herman Boerhaave (1668-1738). Le quinquina se répand après 1640 en Occident pour soigner les fièvres, notamment celles dues au paludisme (décrit par Thomas Willis et Giovanni Lancisi qui évoque le rôle des moustiques dans sa propagation et préconise l'assèchement des marais). Toutefois, le quinquina reste inefficace contre la variole et la diphtérie. 1 www.mediprepa.com Baglivi établit l'efficacité de l'ipéca contre les fièvres diarrhéiques. Les autres thérapeutiques varient beaucoup selon l'apothicaire qui les a préparées. La purgation, les saignées, les régimes alimentaires, les ventouses restent à la base de la thérapeutique tout comme l'observation des urines reste à la base du diagnostic. Les hôpitaux se développent pour héberger les pauvres et les infirmes. L'hôpital Saint-Louis voit le jour à Paris à l'initiative d'Henri IV, et Louis XIV décide la création dans les grandes villes d'un hôpital général pour les mendiants, les invalides et les prostituées. Par ailleurs, Théophraste Renaudot (1586-1653), créateur du Mont-de-Piété, développera les consultations gratuites pour les pauvres. On crée dans les Universités des jardins botaniques afin de disposer des plantes médicinales; le premier est construit à Montpellier à l'initiative d'Henri IV et de Pierre Richer de Belleval Les premiers journaux publiant des article...

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