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La médecine de pointe

Publié le 21/08/2013

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Reste à déterminer l'essentiel : dans quels cas la téléchirurgie sera-t-elle utile ? On rêve de l'utiliser dans des régions pauvres en structures médicales, mais c'est oublier un peu vite qu'elles devront être dotées d'un centre de téléchirurgie de pointe, ce qui n'est pas forcément moins onéreux qu'un centre dassique avec des chirurgiens en chair et en os ! Concrètement, la téléchirurgie sera sans doute réservée pour des opérations très spécialisées ne pouvant être réalisées que par quelques chirurgiens à travers le monde. Mais l'équipement et l'entretien d'un centre de téléchirurgie sera-t-il plus économique que de déplacer ponctuellement un malade ou un chirurgien ?

SOIGNER LE FOETUS

La chirurgie foetale est née au début des années 1990. Elle permet de soigner très précocement des malformations qui mettraient la vie en danger ou seraient bien plus difficiles à opérer après la naissance.

Dans un premier temps, il faut sortir le foetus du ventre de sa mère en pratiquant une ouverture dans l'utérus. Ensuite, le foetus est opéré pour réduire sa malformation. Pour finir, les chirurgiens le replacent dans l'utérus, en préservant son environnement (membranes embryonnaires et liquide amniotique), pour qu'il poursuive normalement son développement.

La chirurgie foetale commence à être utilisée pour traiter des malformations cardiaques, l'hydrocéphalie (accumulation de liquide céphalorachidien dans le crâne) ou les malformations du diaphragme (muscle qui sépare les organes du thorax — coeur et poumons — de ceux de l'abdomen — foie et tube digestif). De telles manipulations ne sont évidemment pas sans risque, pour le foetus comme pour la mère. Pour cette

raison, la chirurgie foetale est réservée aux cas les plus sérieux.

« patient a la tête fixée à un appareil stéréotaxique, qui permet au chirurgien de descendre ses instruments jusqu'à la zone d'intervention, grâce à un système de coordonnées en trois dimensions.

Depuis quelques années, on opère également des patients atteints de graves maladies dégénératives, comme la maladie de Parkinson ou la chorée de Huntington.

lors de telles interventions, on tente de remplacer les cellules nerveuses mortes par une greffe de cellules embryonnaires qui vont se différencier en neurones et assurer la fonction des cellules manquantes.

Ces opérations ne sont pas encore très courantes, mais les résultats obtenus se révèlent assez encourageants ; certains patients traités ont vu leurs symptômes s'améliorer significativement.

CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE Cette chirurgie, également appelée cœliochirurgie ou chirurgie laparoscopique, n'a vraiment débuté que dans les années 1980.

Contrairement à la chirurgie classique, l'intervention ne nécessite pas de pratiquer d'ouverture importante dans la peau et les muscles : le praticien accède aux tissus à opérer par une ou plusieurs petites incisions, dans les­ quelles il glisse des tubes lui permettant de positionner ses instruments et de les actionner à distance.

Comme il ne peut pas observer directement la zone à opérer, le chirurgien dispose d'un tube optique, le l11poroscope, qui renvoie l'image sur un appareil individuel d'observation ou sur un écran (et fournit également une source de lumière froide).

les autres instruments sont plus classiques (scalpel, ciseaux ...

) mais ont une forme très fine qui permet de les glisser dans les tubes introduits dans les tissus.

On utilise un à cinq tubes selon les interventions et on injecte parfois du gaz dans les tissus pour que le chirurgien dispose de plus d'espace pour opérer.

les premières interventions chirurgicales effectuées au moyen de cette technique -qui était auparavant uniquement utilisée à des fins diagnostiques (endoscopie)- ont été l'ablation de l'appendice iléo-c. »

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