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La région cervicale et ses maux en masso-kinésithérapie

Publié le 28/08/2014

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La région cervicale et ses maux en masso-kinésithérapie : Le 'cou', la 'région cervicale', comporte schématiquement deux parties : La partie antérieure, appelée « gorge » dans le langage courant, qui est constituée de tissu mou et contient des éléments viscéraux digestifs, , ventilatoires et phonatoires (une partie du pharynx et de l'oesophage, le larynx, une partie de la trachée), endocriniens (la thyroïde et les parathyroïdes) et vasculaires dans la gaine carotidienne. La partie postérieure, ou « nuque » dans le langage courant, est constituée autour du rachis et contient la moelle épinière. Anatomiquement, La région du cou est délimitée en bas par l'extrémité supérieure du thorax, avec en arrière le processus épineux de la vertèbre C7, latéralement les deux articulations acromio-claviculaires et en avant les clavicules et le manubrium sternal. En haut, on délimite cette région par la limite inférieure de la tête, constituée de la ligne nucale supérieure de l'os occipital en arrière, des processus mastoïdes des os temporaux latéralement, et de l'os hyoïde en avant. &l...

« La colonne cervicale étant le segment du rachis le plus mobile, il est aussi le plus fragile , non seulement du fait de sa mobilité, mais aussi de la légèreté de ses structures : il a à supporter la tête, masse de quelque 4,5 à 5,5 kg placée en porte à faux , portant parfois elle-même chez certaines populations de lourdes charges.

Les 7 « petites » vertèbres cervicales , avec leurs ligaments, capsules, tendons et insertions musculaires semblent bien fragiles pour assurer leur rôle de protection.

De plus, le fonctionnement normal de cette colonne cervicale exige que tous ces mouvements se fassent sans porter atteinte à la moelle épinière placée au centre du canal vertébral, et en assurant la vascularisation de la tête et du cou avec des millions de fibres nerveuses passant à travers elle et à travers les trous de conjugaison.

Ce ‘cou’ se révèle ici comme une œuvre d’art subtile, alliant paradoxalement protection suprême et mobilité extrême . La colonne cervicale est donc très sollicitée dans toutes les activités de la vie quotidienne.

En moyenne, la tête effectue 600 mouvements par heure que l’on soit éveillé ou endormi.

Epidémiologiquement , une étude objective que 35% de la population se souvient de façon précise d’un épisode de cervicalgie.

Une autre que plus de 10% de la population cite trois épisodes de cervicalgies au cours de ces 3 dernières années.

En kinésithérapie, on rencontre diverses formes de cervicalgies : Quatre tableaux cliniques peuvent être réalisés ( et peuvent s’associer) : -le syndrome cervical pure (torticolis aigu avec blocage douloureux du cou en attitude antalgique) le plus souvent chronique, -le syndrome du canal de conjugaison (névralgie cervicobrachiale), -le syndrome de canal rachidien (myélopathie cervicarthrosique), -le syndrome du canal transverse (insuffisance vertébrobasillaire).

Sans détailler ici d’avantage toutes ces spécificités, soulignons ici que ces cervicalgies variées présentent toute une symptomatologie de crispation souvent la même .

Une crispation très malvenue lorsqu’on sait que, quelque soit le tableau, une immobilisation complète de n’importe quelle partie de l’appareil locomoteur est délétère et aboutit à une destruction. »

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