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LA RELATION DES MEDECINS AVEC LA MORT DANS L'HISTOIRE I.

Publié le 02/10/2014

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LA RELATION DES MEDECINS AVEC LA MORT DANS L'HISTOIRE I. LE ROLE DU MEDECIN DEVANT LA MORT. Pour essayer de voir ce qui s'est passé autrefois, il nous faut donc faire des grilles d'interprétation de ce qui se passe aujourd'hui. Quand on se pose le problème de la relation des médecins avec la mort, la première question qui vient à l'esprit est "Cela ne nous concerne pas", "Le médecin est là pour soigner le vivant mais il n'est pas là pour s'occuper du mort", "Le médecin est le spécialiste du vivant jusqu'à la mort exclue". Et à partir de la mort, on parle de personnes qui doivent s'occuper de l'individu. Dans la période antérieure c'était quelque chose qui était très nette. Dans les années 1730, il y a eu un édit royal pour obliger les médecins à faire venir les prêtres, quand ils voyaient que leurs patients risquaient la mort, ils ne devaient pas les soigner avant de faire venir le prêtre. Un médecin est coupable, il enfreint la loi si il continue à soigner un patient qui risque de mourir alors que le prêtre n'est pas venu. La mort n'est pas un phénomène simple, c'est un phénomène complexe et il y a une part d'incertitudes, il y a une confusion entre vie et mort. La mort peut être instantanée mais peut être aussi un processus long, un processus de dégradation. Quand atteindra t-on le point de non-retour ? Quand le processus s'étale dans le temps, quand il y a une dégradation progressive, à partir de quel moment, dit-on que la personne est morte ? Il y a donc de nombreux cas où il y a ambiguïté sur la mort. Le médecin qui est le spécialiste de la vie, va être appelé par des gens pour essayer de déterminer ce qu'il y a encore comme vie chez le souffrant. La population a pris l'habitude d'avoir recours pour déterminer si il y a encore des signes de vie. Au médecin de savoir si il y a encore des possibilités de survie. Le devoir d'un médecin dans un premier temps est de pouvoir dire si il est sûr que la personne va mourir, et dans un deuxième tempss si dans cet organisme toujours en vie, on a déjà la possibilité de repérer des signes des caractères inéluctables de la mort. Dans tous ces cas un problème resurgit. Le médecin a comme devoir dans le premier cas, de ne pas laisser la personne perdre la moindre chance de survie, de tout faire en oeuvre pour sauv...

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