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LA VERITE MEDICALE (9) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L.

Publié le 03/10/2014

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LA VERITE MEDICALE (9) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L. Lambrichs Deuxième grande partie "Claude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud: Méthodes et réalités médicales" Huitième partie du livre "Méthode expérimentale et médecine" Jusqu'à présent, on a vu que la pensée scientifique s'est adaptée au domaine du vivant. Mais sommes-nous dans le domaine de la médecine ? s'interroge l'auteur. N'est-on pas plutôt dans la biologie ? Pensée immédiate et médecine: qu'est-ce que la médecine ? Aujourd'hui, la vulgarisation immédiate met en avant les théories au détriment de la pratique. On expose la théorie avant les faits, et ainsi on oublie d'éclairer la médecine sur ses portées et ses limites. Il est vrai que Claude Bernard lui-même montra l'exemple de cette dérive. Dans son Introduction, il expose dans deux longues parties les principes de la méthode expérimentale avant de montrer, dans la troisième, ses applications. Les expériences ne prennent qu'une place d'exemples. Bernard a «une stratégie de communication» (p.340), il met en valeur les théories et, s'il avait mis en avant «ses errances expérimentales», cela aurait «masquer la fécondité des conclusions.» (p.340) La pensée immédiate fonctionne de manière identique ² voir schéma d'Einstein page 341 ² Théories générales ² Propositions déduites de ces théories ² Expérimentation clinique «(..)l'expérimentation est toujours susceptible d'éclairer autrement la nature de ces symptômes et d'entraîner une révision de la théorie.» (p.342) «Mais, précise Lambrichs, la pensée médicale n'est pas toute la médecine.» La pensée médicale est le support théorique rationnel qui soutient et légitime l'action médicale, «le champ de la médecine expérimentale est beaucoup plus restreint que celui des faits (...) jamais la médecine scientifique ne couvrira totalement le champ d'application de la pratique médicale.» (p.342) La pensée médicale doit normalement être corrélée avec une pensée éthique. Organique et spirituel doivent être liés, ce qui n'et pas toujours le cas à l'époque de Bernard et de Pasteur. Deux positions cohabitent: - Pour Claude Bernard: il a un doute métaphysique mais ne pense pas que le discours scientifique et les valeurs chrétiennes peuvent entrer en conflit. - Pour Pasteur: il «ne voit aucune contradiction entre son activité scientifique effrénée qui chercher par tous les moyens à dominer la nature, et sa foi inébranlable en un Dieu bon, créateur de l'univers.» (p.343) ² Position encore chez certains scientifiques actuels, scission entre l'âme - qui appartient à Dieu - et l'organique - qui appartient au savant. Et Freud ? Il a une approche plus matérialiste: «en voyant dans la conception du monde et les religions des<...

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