LA VERITE MEDICALE de L.

LA VERITE MEDICALE de L. LAMBRICHS COMMENTAIRES (3) Il y a des problèmes auxquels il faut réfléchir si on veut pouvoir raisonner convenablement. Il y a trois types de liens entre les mots. LA REPRESENTATION MENTALE DES MOTS. Quand on prononce le mot licorne, nous avons la même image mentale. Il y a donc bien une réalité imaginaire évoquée par le mot. Pourtant la licorne n'est pas un animal qui existe. A certaines époques, nos prédécesseurs croyaient que la licorne existait. Au Moyen-Age, la licorne n'était pas un animal plus bizarre que le rhinocéros ou la girafe... Il y a donc d'autres types de liens entre les mots et la réalité. La réalité peut ne pas du tout exister, n'exister que dans l'imaginaire, n'être qu'un fantasme d'une société ou d'une civilisation. Autre exemple, la sirène est également un être qui n'existe que dans l'imaginaire. Dans l'histoire, cet être a pris des formes multiples puisque la sirène de l'Antiquité gréco-romaine est un oiseau, alors qu'aujourd'hui la sirène est moitié-femme et moitié-poisson. Quand on réfléchit sur la sirène ou sur la licorne, ce qui est intéressant est de revenir sur les fantasmes de l'époque. Est-ce que cette image mentale correspond à la réalité extérieure ? Est-ce que cette réalité extérieure est clairement définie ou doit elle être précisée à chaque fois ? LE PROBLEME DE L'IMAGINATION. Il ne suffit pas d'observer les faits; à partir de cette observation, il faut également essayer de tirer une connaissance pour distinguer une observation scientifique. Page 237, l'auteur nous dit qu'il faut distinguer ce travail d'observation de la connaissance: «Chercher la vérité c'est accepter d'éviter le terrain des fausses évidences. C'est abandonner un prétendu bon sens qui n'est bien souvent qu'un tissu de contrevérités». C'est très souvent le résultat de nos habitudes de pensée, des habitudes de notre groupe, de notre société ou civilisation. Souvent ce n'est qu'un tissu de contrevérités. Il faut comprendre que ce que l'on présente comme la réalité n'est que le résultat de notre jugement. Tout se passe dans notre cerveau. Il y a une opération de reconnaissance dans notre cerveau. Une interprétation des signaux électriques et de leur décharge, et cette interprétation-là, c'est notre jugement personnel. LA SCIENCE ELABORE UN MODELE. La science ne présente pas le monde dans sa réalité mais élabore un modèle. Page 288: la science, ce n'est pas faire le constat de notre mentalité, mais élaborer un modèle dans le cerveau. Ce modèle sert à agir. 1/5 www.mediprepa.com Paragraphe suivant, on cherche un modèle de soi efficace dans un certain contexte. C'est le début d'une réponse. Question page 238: Comment agir le plus judicieusement ? A la page suivante, on donne des exemples où l'on précise assez minutieusement le problème, pour permettre de bien comprendre la question, par différentes approches. On peut reposer le problème d'une autre manière en disant: A quel type de question ré...