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L'alcool et la drogue

Publié le 08/04/2012

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drogue

 

Que faites-vous lorsque vous découvrez que votre enfant se drogue? La réaction des parents à ce sujet varie beaucoup. Ils sont choqués, incrédules, désespérés, irrités, ou accusent les autres d'en être responsables; parfois même, ils rejettent tout simplement leur enfant. Toutes ces attitudes, aussi humaines soient-elles, donnent lieu à une réaction de l'adolescent sur le plan psychologique; une barrière d'hostilité et d'incompréhension s'installe entre les parents et l'enfant.

drogue

« toxiqué, plus il devient dépendant de la drogue: pour lui, la drogue devient une véritab le obsession et, parfois, il doit recourir à des délits pour financer ses besoins.

Parmi les hallucinogènes , citons la diéthylamide de l'aci­ de lysergique ou LSD, la mescaline et la psilocine.

Ce sont des produits qui donnent l'impression de "planer" et qui provoquent des hallucinations.

Mais ces substances peuvent également donner lieu à un état psychotique, qui aboutit à la schizophrénie.

La marijuana est la drogue qui est la plus sujette à con­ troverses.

Dan s certains Etats d'Amérique, son utilisa­ tion est considérée comme un délit mineur, alors que dans d'autres c'est un crime.

Le fait de fumer cette dro­ gue provoque une somnolence, des hallucinations et une perception auditive accrue.

La marijuana pouvant faus- .

ser la perception, il est dangereux d'en fumer avant de conduire une voiture.

Mais, en général, on ne la considè­ re pas comme une substance dangereuse, car elle ne crée pas de dépendance.

Le risque est de recourir à des dro­ gues plus dures après son usage dans la recherche de sensat ions nouvelles.

Les drogues les plus souvent utilisées sont les tranquilli­ sants, en particulier les barbituriques, et les stimulants, dont les amphétamines.

Elles se présentent en général sous forme de pilules.

Pris ensemble, les deux types de substances peuvent produire un état d'euphorie; ainsi, les "Purple Hearts", pilules répandues aux Etats-Unis dans les années soixante, réalisaient cette association.

Certaines personnes s'injectent les drogues, et cette prati­ que peut provoquer chez eux une hépatite d'inoculation.

Aussi bien les amphétamines que les barbituriques créent une dépendance physiologique.

Bien souvent, on ne connaît pas les danger s des barbituri­ ques, et ceux qui en sont conscients ne les soulignent pas suffisamment.

Une dose excessive de barbituriques peut déprimer le centre respiratoire situé dans le bulbe rachi- A gauche: Les risques qu'un jeune devienne alcoolique augmentent si l'alcool est associé à un interdit impo­ sé par le monde des adultes; mais, si on introduit l 'alcool modérément dans le cad re d'un repas familial, les jeunes boiront avec plus de sagesse.

dien et provoquer la mort.

C'est un moyen souvent utilisé pour commettre un suicide.

La plupart des tranquilli­ sants et des sédatifs créent une dépendance physique.

A l'origine, les amphétamines servaient à surmonter la fatigue et furent prescrites pour diminuer l'appétit.

En Amérique et en Angleterre, on les appelle "speed", ce qui signifie vitesse::.

Ce terme est très éloquent pour il­ lustrer les effets de ces substances.

Chez les jeunes, qui s'en serve nt pour rester éveillés, elles peuvent donner lieu à une attitude agressive et violente et à une psychose pa­ ranoïaque.

Nombreux sont les jeunes qui fument.

Les parents par­ viennent difficilement à les convaincre de cesser, surtout si eux-mêmes sont de gros fumeurs.

En faisant appel à la vanité de l'adolescent et en l'informant de la mauvaise haleine, du jaunissement des dents et de la diminution de la résistance dont la cigarette est responsable, on obtien­ dra plus de succè s qu'en lui interdisant tout simplement de fumer.

Au cours des conversations que nous aurons eues avec notre fils ou notre fille au sujet des drogues, nous aurons certainement abordé le cas de l'alcool.

Là aussi, il impor­ te d'avoir une attitude consciente.

Des enquêtes ont dé­ montré que les jeunes qui abusent de l'alcool sont en gé­ néral des enfants de grands buveurs, qui interdisaient à leurs enfants l'usage de l'alcool avant qu'ils eussent at­ teint un certain âge, en général vingt et un ans.

Certaines personnes sont d'avis qu'on éviterait ce genre de situa­ tion si on apprenait aux enfants à boire raisonnablement dans le cadre familial.

Si vous avez de l'alcool chez vous, il est sage de présenter, lors d'occasions parti cu li ères, une bière ou un verre de vin à vos enfants si vous jugez qu'ils sont suffisamment âgés pour tenter cette expérience.

Mais n'imposez pas un veto catégorique.

Il aura pour seul effet d 'enco urager les enfants à boire en clandestini­ té avec leurs amis.. »

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