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Les techniques médicales

Publié le 26/03/2019

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Les techniques médicales

En février 1980 à Wunich, pour la première fois, on parvient à soigner un patient souffrant de: calculs rénaux sans intervention chirurgicale. Les progrès de la médecine passent maintenant par l'utilisation d'appareils de plus en plus perfectionnés.

 

appareil qui sert à détruire les calculs rénaux, le litho-tripteur, produit des ondes

 

qui, générées à l'extérieur du corps, le traversent et agissent sur la pierre rénale de telle sorte que celle-ci se brise en morceaux de la taille d'un grain de sable qui sont ensuite éliminés part les voies naturelles. Le taux de réussite du traitement qui

 

Assistance en cas de défaillance rénale : un appareil moderne dedialyse

dure entre 30 et 40 minutes, est d'environ 90 %. Cette méthode de « lithotripsie extra-corporelle par ondes de choc » (du grec lithos, pierre et tripsein, broyer) est le résultat d'un travail de recherche entamé en 1972 par les urologues munichois Christian Chaussy, Ferdinand Eisenberger et Egbert Schmiedt. Dès lors, on peut soigner des patients souffrant de calculs rénaux sans recourir à la chirurgie.

 

De façon générale, depuis la fin des années 70, les progrès dans le domaine des techniques médicales ont été considérables. Citons par exemple la cardiologie interventionnelle qui permet d'élargir des vaisseaux cardiaques à l'aide d'un cathéter sous contrôle radiographique. En 1977, le pionnier de cette méthode, le cardiologue Andreas Grüntzig, met en pratique à Zurich, cette technique révolutionnaire qui consiste à élargir les vaisseaux grâce

« cédé consis te à pouv oir obtenir des im ages en coupe de toutes les rég ions du corp s, avec un contr aste prononcé permettant de visual iser les parties molle s, sans avoir reco urs aux rayons X ou à l'injection de prod uits de contr aste avec tous les risques attenants.

Des modifications pa tholo giq ues du cerv eau, de la colonne vertébrale et de la moelle épini ère, des vertèbres, du thorax et du cœu r, du bassin, des os, des parties molles et des articula tions, peuvent être localisées très tôt et très précisément grâce à ce procédé de haute définition.

La RMN rem place ou complè te d'a utres procédés de diag nostic comme la ra di ologie trad itionnelle (par exem ple la tomo graphie assistée par or dina teur et l'ar throsco pie).

Elle s'est depuis développée comme une méthode de diag nostic primair e surt out dans les malad ies du système ner veux centra l, en particulier les tumeur s cérébra les.

L'interp rétation des images exige cependan t de ha utes qualifications médicales.

Le déveleppement des tech niques médicales Vers 1950 Betatron Dans le traitement des tumeurs.

on utilise de nouveaux appa­ rei ls de traitement par rayons tel le betatron, un accéléra­ te ur d'électrons.

Les faisceaux d'électrons pénètrent dans les cel lule s cancére uses et les dét ruis ent.

On utilise égale ­ ment des appareils à rayons X.

19 52 Machine cœur-poumon La machine cœur-poumon est pour la première fois utilisée en chirurgie cardiaque.

Le cœur peut ainsi être complè­ tement décroché du réseau sang uin et opéré en toute qu iétude.

Le chirurgien et cardiologue américain Forest Dewey Dodrill, de Détroit, supprime une sténose (rétré­ cissement de la valvule mi tra le gauche du cœur ) grâce à une machine analo­ gue.

Au milieu des années 50, une innovat ion perme t un essor de la valvule , pour aboutir enfin en 1967 à la première transplan tation car diaque sur l'homme.

1960 Hémodia lyse L'hémod ialyse chez les mala­ des du rein est considéra­ blemen t amél iorée.

Grâce à des tuyaux synthétiques qui assurent une connexion per­ manen te entre l'artère et la ve ine de l'ava nt-bras, le branchement au « rein arti­ ficiel >>se simpl ifie.

Années 70 Médecine de soins intensifs La surveillan ce électronique des fonc tions vitales est de grande importance pour la réa nimation chirurgicale.

L'amél ioration des techniq ues de réanimation, de respiration et de nourriture artificielle, in trod uit cependant une nouv elle probl ématique d'or dre éthique : cel le de l' acharnement thérapeutique et de l'interruption des soins.

Années 90 Cœlioscopie Elle perme t sans ouverture l'opération d'organes internes.

Par de petites incisions, on in trod uit dans le corps un cathéter équipé d'une caméra vidéo et de micro-instruments.

Sur un écran, le méde cin contrôle le champ opératoire tout au long de l'interve ntion.

19 80 John S.

Laughlin présente le betatron à Chicago.

Machine cœur­ poumon Salle de réanimation dans un hôpital de San Diego (États-Unis), en 1977 Salle de chirurgie assistée par ordinateur pour la cœlioscopie 39. »

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