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L'ophtalmologie dans l'Egypte ancienne

Publié le 20/10/2013

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Dès l'Antiquité classique, la réputation des méde­cins égyptiens s'étend bien au-delà des fron­tières du pays. Homère en dit quelques mots dans « L'Odyssée «, tan­dis qu'Hérodote affirme, après avoir visité l'É­gypte, que sa population est la mieux portante qu'il ait jamais rencon­trée. Surtout, les Égyp­tiens sont les premiers à diviser la médecine en spécialités. Ainsi, le soleil, qui frappe plus durement que partout ailleurs, donne naissance à une science ophtalmologique réputée.

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« culés de l'Égypte ancienne ? Le dieu apparaît ainsi comme la divinité tutélaire des mé­ decins, et en particulier des oculistes.

Amon a également quelques pouvoirs en la matière puis­ qu'il est parfois appelé « mé­ decin qui guérit l'œil sans médicament, qui ouvre les yeux et les redresse ».

De mê­ me, Isis est capable de rendre la vue aux aveugles.

Quant à l'œil oudjat, porte-bonheur figuré sur de nombreuses peintures, il apparaît aussi sous forme d'amulettes pro ­ phylactiques porteuses d'in­ vulnérabilité et de fertilité.

L'ophtalmologie égyptienne P our répertorier les con ­ naissances ophtalmologi­ ques des anciens Égyptiens, les archéologues possèdent plusieurs sources.

Il y a les textes des auteurs de I' Anti­ quité classique, toujours im­ portants.

Plusieurs gravures et bas-reliefs donnent des in­ formations.

L'étude des mo­ mies, celle des vases ayant contenu des collyres fournis­ sent également de sérieuses indications.

Enfin, la source principale est constituée par les papyrus médicaux, retrou­ vés en nombre, qui tentent de manière encyclopédique d'apporter un remède à tous les maux dont souffraient les Égyptiens.

En 1926, à Gizeh, l'égypto­ logue allemand Junker exhu­ me au cœur de la nécropole des inscriptions funéraires faisant mention de médecins oculistes.

L'un est « directeur et doyen des médecins royaux, ophtalmologiste royal, di­ recteur des maladies intes­ tinales, chef des magiciens et des savants ».

Un autre a le titre de « médecin des yeux du palais ».A proximité, c'est la statue funéraire de l'un de ces praticiens - qui vivait à la cour du Pharaon Pépi 1°' -qui est exhumée.

Parmi les papyrus médicaux les plus fameux, le papyrus de Kahun, probablement ré­ digé sous la XII° dynastie, consacre une place aux affec­ tions oculaires liées aux pro­ blèmes gynécologiques.

Le papyrus Edwin-Smith, dé­ couvert en 1862 à Thèbes, et qui a la particularité de ne faire référence à aucun rituel magique, mentionne plu­ sieurs complications oculaires consécutives aux trauma­ tismes crâniens.

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