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Médecine: Jenner et l'inoculation

Publié le 22/02/2012

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La variole était autrefois considérée comme une maladie mortelle, un véritable fléau pour l'humanité. On retrouve la trace de la première épidémie en Chine en 1122 av. J.-C.Près de 3000 ans plus tard le Britannique Edward Jenner a eu l'idée de recourir au principe de l'inoculation pour lutter contre cette maladie. Aujourd'hui, la variole est quasiment éradiquée. Edward Jenner naît en 1749, en Angleterre dans le petit village de Berkeley, dans le Gloucestershire, où son père est pasteur. Il fréquente le collège et devient apprenti chez le chirurgien local à l'âge de treize ans. Avide de parfaire ses connaissances, il part pour Londres à vingt et un ans afin d'étudier sous la houlette du grand chirurgien John Hunter (1728 - 1793) qui donne des cours publics sur l'anatomie et la chirurgie. Hunter a d'abord été médecin dans la marine avant de devenir l'un des savants les plus en vue de son époque, aussi passionné par l'anatomie que par la chirurgie. Jenner et Hunter, qui partagent un goût commun pour la nature, se prennent d'amitié l'un pour l'autre et échangent une abondante correspondance jusqu'à la mort du chirurgien.Sous la direction de Hunter, Jenner se découvrit une passion pour l'expérimentation.Auparavant, Jenner avait rédigé une étude sur les méthodes d'éducation de la femelle du coucou avec ses petits, ce qui lui a permis d'obtenir une bourse auprès de l'Académie royale de Londres. Au XVIII e siècle, la variole était une épidémie endémique. Elle faisait quelque 2000 victimes chaque année à Londres. Les survivants gardaient ensuite d'impressionnantes cicatrices sur le visage et le corps. En 1721, une première forme d'inoculation est introduite en Angleterre par la célèbre aventurière Mary Wortley Montagu, qui revenait de Constantinople. Elle y avait vu des sujets sains se faire injecter du pus prélevé sur les plaies de patients légèrement atteints. Ce procédé protégeait les nouveaux malades d'une évolution plus sérieuse mais la pratique restait toutefois dangereuse car non maîtrisée. La maladie continuait à se répandre et les victimes se comptaient encore par milliers.Inoculé, le patient devenait à son tour contagieux.

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