Devoir de Philosophie

Médecine: La traumatologie sportive

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

La notion de forme physique recouvre plusieurs réalités. Chez le sportif de haut niveau, elle est associée à la nature de la performance dans la discipline concernée. Chez le sportif occasionnel, elle se confond avec la nécessité de s'adapter correctement à l'effort physique demandé. La médecine du sport s'intéresse à la condition physique des athlètes, mais aussi aux maladies et aux blessures que l'on rencontre en pratiquant une activité physique, du football au saut à l'élastique en passant par le judo. Les blessures rencontrées sont le plus souvent mineures et très proches des étirements et des foulures que soignent les médecins généralistes.

« supérieure à celle requise quotidiennement.

La vogue du "sport pour tous" est parfois à l'origine d'accidents graves : c'est le casde ceux qui participent à des courses d'endurance sans savoir doser leur effort et sans entraînement spécifique préalable. Les risques physiques que l'on rencontre dans l'exercice du sport relèvent de la traumatologie.

On distingue les risques detraumatismes dangereux (boxe, équitation, rugby, trampoline, etc.), les accidents macrotraumatiques avec risques de séquelles(fractures, entorses et luxations à répétition, élongations, claquages, etc.) ; les accidents microtraumatiques à révélation retardéedus à un hyperfonctionnement ou à une surcharge de travail demandés aux muscles, aux ligaments et aux articulations (lésion ducartilage de croissance chez les enfants et les adolescents, surtout au niveau du genou ou de la colonne vertébrale) ; les fracturesde fatigue, les tendinites au bassin, au talon, à la plante des pieds ; les accidents à pathologie à long terme (arthrose). Les muscles et les tendons Il existe plusieurs types de muscles : certains plient les articulations (fléchisseurs), d'autres les redressent (extenseurs) ; ils peuventaussi écarter les membres (abducteurs) ou les rapprocher du corps (adducteurs).

Lors de leur contraction, ces musclesconsomment de l'énergie et dégagent de l'eau, du gaz carbonique et de l'acide lactique.

Après un effort intense, ce derniers'accumule, pouvant provoquerdes crampes ou des courbatures. Dans le cas d'un muscle froissé, d'une foulure, que l'on appelle également entorse, les petites fibres d'un muscle sont abîmées oudéchirées.

C'est généralement le résultat d'une action violente ou inhabituelle.

Lorsqu'un joueur saute pour s'élever, ou quand ilpivote brusquement, c'est précisément le moment où ses muscles sont exposés à la foulure, du fait de la tension musculaireaccrue. Les muscles endommagés ont tendance à se contracter et à enfler, à cause du saignement interne.

Le muscle est moins tonique,parfois douloureux et ne fonctionne pas complètement.

On pose un bandage ou une attelle pour maintenir le muscle.

Celui-ci doitse reposer jusqu'à la guérison complète et la disparition de la perte de tonicité et de la douleur.

Dans le cas d'un muscle coupé, ily a tant de fibres endommagées que le muscle est froissé sur tout son long.

C'est un problème grave, qui nécessite unehospitalisation. Le muscle est attaché aux os par des ligaments que l'on pourrait comparer à des cordes.

Les tendons peuvent être froissés oucoupés, tout comme un muscle.

Les longs tendons des poignets et des doigts sont particulièrement exposés à ces problèmes, toutcomme ceux du jarret et le tendon d'Achille, qui rattache les muscles du mollet à l'os situé derrière la cheville, le calcanéum. Les articulations Les articulations donnent au squelette sa mobilité.

Il en existe plusieurs sortes : celles qui ne bougent pas comme les suturescrâniennes ; celles qui bougent un peu comme l'articulation du bassin ; enfin celles qui se meuvent librement comme l'épaule.

Laforme des os, la musculature et la tension des ligaments déterminent la diversité de nos mouvements.

Une membrane entoure lessurfaces articulaires et sécrète un liquide, la synovie, qui sert de lubrifiant.

Lors d'un choc, ce liquide peut s'échapper, c'estl'épanchement de synovie.

Certaines articulations comportent des disques chargés d'amortir les heurts : ménisques, disquesintervertébraux. L'extrémité des os est maintenue en place par des ligaments élastiques faisant office d'attache.

Normalement, ces ligamentsempêchent les os d'avoir un trop grand débattement, de manière à ne pas déformer les articulations.

En cas de foulure, unarrachement soudain des ligaments stabilisateurs pousse l'articulation trop loin.

La partie touchée enfle et les douleurs augmententen fonction du mouvement de l'articulation.

Les cas mineurs sont guéris avec du repos et une bonne attelle.

Dans les cas plussévères, il existe des risques d'hémorragie interne et de dommage irréversible de l'articulation.

Le patient doit être hospitalisé.

Uneluxation se produit quand l'extrémité d'un os quitte son logement, à l'intérieur de l'articulation.

Dans l'épaule, par exemple, quandla tête de l'humérus sort de l'omoplate, cela déchire le ligament et la capsule située autour de l'articulation, provoquant unedouleur très vive et des dommages internes aux muscles, aux nerfs et aux vaisseaux sanguins.

Du fait de sa très grande mobilité,l'épaule est particulièrement sujette aux luxations. Le genou Le genou est la plus grande articulation isolée du corps humain.

Constamment sollicité, il est souvent victime de nombreuseslésions.

Les fractures surviennent souvent à l'extrémité inférieure du fémur, à l'extrémité supérieure du tibia et de la rotule.

Onnomme "entorse" l'ensemble des lésions des ligaments du genou mais il faut distinguer les simples distorsions ligamentaires de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles