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Médecine: Les virus

Publié le 22/02/2012

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Composés de matière organique semblable à celle de toutes les cellules vivantes, les virus se situent néanmoins à la limite de la vie, car ils ne peuvent assumer seuls la fabrication de leurs propres éléments ni leur reproduction ; pour assumer ces deux fonctions, ils sont contraints de parasiter une cellule vivante. On ne sait pas combien de variétés de virus vivent sur Terre, car plusieurs milliers d'entre eux ont été identifiés et d'autres sont découverts pratiquement chaque mois. Environ 300 virus connus sont dangereux pour l'espèce humaine. Tous les autres se reproduisent en parasitant des bactéries ; quelques-uns contaminent les animaux, de l'insecte au primate, mais sont incapables de s'attaquer à l'homme.

« enzymes.

Ces éléments sont libérés séparément dans le cytoplasme, où ils se réunissent pour recomposer des virus entiers.

Lesnouvelles particules virales sont libérées soit par une ouverture dans la membrane sans détruire l'hôte, soit par l'éclatement et lamort de la cellule parasitée.

Les virus latents peuvent rester cachés pendant plusieurs générations de cellules hôtes, se multipliantavec elles, et se révéler des années après leur pénétration.

La fusion de l'ADN viral avec l'ADN cellulaire est le fondement dugénie génétique et de la thérapie génique, qui utilise des virus non dangereux pour introduire un gène nouveau ou correcteur dansles cellules parasitées. La reproduction des virus à ARN suppose une étape préliminaire : la traduction de leur ARN en ADN par l'hôte.

Seuls lesrétrovirus possèdent leur propre matériel pour cette opération. La défense contre les virus La plupart des virus connus ne parasitent pas l'homme, alors que certains rendent malades des primates, parce que la membranedes cellules humaines ne possèdent pas les sites spécifiques d'accueil que les virus doivent reconnaître et ouvrir pour s'accrocheret se reproduire.

C'est la défense la plus élémentaire. La chronologie des défenses naturelles de l'homme contre une invasion de virus se développe toujours selon trois étapesidentiques.

La réponse initiale qui survient pendant les quatre premières heures n'est pas spécifique du virus mais est une réactionuniverselle contre l'intrusion de protéines étrangères dans le corps.

Elle met en jeu des globules blancs particuliers : leslymphocytes tueurs, ou cellules NK ( natural killers ). La réponse secondaire dure de la quatrième heure au quatrième jour et n'est toujours pas spécifique mais se traduit par lasécrétion d'interférons, médiateurs chimiques libérés par les cellules agressées, qui stimulent à leur tour les lymphocytes tueurs. La réponse tardive qui se déclenche à partir du cinquième jour implique d'autres globules blancs, les lymphocytes T stimulés parla mémoire du système immunitaire.

Elle agit aussi à travers les interférons et les anticorps spécifiques qui viennent se fixer sur lesprotéines virales pour y attirer les cellules tueuses ou les macrophages, éboueurs du corps humain. La lutte antivirale Le principe de la vaccination repose sur la capacité d'un type de virus à faire réagir la mémoire immunitaire enregistrée après unpremier contact avec lui, que le virus soit vivant, tué ou fragmenté en particules inactives. C'est ainsi que sont efficaces les vaccinations contre la poliomyélite, la rougeole, la rubéole, la grippe, les oreillons, les hépatites Aet B, la fièvre jaune ou les encéphalites virales d'Europe et d'Asie.

Des vaccins contre les virus responsables de diarrhées ou desmaladies tropicales, comme la dengue, sont à l'essai. La mobilisation des chercheurs contre le sida a conduit à la mise au point récente des premiers médicaments antiviraux, trèsdifférents des antibiotiques inactifs sur les virus.

Leur action repose sur plusieurs modes différents : ils empêchent l'accrochage surla membrane et l'injection du matériel génétique, interdisent sa lecture ou la transformation d'ARN en ADN, neutralisent lesenzymes virales qui déclenchent la réplication, bloquent la reconstitution du virus à partir de ses éléments séparés. Les prions Un prion n'est pas un virus mais une simple protéine dont les capacités à provoquer une maladie viennent du fait qu'elles sontfabriquées géométriquement en miroir par rapport à la protéine naturelle normale.

Un prion ne contient ni ADN ni ARN niprotéines de membrane, il ne se multiplie pas au sens génétique habituel.

L'apparition ou l'introduction d'un premier prion semblecapable de provoquer l'accumulation d'autres protéines identiques inversées sans que le mécanisme de cette multiplication ne soitconnu.. »

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