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P HYSIOLOGIE D E L A D IGESTION L a digestion est l'ensemble des transformations subies par les aliments ingérés, afin de permettre leur assimilation par l'organisme

Publié le 26/09/2012

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P HYSIOLOGIE D E L A D IGESTION L a digestion est l'ensemble des transformations subies par les aliments ingérés, afin de permettre leur assimilation par l'organisme. Ces transformations sont de deux ordres :mécaniques et chimiques. 1. L ES P HENOMENES M ECANIQUES D E L A D IGESTION. Ils comportent différentes phases, au fur et à mesure de la progression des aliments dans le tube digestif. Ces différentes phases sont : - La mastication - Des phénomènes mécaniques au niveau de l'estomac - Des phénomènes mécaniques au niveau de l'intestin. A . L a m astication. Les aliment subissent au niveau de la cavité buccale un broiement et une imbibition par la salive. Ils forment après ce premier temps l e b ol a limentaire. L a mastication est assurée par les mouvements de la mandibule animé par ses muscles moteurs. C 'est un mouvement réflexe contrôlé par la volonté. B . L a d églutition. C 'est l 'ensemble des mouvements qui font passer le bol alimentaire de la bouche dans l'estomac. Chaque mouvement de déglutition comporte deux temps : - un t emps p haryngien : il est caractérisé par la fermeture des voies aériennes du carrefour aéra-digestif (fermeture des fosses nasales par élévation du voile du palais, fermeture du larynx par abaissement de l'épiglotte) et par la projection du bol alimentaire vers l'orifice oesophagien - un t emps o esophagien : le bol alimentaire chemine dans l'oesophage grâce aux mouvements de sa paroi, les m ouvements p éristaltiques. Ceux-ci comportent une contraction en arrière du bol, faisant progresser celui-ci, et une dilatation en avant, facilitant cette progression. Ces mouvements forment une onde se propageant de haut en bas. L a déglutition est un phénomène réflexe : l'incitation sensitive est déclenchée par le contact des aliments sur l'arrière-gorge le centre de la déglutition est bulbaire, voisin du centre respiratoire, ce qui explique l'arrêt respiratoire pendant la déglutiiton; les voies motrices sont constituées surtout par le n erf pneumogastrique (ou nerfvague, X). C . L es p hénomènes m écaniques a u n iveau d e l 'estomac. Arrivés dans l'estomac, les aliments s'accumulent dans le corps de l'estomac et l'antre gastrique. Ils vont y être soumis à un brassage énergique et de longue durée qui facilite leur mélange avec le suc gastrique. C 'est au niveau de 1' antre que les mouvements de 1' estomac sont le plus intense : ils entraînent les aliments vers le pylore, mais la fermeture de celui-ci empêche tout passage duodénal et provoque le reflux vers l'antre. L e p ylore n e s 'ouvre q ue l orsque le c ontenu g astrique a a tteint u n d egré s uffisant d 'acidité. L 'évacuation de l'estomac ne se fait pas d 'un seul coup : elle est fractionnée, rythmée par l'ouverture et la fermeture régulières et répétées de l'orifice pylorique, permettant ainsi un meilleur mélange des aliments et des sucs duodénaux. L'évacuation gastrique commence en moyenne 20 minutes après le début du repas; elle n 'est terminée que 5 à 6 heures après celui-ci. Les mouvements de l'estomac sont sous la dépendance du système nerveux intrinsèque de l'organe. Ils sont soumis à l 'action du système végétatif : le système parasympathique augmente la contractilité et la motricité de l'estomac et provoque le relâchement du pylore, le système sympathique a l'action inverse. 119 Le vomissement ne dépend que peu de la motricité gastrique. Il est dû à une contraction brusque du diaphragme et des muscles abdominaux avec dilatation du cardia, commandée par un centre bulbaire. D . L es p hénomènes m écaniques a u n iveau d e l 'intestin. Le mélange des aliments et des sucs digestifs dans l'intestin constitue le c hyme a limentaire. Le chyme est soumis également à un brassage par les mouvements intestinaux. Ceux-ci sont de trois o rdres: - des c ontractions s egmentaires aboutissant à l a f ragmentation du chyme - des m ouvements p endulaires favorisant le mélange du chyme avec les sucs intestinaux - des m ouvements p éristaltiques, comparables à ceux que nous avons étudiés au niveau de l'oesophage et qui assurent la progression du chyme. Il existe également en a nti-péristaltiques, alternant avec les certains points du tube digestif des m ouvements mouvements péristaltiques, provoquant le reflux du chyme et facilitant ainsi les phénomènes chimiques de la digestion. Le transit du chyme dans l'intestin s'effectue de la façon suivante: le duodénum est vite traversé en raison de l'intensité des mouvements péristaltiques à ce niveau, le j éjunum est donc atteint en 10 à 15 minutes. Le transit est plus long dans l'iléon et le caecum n 'est atteint q u'en 4 heures environ. Le rectum n 'est atteint qu'entre la 6ème et la 9ème heure. E . L a d éfécation. C 'est l ' expulsion par l'anus des résidus de la digestion. La défécation est un phénomène réflexe : - l'impulsion sensitive est constituée par la distension de l'ampoule rectale par les matières et le contact de celles-ci avec la muqueuse - le centre est situé dans la moelle sacrée - la voie motrice emprunte les fibres para-sympathiques pelviennes, mais l'innervation du sphincter strié de l'anus dépend du système cérébro-spinal, et par conséquent de la volonté (mécanisme de la continence volontaire). I l. L ES P HENOMENES C HIMIQUES D E L A D IGESTION. Ils résultent de l'action successive des différents sucs digestifs sur les aliments. A . A ction d e l a s alive. L a salive est un liquide incolore, filant, composé d'eau, de constitu...

« Le vomissement ne dépend que peu de la motricité gastrique.

Il est dû à une contraction brusque du diaphragme et des muscles abdominaux avec dilatation du cardia, commandée par un centre bulbaire.

D.

Les phénomènes mécaniques au niveau de l'intestin.

Le mélange des aliments et des sucs digestifs dans l'intestin constitue le chyme alimentaire.

Le chyme est soumis également à un brassage par les mouvements intestinaux.

Ceux-ci sont de trois ordres: -des contractions segmentaires aboutissant à la fragmentation du chyme - des mouvements pendulaires favorisant le mélange du chyme avec les sucs intestinaux - des mouvements péristaltiques, comparables à ceux que nous avons étudiés au niveau de l'oesophage et qui assurent la progression du chyme.

Il existe également en certains points du tube digestif des mouvements anti-péristaltiques, alternant avec les mouvements péristaltiques, provoquant le reflux du chyme et facilitant ainsi les phénomènes chimiques de la digestion.

Le transit du chyme dans l'intestin s'effectue de la façon suivante: le duodénum est vite traversé en raison de l'intensité des mouvements péristaltiques à ce niveau, le jéjunum est donc atteint en 10 à 15 minutes.

Le transit est plus long dans l'iléon et le caecum n'est atteint qu'en 4 heures environ.

Le rectum n'est atteint qu'entre la 6ème et la 9ème heure.

E.

La défécation.

C'est l'expulsion par l'anus des résidus de la digestion.

La défécation est un phénomène réflexe : -l'impulsion sensitive est constituée par la distension de l'ampoule rectale par les matières et le contact de celles-ci avec la muqueuse - le centre est situé dans la moelle sacrée - la voie motrice emprunte les fibres para-sympathiques pelviennes, mais l'innervation du sphincter strié de l'anus dépend du système cérébro-spinal, et par conséquent de la volonté (mécanisme de la continence volontaire).

Il.

LES PHENOMENES CHIMIQUES DE LA DIGESTION.

Ils résultent de l'action successive des différents sucs digestifs sur les aliments.

219 A.

Action de la salive.

La salive est un liquide incolore, filant, composé d'eau, de constituants minéraux, de substances organiques (mucine) et d'une diastase, la ptyaline ou amylase salivaire.

La sécrétion salivaire est continue, mais s'exagère au moment des repas par un phénomène réflexe, dont les centres siègent dans le plancher du 4ème ventricule.

Elle est de 800 cm 3 environ par 24 heures.

Outre son rôle mécanique (ramollissement, lubrification du bol alimentaire), la salive commence la digestion des glucides par action de la ptyaline.

Cet enzyme agit sur les sucres complexes, c'est­ à-dire les sucres constitués par de longues chaînes de molécules (amidon, fécule, cellulose, glycogène); il divise ces sucres en composés plus simples, à deux molécules (sucres doubles).

Le résultat de cette action est la formation de maltose surtout.

Tous les glucides sont donc transformés par la salive en sucres doubles.. »

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