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histoire de l'art dissertation

Publié le 04/04/2016

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histoire
Drouhot Laury – élève n°55786 BTS Design d'espace – Histoire de l'art II – devoir n°2 Réflexion sur le thème « Architecture, Image, Narration » L'architecture c'est l'art de concevoir et de construire des bâtiments selon certaines règles empiriques ou scientifiques mais aussi esthétiques. L'image, c'est la représentation plastique ou graphique d'un objet/concept, sur une surface plane en 2D. La narration c'est le fait de raconter un récit détaillé mais c'est aussi la structure générale d'un récit. Au cours de l'histoire, l'architecture et l'image ont souvent été associées car ensemble c'était une manière de valoriser le rôle de Dieu, avec plus d'impact, pour attirer les croyants à lui. Aujourd’hui l'architecture et l'image sont encore associées pour de simples décorations de bâtiments ou pour faire passer des messages mais plus pour mettre en valeur le rapprochement des hommes avec Dieu car nous vivons dans un monde composé principalement de pays laïcs. Le but maintenant c'est de dénoncer, d'informer, d'évoquer les problèmes de sociétés et de l'homme d'aujourd'hui, mais sans parler vraiment de religion. Les préoccupations des gens ont changé. On allie donc l'architecture et l'image pour délivrer un ou plusieurs messages, plus ou moins évident, clair, et la véritable question est ainsi de savoir si c'est l'image le point de départ ou l'architecture, si c'est cette dernière qui renforce une œuvre picturale ou à l'inverse une œuvre qui vient embellir et donner du sens à un lieu. Pour répondre à cela, nous évoquerons tout d'abord l'évolution artistique des liens entre architecture et image en analysant et en opposant les trois &oel...
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« affaires qu'il leur reste.

Ils sont soucieux de leur avenir incertain.

L'artiste utilise la sérigraphie car cela renforce le message qu'il veut faire passer, puisque cette situation dans les années 70-80, concerne des milliers de gens, à cause de la crise en France à la fin des trente glorieuses.

Toute l’œuvre est faite pour accuser la société de voir la situation mais de ne pas agir pour pallier au problème.

La question religieuse est donc ici bien loin.

Pour dénoncer à la vue de tous, en plein Paris, cette situation qui ne peut plus durer, Ernest Pignon- Ernest utilise ainsi le street art. Enfin, nous avons en image, la bibliothèque universitaire de l'école technique d'Eberswade en Allemagne, faite en 1999 par Hergoz et de Mauron, deux architectes suisse, puis décoré en sérigraphie sur verre et sur béton par le photographe Thomas Ruff.

C'est une architecture dédié au savoir, à la connaissance, et les frises sérigraphiques représentent divers sujet (histoire de l'art, aviation, politique,...).

Les seuls éléments qui n'en sont pas recouvert sont les fenêtres pour laisser entrer la lumière.

L'image sur verre permet, la nuit, de valoriser certaines parties de frise par rapport à d'autres.

L'architecture elle même a été pensée pour recevoir cette décoration.

La sérigraphie et le pop art des années 60 d'Andy Warhol, est encore très courant en 1999.

Cela permet de multiplier les images pour en décupler l'importance.

L'artiste veut ici mettre en avant le savoir, l'histoire, la sociologie ou même encore le monde artistique et autre, ce qui correspond bien au lieu : une bibliothèque.

Il n'utilise pas de couleur pour accentuer le côté archive et conservation d'un tel lieu. On remarque très bien ici que tout oppose ces œuvres ; leur époque, leur but, leur philosophie, leur matériaux, leur support et le public visé.

Mais cependant on peut leur trouver des points communs qui sont leur échelle (monumentale) et le fait que le mur, le bâtiment sert dans les trois cas de support. Nous venons de remarquer que l'architecture est le support de l’œuvre et donc qu'elle à deux fonctions .

Elle permet d'inscrire l’œuvre et ainsi d'accentuer sa fonction architecturale, illustratrice, comme nous l'avons vu pour les bâtiment religieux avec l'exemple de la chapelle Sixtine.

Cela permet de transmettre une idée : la fresque est belle donc Dieu l'est aussi et le tout permet le rapprochement entre immatérialité et réel.

Le décor des architectures a longtemps été très important à cause de cela.

Il existe des tas d'autres exemples dans l'histoire de l'art avec le même principe comme la fresque du Dôme de Parme nommé L 'Assomption de la Vierge (1526-1530), car là aussi il y a la contrainte du support voûté.

Ces contraintes étaient très présentes à cette époque notamment à cause du style roman des édifices. Cependant, tout cela a évolué avec les mentalités.

L'art et la décoration de bâtiment ne concerne plus Dieu, la religion ou la décoration de Palais comme cela était le cas avant.

De plus, il y a eu l'arrivée de nouveaux matériaux (collages,...) ainsi l'art s'est développé et à intégrer de nouveaux moyens de communication, d'expressions comme la sérigraphie.

Si l'on reprend donc la bibliothèque universitaire décoré de sérigraphies, on voit que l'artiste, Thomas Ruff expose cette évolution avec les choix d’œuvres et de photos qu'il a utilisé concernant l'histoire, l'évolution des sociétés,...

Avec cet édifice, on est loin des valeurs religieuses du XVIème siècle, car on remarque une parenté avec les Arts&Crafts qui visaient la modernité grâce aux formes simples, aux matériaux plus récent et aussi aux modes de vie nouveaux. Ainsi, s'il n'y a plus la fonction de beauté lorsque l'on unie architecture et art mais qu'on donne à l'édifice choisi une simple notion de support, on se retrouve avec le principe du street art qui ne fait qu'utiliser les murs (choisi avec précision quand même et non par. »

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