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« Toy Story », les jouets neufs du cinéma

Publié le 03/12/2018

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Le cowboy et le robot vont donc lutter pour gagner le cœur de leur propriétaire et établir leur suprématie sur les autres jouets. L'arrogant robot galactique connaîtra un grand coup de blues en découvrant son être-plastique made in Taiwan dans une publicité télévisée : cruelle vérité qui advient par l'image. Toy Story est ainsi truffé d'ironie lucide, de clins d'œil malins, de références cinéphiliques plus ou moins cachées. Mais, en définitive, il n’en reste pas moins fidèle aux lois du spectacle américain : les méchants sont punis, les bons résolvent leurs problèmes et le spectateur quitte le film rassuré, caressé dans le sens du poil. John Lasseter a réussi à faire passer un petit message humaniste sur le respect des différences, plaisantant sur la rapacité aveugle des multinationales (un jouet déclare « Je suis de chez Mattel, enfin d'une petite entreprise rachetée

Proclamé premier film de l'histoire du cinéma entièrement réalisé en images de synthèse, Toy Story a investi les écrans en 1996, suscitant toute une série d'interrogations d'ordre technologique, économique, esthétique et même philosophique.

 

Le film informatisé de John Lasseter annonçait-il la fin du cinéma ? Ou son passage dans le xxr siècle ?

 

Sonnait-il l'heure du chômage pour des milliers d'acteurs, décorateurs, maquilleurs, etc. ? Ou bien ouvrait-il des perspectives infinies pour l'industrie des images ?

 

Quoi qu 'il en soit, la qualité première de Toy Story est de divertir, grâce à des dialogues superbement ciselés et un scénario sans temps morts.

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