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Dictionnaire en ligne: ÉCHOUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉCHOUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de échouer* — Au figuré, rare. Ayant subi un échec. Ils ne surent pas (...) faire triompher la cause pour laquelle ils surent mourir. Cette tentative échouée, vous voyez où en était la restauration anglaise (FRANÇOIS GUIZOT, Histoire générale de la civilisation en Europe depuis la chute de l'Empire romain jusqu'à la Révolution française, 1828, leçon 13, page 32 ). II.— Adjectif. A.— MARINE. [En parlant d'un navire] Qui ne peut plus flotter après avoir touché le fond ou le rivage (par accident ou volontairement). Le grand cerf reste creux comme une vieille frégate échouée (MAURICE DRUON, La Chute des corps, 1950, page 36) : Ø ... le marin oisif pendant quelques semaines dans son port va de temps en temps à bord de son navire échoué, visite sa coque et sa quille, commande une planche ici, une cheville là, une cloison ailleurs, afin de retrouver sa demeure flottante en bon état le jour où l'armateur lui fera signe de reprendre la mer. ALPHONSE DE LAMARTINE, Le Tailleur de pierre de Saint-Point, 1851, page 398. — Par métaphore. Bas-fonds, où grouillent comme dans une mer toutes ces existences échouées, tous ces hommes sans nom et sans bottes, ces originalités submergées et terribles (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1858, page 462 ). B.— Par analogie. 1. [En parlant d'un animal marin] Les animaux échoués meurent très rapidement sans doute parce que les mouvements respiratoires ne peuvent plus s'effectuer (HENRI COUPIN, Animaux de nos pays, Dictionnaire pratique, 1909, page 44 ). Les enfants s'approchaient sans peur comme d'une immense baleine échouée, sans défense, et qu'on allait dépecer (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 398 ). 2. [En parlant d'une personne] Immobilisé dans un lieu comme un moribond. Jamais d'exercice, toujours échoué dans votre fauteuil (ÉMILE ZOLA, La Joie de vivre, 1884, page 837 ). Fréquence absolue littéraire : 562. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 632, b) 873; XXe. siècle : a) 671, b) 978.

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