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Dictionnaire en ligne: ÉPICÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 29/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉPICÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de épicer* II.— Adjectif. A.— 1. Qui est assaisonné d'épices. Un ragoût épicé. (Quasi-)synonyme : relevé; antonyme : fade. Quelques mets salés et fortement épicés propres à exciter l'appétit (PROSPER MÉRIMÉE, Dernières nouvelles, 1870, page 92 ). Un bouillon fortement épicé, poivré et aromatisé (PIERRE-LOUIS MENON, ROGER LECOTTÉ, Au Village de France, tome 2, 1954, page 35 ). — [Suivi d'un complément prépositionnel introduit par de, à] Un grand verre de calvados brûlant, épicé de clous de girofle et de citron (PIERRE MILLE, Barnavaux et quelques femmes..., 1908, page 91 ). Saindoux bien épicé au girofle et à la muscade (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 112 ). 2. Par extension, littéraire. Qui est chargé d'un parfum d'épices. Tu aimes beaucoup leur âme, c'est peut-être aussi la senteur épicée que l'on respire sous leurs aisselles? (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 220 ). Le vent épicé fait rêver d'aventures (ALBERT SAMAIN, Le Chariot d'or, 1900, page 37 ). B.— Au figuré. [En parlant de propos, d'oeuvre littéraire] 1. Égrillard. (Quasi-)synonymes : osé, leste; piquant (familier), salé. Grivet hasarda quelques plaisanteries épicées qui eurent un succès médiocre (ÉMILE ZOLA, Thérèse Raquin, 1867, page 125) : Ø C'était [M. de Beaumesnil] un homme déjà mûr (...) fécond en bons mots épicés qui faisaient rougir agréablement les dames au dessert. OCTAVE FEUILLET, Histoire de Sibylle, 1863, pages 8-9. 2. [Suivi d'un complément prépositionnel introduit par de] Agrémenté (de quelque chose). Il s'exprimait, avec la plus complète insouciance et sans le moindre égard, — le tout épicé de jugements extrêmement originaux et de saillies burlesques (ROMAIN ROLLAND, Beethoven, tome 2, 1928, page 580 ). Fréquence absolue littéraire : 5 Forme dérivée du verbe "épicer" épicer ÉPICER, verbe transitif. A.— Assaisonner avec des épices. Mariette l'avait trop épicé [le lièvre] , reprenait Mademoiselle, je lui dis toujours de faire doux pour mon oncle et pour moi (HONORÉ DE BALZAC, La Vieille fille, 1836, page 325 ). Il [Ondicola] défendit au cuisinier d'épicer davantage les mets, et il proscrivit les sauces (FRANCIS JAMMES, Les Robinsons basques, 1925, page 16 ). B.— Au figuré. Ajouter du piquant à un sentiment, une situation; parsemer de traits égrillards ses propos. Le cornac qui les a amenés folâtre autour d'eux, leur embrassant le ventre, les reins et disant des facéties gaillardes pour épicer la chose qui est déjà claire par elle-même (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1850, page 140 ). Avec juste cette pointe de remords qui épice le contentement (ALEXANDRE ARNOUX, Double chance, 1958, page 17 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6

« pointe de remords qui épice le contentement (ALEXANDRE ARNOUX, Double chance, 1958, page 17 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 2. »

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