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La matière et l'esprit ne sont-ils qu'une seule et même chose ?

Publié le 27/02/2008

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esprit
Epicure, lui, avance l'inverse. Pour lui, aucun immatériel n'existe : l'âme est donc un corps. Le seul incorporel qui existe c'est le vide. Ce matérialisme explique donc que l'âme et l'esprit ne font qu'un dans le sens où tout deux sont des corporels. Cependant, au sein de ces deux théories, un problème se pose. En effet, nous cherchons à montrer que l'esprit et la matière ne font qu'un et pour se faire nous expliquons qu'ils sont deux entités bien distinctes qui s'unissent (1+1=1). Mais cela pose problème, ce sont deux entités que l'on associe, alors cela n'est pas une unité intrinsèque.     II.                Matière et esprit, deux entités bien distinctes.   Pour Aristote, contrairement à Epicure, la matière ne suffit pas à expliquer l'esprit.

 

 

Le sujet invite plutôt à examiner si le monde, la réalité dans son ensemble peut être divisée en deux catégories distinctes, d’un côté les choses matérielles, de l’autre, le spirituel. Autrement dit, c’est la question de la possibilité du dualisme qui se pose ici. Les choses seraient simples si on observait effectivement dans le monde d’un côté la matière, et de l’autre l’esprit. Mais ce n’est pas le cas, et les deux entités souvent se confondent. Ainsi, le vivant est à la fois matière (chair, substance perceptible) et esprit (contrairement à la pierre qui n’est que matière, il est doué de mouvement, voire de pensée)

            Se pose donc la question de savoir s’il est possible et légitime de scinder le monde dans son ensemble, de distinguer d’un côté la matière, et de l’autre l’esprit –c’est la possibilité du dualisme – et ce que cela nous apprend de le faire.

esprit

« déterminer tous les deux.

Mais que l'un et l'autre nous sont connus et existent au sein de cette unité qu'ils créenten s'associant pour produire l'homme.

Ainsi nous éprouvons au quotidien l'alliance, l'union de l'âme et du corps ausein des passions, des sensations que nous avons.

Et « concevoir l'union qui est entre deux choses, c'est lesconcevoir comme une seule.

».

Ainsi nous comprenons bien que ce qui fait que l'esprit et la matière ne font qu'unc'est le fait que, les éprouvant au quotidien comme fonctionnant ensemble perpétuellement, nous les concevions unil'un dans l'autre et réciproquement.

L'âme et le corps sont une seule et même chose tant que l'homme existe et qu'illes éprouve en lui-même comme fonctionnant ensemble.

Descartes pense que le corps est une machine actionnée par l'âme.

Celle-ci est donc le siège de la raison, de laconnaissance et de notre expérience du monde.

Sous le nom de «cogito» ou de Moi, elle constitue un sujetautonome et extérieur au monde, parce qu'il n'est pas soumis à la nature ou à la matière.

Kant reprend l'idée d'unsujet transcendantal.

Pour lui, il faut qu'il existe un moi, un sujet de la connaissance avant que toute connaissanceou expérience du monde soit possible.Le Dualisme de Descartes. Descartes, lui, ne constitue ni un univers sans pensée, ni un monde dereflets.

C'est qu'il ne résoud point a priori le problème des origines (commeLucrèce), et ne considère pas l'homme sans moyens actuels propres (commePlaton).

Il part au contraire d'une situation explorée en un mouvementsingulier qui lui fournit une méthode et la conscience par la méditation.Embarrassé d'hésitations et d'erreurs, Descartes se propose de faire tablerase des opinions communément reçues.

L'instrument de cette expérience estle doute lui-même.

Si, en effet, quelque chose résiste au doute et s'imposedans l'évidence de la raison, cela pourra être le point de départ de laconnaissance.

Aussi le philosophe dirige-t-il d'abord le doute contre les senset les raisonnements (doute méthodique); il lui donne même un caractèrehyperbolique en allant jusqu'à supposer que quelque malin génie voudrait letromper.

Mais le doute permet à la pensée :1° de s'affirmer elle-même existante (Je pense, donc je suis), tout en prenantconscience de son imperfection (le fait de douter);2° de se concevoir essentielle, puisque le jugement d'imperfection suppose lanotion du Parfait présente à chaque effort, donc la marque en nous du parfaitet l'assurance qu'Il est (véracité divine);3° de se distinguer du corps (le penseur sait tout de la pensée avant de riensavoir de son corps); d'où la dualité entre la substance pensante (l'âme,l'esprit) et la substance étendue (la matière, les corps).A partir de cette démarche, une double connaissance est possible : celle dusujet par lui-même, celle de l'objet par le sujet appuyant son investigation sur un mécanisme strict.

(Toute maphysique, dit Descartes, n'est que géométrie).• Qu'est-ce en effet que le sujet? Il est ce qui se pense soi-même; il est conscience, et, dans ce rapport de soi àsoi, s'affirme responsable et libre.

Il se saisit alors, dans son universalité, c'est-à-dire comme raison, conçoit laméthode et pense la loi des corps.• Qu'est-ce en effet que l'objet extérieur? — C'est avant tout de l'étendue, qu'il soit matière brute ou vivante.

Ilne pense rien, ne veut rien, n'a que des propriétés extrinsèques et pourra donc être déterminé par la connaissancedes rapports (grandeur, vitesse, distance...) qui le situent en fonction des autres.

Et l'on comprend comment cetteidée (qui englobe le monde des vivants par la théorie de l'animal-machine) a permis à la science moderne, deprendre son essor.Mais les deux substances (pensée et étendue), qui sont radicalement distinguées en droit, s'unissent en fait chezl'homme, lequel est à la fois conscience et organisme.

Les passions de l'âme par exemple sont liées aux mouvementsdu corps.

L'homme doit appliquer là son attention, et connaître ce lien diffus pour agir sur ses propres passions parle contrôle des mouvements corporels.

On voit donc que le problème pratique de la conduite est d'ordrepsychologique pour permettre l'action de la volonté.

Et c'est pourquoi toute connaissance du monde physique seresserre, et tend de la possession de la nature à une sorte de médecine de l'homme, en vue de lui assurer lamaîtrise de soi, c'est-à-dire le bonheur dans la sagesse. L'esprit n'existe pasLes penseurs matérialistes comme Helvétius, Marx ou, plus près de nous, certains scientifiques nient l'existence del'esprit et de tout ce qui ne se réduit pas à la matière.

Pour 'eux, la conscience n'est que le résultat de processuschimiques.

Par ailleurs, ils pensent que l'on peut avoir une connaissance objective de la réalité et que la subjectivitén'intervient pas dans la recherche et la connaissance scientifiques. "La production des idées, des représentations et de la conscience est d'abord directement et intimement mêlée àl'activité matérielle et au commerce matériel des hommes, elle est le langage de la vie réelle." Marx-Engels,L'Idéologie allemande, 1846.Nos idées ne surgissent pas du néant : elles nous sont d'abord transmises par notre milieu, par nos conditionsconcrètes d'existence.

L'idéologie, ou ensemble des idées propres à un individu ou à un groupe, est déterminée selonMarx et Engels, par leur place et leur rôle dans les rapports économiques.

Ce ne sont pas seulement les idées qui. »

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