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L'année 1956 dans le monde

Publié le 26/02/2011

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   analyse du sujet    • Le sujet porte sur lune des années cruciales de la période couverte par le programme. D'autres sujets du même type ont été posés, dans divers centres, en 1984 : 1945, 1947 ; on pourrait aussi envisager un sujet sur 1968.    • Il ne faut pas chercher à préciser voire à évoquer tous les événements qui se déroulent dans le monde : la réélection d'Eisenhower, la visite de Khrouchtchev et Boulganine à Londres ne sont pas des événements majeurs. Le devoir doit donc être construit autour des deux événements principaux qui singularisent l'année 1956, le choc de la déstalinisation, à l'Est, et la crise de Suez.    • Il convient aussi de consacrer une place plus importante à l'histoire intérieure française. C'est encore le problème algérien qui pèse sur l'ensemble de la vie politique.

« • Naser, héros du monde arabe. • Assouan : le grandiose projet de Nasser pour la construction d'un barrage qui produirait de l'électricité tout enaccroissant la superficie des terres cultivées.

Mais les Américains refusent de financer le projet. • La nationalisation du canal de Suez proclamée par Nasser (juillet).

Nasser entend faire profiter l'Egypte desressources considérables procurées par les navires transitant par Suez.

Il dispose ainsi d'un moyen de pressionconsidérable sur les pays occidentaux dont il contrôle désormais la principale voie d'approvisionnement. 2.

Une intervention militaire réussie • L'attaque israélienne : Nasser voulait interdire l'accès du canal aux navires israéliens.

L'armée égyptienne endéroute. • L'intervention franco-britannique (novembre).

Le prétexte : préserver le canal de Suez.

En réalité le désird'empêcher la « spoliation » de leurs biens et surtout la volonté d'abattre Nasser. 3.

Une défaite diplomatique • Les Soviétiques menacent d'intervenir militairement. • Les États-Unis font pression sur les gouvernements anglais (Eden) et français (Mollet).

Le retrait des forcesfranco-britanniques.

Les États-Unis s'apprêtent à prendre la relève des Franco-Britanniques au Proche- et Moyen-Orient (cf.

la doctrine Eisenhower, en 1957). • Nasser transforme sa défaite militaire en triomphe politique. III.

La France empêtrée dans le problème colonial 1.

La victoire du Front républicain (janvier) • Des élections qui se déroulent principalement autour des problèmes de la décolonisation et de la guerre d'Algérie.Soutenu par le journal L'Express de J.-J.

Servan-Schreiber, le Front républicain groupe les socialistes, des radicauxautour de P.

Mendès France et certains gaullistes.

Il se prononce pour des négociations avec le F.L.N. • Le Front républicain enregistre un succès important ; mais les élections se traduisent aussi par l'étonnante percéedes poujadistes qui recueillent 10 % des voix et s'opposent violemment à toute concession dans les colonies. • G.

Mollet forme le gouvernement qui comprend aussi P.

Mendès France et Alain Savary. 2.

Une nouvelle politique coloniale • Conformément à ses promesses électorales, le gouvernement cherche à établir de nouvelles relations avec lesterritoires de son empire. • L'indépendance est accordée au Maroc puis à la Tunisie (1956). • Le projet de loi-cadre Defferre (1956) amorce l'évolution du statut des territoires de l'Afrique noire et deMadagascar : il prévoit des assemblées locales élues par un collège unique et des conseils de gouvernement,embryons de pouvoir exécutif. 3.

L'imbroglio algérien Les ultras d'Alger et les chefs militaires s'efforcent de saboter les tentatives gouvernementales pour aboutir à unesolution négociée. • Le 6 février, G.

Mollet, en visite à Alger, est pris à partie par la foule qui le bombarde à coups de tomates.

Ilrenonce à installer le général Catroux, jugé trop libéral, comme résident général et le remplace par Robert Lacoste.

Ilmet le « cessez-le-feu » comme préalable à toute élection et négociation, ce que refuse le F.L.N. • Un effort militaire supplémentaire est entrepris : des réservistes sont rappelés en Algérie et le service militaire ducontingent est prolongé.

Désapprouvant cette politique, Mendès France et Savary démissionnent. • L'armée s'impose face au pouvoir politique qui n'ose protester contre certaines méthodes, comme la torture,pratiquées par l'armée au nom de l'efficacité.

Le détournement de l'avion marocain transportant Ben Bella, enviolation des lois internationales, est couvert par G.

Mollet, mis devant le fait accompli. Conclusion. »

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