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L'art depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale

Publié le 26/02/2010

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1945. La Deuxième Guerre mondiale s'achève. La civilisation occidentale sait désormais qu'elle est capable du pire. L'Europe découvre l'horreur indescriptible érigée en système qui a été celle des camps de concentration et d'extermination. Et avec la bombe d'un type que l'on appelle " Little boy ", bombe larguée à Hiroshima par les États-Unis sur ordre du président Harry Truman le 6 août 1945 commence le temps de la terreur atomique. Le procès de Nuremberg qui juge pour crimes de guerre, crimes contre la paix et crimes contre l'humanité, les dignitaires nazis entre le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946 n'est peut-être qu'un exorcisme. Les ruines qui couvrent l'Europe sont aussi celles de sa conscience. L'absurde y devient une philosophie. Les fascismes puis la guerre ont contraint des architectes comme Gropius, des peintres comme Masson ou Ernst, des compositeurs comme Schoenberg à l'exil aux États-Unis. Les langages qu'ils ont élaborés, les défis qu'ils ont relevés, repris par les artistes américains, se sont métamorphosés. Dans la foulée du plan Marshall qui permet, à partir de 1948, au vieux continent ruiné de se reconstruire, les débats qui sont ceux de l'École de Paris commencent d'être pour la peinture moins lourds de conséquences que l'expressionnisme abstrait de l'École de New York. Si c'est à Paris que se fonde Cobra dont le nom combine ceux des villes de COpenhague, de BRuxelles et d'Amsterdam, c'est le Pop art qui invente aux États-Unis un langage universel.

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