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Dans quelle mesure peut-on dire que "je" est un autre ?

Publié le 31/01/2004

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q       Mais Hegel montre également que celui impose son pouvoir peut devenir dépendant de ceux qu'il asservit, et que l'esclave devient par son travail même indépendant du maître : conflits et contradictions ne sont pas figés, ce sont les moteurs mêmes des transformations de la conscience et de celles de l'histoire... 2.       Qui suis-je ? A ~ Ambiguïté du terme même d'identité. q       Il n'est donc pas évident de définir l'identité de celui qui change au cours du temps, et qui n'est lui-même qu'à partir de sa relation avec autrui. q       Le terme d'  « identité » porte d'ailleurs en français la trace de cette faculté, puisque le mot signifie à la fois les caractéristiques individuelles susceptibles d'identifier une personne en la distinguant des autres. B ~ Le jeu des identifications. q       La façon dont l'enfant est désiré, nommé, le jeu des relations familiales, les identifications affectives et culturelles, conscientes et inconscientes, font que l'identité de chacun est constituée de multiples sédiments empruntés à d'autres. q       L'un des enjeux de la maturation psychique est d'ailleurs l'individuation, la capacité à se différencier réellement d'autrui et de devenir relativement actif, lucide et responsable, dans la société qui est la sienne. C ~ L'altérité.

« les caractéristiques individuelles susceptibles d'identifier une personne en la distinguant des autres. B ~ Le jeu des identifications. q La façon dont l'enfant est désiré, nommé, le jeu des relations familiales, les identifications affectives etculturelles, conscientes et inconscientes, font que l'identité de chacun est constituée de multiples sédimentsempruntés à d'autres. q L'un des enjeux de la maturation psychique est d'ailleurs l'individuation, la capacité à se différencierréellement d'autrui et de devenir relativement actif, lucide et responsable, dans la société qui est la sienne. C ~ L'altérité. q L'altérité, ou reconnaissance de la différence, est ainsi en relation avec la singularité, qui implique l'autonomie.Je ne peux être sujet de ma propre existence, c'est-à-dire assumer mon identité d'être conscience, que si jereconnais d'une part l'altérité du monde, la différence entre existence naturelle et existence consciente ; etd'autre part l'existence d'autres êtres conscients, tout aussi libres que moi, et qui sont ainsi à la fois semblablesà moi et différents de moi. q L'existence consciente est ainsi amenée à reconnaître la liberté comme valeur.

Le respect de la libertédevient l'exigence d'une existence consciente qui reconnaît et accepte l'altérité de l'autre être humain. Ø L'individu est l'élément d'un ensemble (pas forcément humain) ; c'est la désignation d'une unité (sans jugement de valeur particulier).La personne est un terme qui s'applique à l'individu humain, en général poursouligner sa qualité d'être conscient et libre, digne de respect et sujet de droits. Ø La personnalité tente de désigner la singularité d'une personne donnée, dans ses caractéristiques propres. Ø Particulier : ce qui ne concerne qu'une partie des individus d'un ensemble – partie qui comporte donc une caractéristique qui la distingue d'autres traits possibles (par exemple la culture basque ou la culture bantouesont des cultures particulières ; avoir une chevelure rousse est une particularité qui distingue de ceux qui sontblonds ou bruns). Ø Singulier : le jugement singulier s'applique à un sujet dans toute son extension, comme le jugement universel, mais il exprime une particularité ; il est donc la synthèse de l'universel et du particulier (exemples :Socrate est un homme ; les caractéristiques de telle culture – singulière – dans l'ensemble des cultures humaines).. »

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