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Exposé d'Histoire Contemporaine : Le Pacifisme en France durant l'entre-deux-guerres

Publié le 11/09/2011

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Originaires de la classe moyenne pacifiste, les Anciens combattants se regroupent à travers différentes organisations politiquement opposées mais partageant tous ce même traumatisme, celui de la guerre et de ses horreurs. Ils seraient environ 5 millions d’hommes d’après les statistiques de 1935. Ce mouvement de masse distingue trois grandes organisations : on trouve à l’extrême gauche, à tendance communiste, l’Association Républicaine des Anciens Combattants (l’ARAC), au centre gauchiste, l’Union Fédérale (UF) et à droite, l’Union Nationale des Combattants (UNC). 

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« « Ces joujoux là vois tu, rappellent trop la guerre Les chagrins et les deuils que l'on voit ici bas Ils ont trop faitpleurer les cœurs des pauvres mères Dont les enfants sont morts en jouant aux soldats ». Ou encore, la chanson populaire, Les Buttes Rouges, écrite par Montéhus en 1919 et mise en musique par GeorgesKrier, qui a été reprise bon nombre de fois, notamment par Yves Montand, Claude Vinci, Marc Ogeret, Renaud...etc.C'est une des chansons pacifiste anti-guerre la plus connue, elle est souvent identifiée à toutes les répressionsouvrières.

L'auteur cite les collines de la Champagne qui sont rougies par le sang, ces collines sont comparées à laButte de Montmartre qui, elle, est calme et paisible.

Montéhus précise que là où les vignes recommencent àpousser, reposent les victimes de la guerre.

De plus, il dénonce les auteurs de la guerre, qui eux, ne meurent pas etrecommencent toujours le même processus, celui de vouloir faire la guerre.

Ceci explique le contraste entre la valselente de la musique et les paroles.B) - Le mouvement des Anciens combattants durant l’entre-deux-guerres : Originaires de la classe moyenne pacifiste, les Anciens combattants se regroupent à travers différentesorganisations politiquement opposées mais partageant tous ce même traumatisme, celui de la guerre et de seshorreurs.

Ils seraient environ 5 millions d’hommes d’après les statistiques de 1935.

Ce mouvement de massedistingue trois grandes organisations : on trouve à l’extrême gauche, à tendance communiste, l’AssociationRépublicaine des Anciens Combattants (l’ARAC), au centre gauchiste, l’Union Fédérale (UF) et à droite, l’UnionNationale des Combattants (UNC).Ils entretiennent tous la mémoire de la guerre à travers la pratique culturelle et sociale des commémorationsauxquelles prime la volonté de paix d’où la référence briandiste de ces mouvements.

Cette volonté est pratiquéedans une pédagogie rappelant l’horreur et l’importance du sacrifice de ces morts pour la France afin d’éviter toutenouvelle guerre et d’entretenir cet esprit de « Der des Ders ».

C’est donc à travers les monuments aux morts, érigésprincipalement dans les années 1920 par le soutien financier de ces associations, et les cérémonies officielles du 11novembre et du 14 juillet, qu’ils célèbrent toutes ces victimes de la Grande Guerre.

Mais les monuments aux mortssont les lieux de mémoires spécifiques ou se recueillent tous les Anciens combattants mais aussi le reste de lacollectivité pour rendre hommage à ces morts, ce qui atteste alors d’une piété civique et laïque.Ainsi, selon l’historien français Antoine Prost, le mouvement des anciens combattants est d’avoir établie unevéritable culture pacifiste dans l’entre deux guerres tout en favorisant la stabilisation du régime républicain et enprotégeant les classes moyennes des idéologies nationalistes et fascistes. C) - L'esprit de Paris, un premier pas vers le pacifisme au lendemain de la guerre : La Conférence de la Paix a eu lieu à Paris, la capitale française.

Ce fut une conférence internationale, organisée parles vainqueurs de la Grande Guerre.

Elle débuta le 18 janvier 1919 et s'acheva en août 1920.

Son but était denégocier des traités de paix entre les Alliés et les vaincus.C'est ainsi que la Conférence de la Paix donna naissance le 28 avril 1919 à la Société des Nations, introduite par leTraité de Versailles de 1919.

La SDN était un projet amorcé par des initiatives antérieures afin de conserver la paixen Europe après la Première Guerre Mondiale, et prévu par le président américain Wilson dans son quatorzième point.Son siège est à Genève à partir de 1920, dans le Palais Wilson, puis dans le Palais des Nations.

Elle est remplacéeen 1945 par l'Organisation des Nations Unies dit ONU.Toutefois, en dépit du fait que le principal pionnier soit le président américain, les États-Unis ne font pas partie decette association.

En effet, Le Sénat américain, s'étant opposé à la ratification du Traité de Versailles, a par lamême occasion voté contre l'adhésion des États-Unis à la Société des Nations.Malgré l'abandon des États-Unis, les 32 États fondateurs voient l'arrivée de 13 états neutres pour la plupart – l'URSSn'y entrera qu'en 1934.

Cependant même si son but est d'assurer la paix par le règlement de litiges, la SDN ne peutpas assurer une totale « sécurité collective » puisqu'elle ne dispose pas de moyens militaires mais juste de simplessanctions économiques.

Les Français ont une place importante et pèsent sur les décisions de la SDN.En effet, la création s'est faite lors du Traité de Versailles, en France, et le Pacte de la SDN fut rédigé du 3 févrierau 11 avril 1919 à l'Hôtel de Crillon à Paris.

La France faisait alors partie des quatre membres permanents de la SDN,avec le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon.

De plus, de 1933 à 1940, Joseph Avenol, haut fonctionnaire et diplomatefrançais, occupa la place de Secrétaire Général des Nations Unies.Toutefois, de par la résolution de conflits, son soutien économique en Europe orientale, et son action auprès desréfugiés, la SDN mérite d'être reconnue et d'être plus puissante même si l’absence des puissances américaines etrusses pèse d’avantages sur l'avenir de la SDN. D) - Briand, « l’apôtre de la paix » : C'est pourquoi, Briand, ministre des Affaires Étrangères français de 1923 à 1929, considéré comme « l'apôtre de lapaix », maintient d'excellentes relations avec le secrétaire d'État américain, Kellogg.Aristide Briand est né le 28 mars 1862 à Nantes et est mort le 7 mars 1932 à Paris.

Il était un homme politique et ungrand diplomate français qui a occupé de hautes fonctions au sein du gouvernement français.

En effet, il fut onzefois Président du Conseil et vingt fois ministre.

Ce personnage phare de l'entre-deux-guerres a reçu le Prix Nobel dela Paix en 1926 pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne et d'une paix durablerésultant de négociations librement consenties.Avec Kellogg, il crée le Pacte Briand-Kellog en août 1928, dans lequel 65 pays font leur adhésion.

Ce pacte déclaraitla guerre comme « hors-la-loi ».

Les deux premiers articles du traité manifestent bien cette volonté de résoudre lesconflits pacifiquement et de n'avoir en aucun cas recours à la guerre :. »

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