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L'histoire et la géographie du Vietnam ou Viêt-Nam ou Viêtnam

Publié le 22/02/2012

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histoire
La République Socialiste du Viêt-Nam rassemble l'ancienne République Démocratique du Viêt-Nam (Viêt-Nam du Nord) et l'ancienne République du Viêt-Nam (Viêt-Nam du Sud). Le pays fut divisé après la défaite des français devant les nationalistes communistes en 1954. Une longue guerre civile s'acheva par la victoire des communistes du nord en 1954 et la réunification du pays fut proclamée au milieu de l'année 1976. Géographie : Le Viêt-Nam s'étend sur une superficie de 329.560 kilomètres carrés (127.207 miles carrés) et se trouve en Asie du sud-est. Le pays possède un littoral d'environ 2.317 kilomètres de long dont la plus grande partie fait face à la mer de Chine méridionale. Les pays limitrophes sont: la Chine, le Cambodge et le Laos. Ces deux derniers formaient avec le Viêt-Nam l'ancienne Indochine Française. Le nord du Viêt-Nam est relativement montagneux, surtout à l'extrême Nord et au Nord-Ouest. Le fleuve Rouge (Song Hong long), long d'environ 1.167 kilomètres, prend naissance dans la province chinoise de Yunnan et constitue le fleuve principal du nord du pays. La plus importante région de basses terres se trouve dans un delta formé par les alluvions du fleuve Rouge à l'endroit où il pénètre dans le Golfe du Tonkin. Le fleuve traverse Hanoi, la capitale. Depuis plus de 2.000 ans, les plaines du Tonkin, considérées comme le berceau de la civilisation vietnamienne, ont été le cadre d'efforts considérables visant à contrôler les variations du niveau de l'eau par la construction de digues et de canaux. La plus grande partie méridionale du pays est constituée de plaines plus étendues encore que celles du Nord et crées par le fleuve du Mékong (Song Cuu Long) et par ses différents affluents. Au nord d'Hô Chi Minh-Ville (l'ancien Saigon) le paysage, avec ses montagnes boisées, devient plus varié et vallonné. La largeur du centre du Viêt-Nam est variable mais n'atteint que 56 kilomètres de large dans sa partie la plus étroite. Une étroite bande de terre constitue son littoral alors que le reste de celui-ci est, ailleurs, composé de vastes plaines côtières.
histoire

« l'influence de la civilisation chinoise.

De nombreux traits culturels européens y ont également été instillés par plusd'un siècle de domination française.

Les Vietnamiens continuent néanmoins de rester fidèles à leur propre culture àtravers des coutumes aussi importantes que le respect de la famille ou les rites entourant le culte des ancêtres.Bien que la population soit composée à 90% de Vietnamiens, elle englobe également quelques minorités.

La plusimportante d'entre elles est la communauté formée par les Chinois.

Celle-ci rassemble environ 4,1 millions depersonnes et représente près de 7% de la population totale.

Elle est surtout concentrée dans les zones urbaines et,en particulier, dans le secteur de Cholon à Hô Chi Minh-Ville.

Les Chinois ont joué, durant de longues années, un rôleessentiel dans l'économie vietnamienne en occupant des fonctions importantes dans le commerce du riz et de lafarine, dans le secteur des biens immobiliers, de la banque, des commerces, des docks et des exploitations minières.Vient ensuite la communauté minoritaire rassemblant les deux principaux groupes ethnolinguistiques - Malais-Polynésiens et Khmers - que l'on désigne collectivement sous le nom de communauté des Montagnards.

A travers lesdifférentes régions montagneuses du pays, on dénombre en effet plus de 25 tribus possédant leurs propres cultureset leurs dialectes.

La dernière minorité est formée par les Khmers et les Cambodgiens.

Celle-ci regroupe environ 1million de personnes concentrées dans les provinces du Sud, à proximité de la frontière cambodgienne, et dans ledelta du Mékong.

Ce sont, pour la plupart, des fermiers.

La politique adoptée par le gouvernement préconisel'assimilation des minorités à la culture principale.

Afin de renforcer le contrôle exercé sur les minorités, on tente d'yintroduire des Vietnamiens de souche.

Comme nous l'avons mentionné plus haut, le gouvernement incite lesminorités à émigrer.

Les personnes d'origine chinoise se voient refuser l'accès au système éducatif et au marché del'emploi officiel.

Les trois principales religions sont: le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme.

Le bouddhisme futintroduit au Viêt-Nam par la Chine au IIe siècle avant J.-C.

et rassemble le nombre d'adeptes le plus important.Environ 32 millions de Vietnamiens pratiquent le bouddhisme, la plupart d'entre eux suivent la doctrine bouddhique duMahayana.

Les deux courants bouddhiques, le Mahayana et le Theravana, sont en effet tous deux pratiqués auViêt-Nam.

Les bouddhistes Theravana sont surtout représentés par les Khmers Kroms.

Au nombre de 900 000, ceux-ci vivent dans le Sud et le Sud-Ouest du Viêt-Nam.

C'est parmi eux, alors qu'elle se trouvait au Cambodge, quel'armée vietnamienne puisa ses interprètes et les membres du gouvernement qu'elle mit en place dans ce pays.

Leconfucianisme exerce son influence sur le système social.

Les règles régissant les relations sociales, le culte desancêtres, et la structure patriarcale de la famille dérivent directement de cette religion.

Le catholicisme fut introduitau Viêt-Nam au XVIe siècle et pris un véritable essor pendant la domination française.

De nos jours, cette religioncompte 2 millions d'adeptes.

Si la religion et la pratique du culte sont autorisées par le gouvernement, celui-ci limiteen revanche les conversions et l'expansion religieuse.

Selon les rapports, l'Eglise catholique étant la principale ciblede la surveillance exercée par le gouvernement, le nombre de ses adeptes a commencé à diminuer.

Depuis 1975, lesautorités gouvernementales ont tenté à plusieurs reprises d'intimider et de faire supprimer les leaders bouddhistesMahayana.

Des temples ont été fermés et des moines envoyés de force dans des camps de rééducation.

Levietnamien est la langue officielle du pays.

Il s'agit d'une langue monosyllabique appartenant à la famille des languesKhmères.

Le vocabulaire comporte de nombreux emprunts au chinois.

Le thaïlandais, le sino-tibétain et le miao-vaosont les autres langues parlées les plus courantes.

Autrefois largement répandu, l'usage du français est tombé endésuétude.

En raison des interventions américaines dans les affaires vietnamiennes, la pratique de l'anglais n'est pasencouragée.

Le russe est, quant à lui, assez répandu suite aux longues années de coopération et de soutienéconomique entre l'Union Soviétique et le Viêt-Nam.

Le système éducatif vietnamien est universel et rend obligatoirela scolarisation des enfants entre 6 et 11 ans.

Il a connu quelques modifications depuis la réunification du pays.Celles-ci concernent essentiellement l'utilisation de nouveaux textes scolaires dans le Sud afin qu'ils soientconformes à ceux utilisés dans le Nord.

Dans le sud du pays, de nombreux enseignants ont été contraints departiciper à des programmes d'endoctrinement politique.

Les écoles privées sont sous le contrôle du gouvernement.L'année scolaire s'étend de septembre à mai.

L'éducation primaire et secondaire est dispensée dans plus de 12.600écoles, par 566.000 enseignants et suivie par 15,8 millions d'étudiants.

Au milieu des années 80, on recensait plusde 80 établissements d'enseignement supérieur où 160.000 étudiants étaient immatriculés.

Les services de santé etles équipement sanitaires ont été rénovés et agrandis afin de compenser les dégâts causés par la guerre.

Le budgetalloué par le Viêt-Nam aux services de santé est totalement insuffisant.

On estime que seulement 15% de lapopulation utilise de l'eau potable.

Le gouvernement est parvenu à éradiquer les principales maladies comme latuberculose, la variole, la malaria, la lèpre et la peste bubonique.

Au début des années 90, le pays était dotéd'environ 11.000 hôpitaux et de 14.000 médecins.

La cuisine vietnamienne a été influencée par les cuisines chinoise,thaïlandaise et française.

La sophistication de la gastronomie vietnamienne pratiquée par la haute société rivaliseavec celle de la Chine et de la Thaïlande.

De nombreux plats sont servis nappés d'une sauce composée de poissonfermenté appelée le "nuoc mam".

Le riz constitue l'aliment de base de l'alimentation, il est souvent servi accompagnéde légumes verts et entre dans la composition de nombreuses soupes.

La riziculture est pratiquée partout où celaest possible.

En plus du riz, le régime alimentaire est composé de maïs, de patates douces et de manioc.

Denombreux Vietnamiens font pousser leurs propres fruits et légumes.

La consommation de viande est réduite auxpériodes de fêtes et de sacrifices.

Le poisson frais ou séché est, toutefois, très facile à trouver.

Le piment rougeépice la plupart des repas sous une forme ou sous une autre et, occasionnellement du maïs bouilli est consommé enguise de snack.

Dans la plaine côtière du Centre méridional et aux frontières du Cambodge, l'agriculture ahistoriquement privilégié les cultures maraîchères par rapport à la riziculture.

Economie: Le Viêt-Nam a été classéparmi le groupe des 37 pays aux faibles revenus par la Banque Mondiale.

Il possède une économie centralisée etplanifiée par le gouvernement où le secteur public est largement prédominant.

On ne dispose que de raresstatistiques concernant le secteur des finances ou celui de la production car aucune information les concernant n'aété communiquée aux organismes étrangers.

Le produit national brut et le revenu par habitant ont respectivementété estimés en 1982 à 9 milliards de dollars et à 175 dollars.

L'économie a été marquée par différentes phases dedéveloppement visant à éliminer le capitalisme, à renforcer le contrôle et la planification économique exercés parl'Etat et à faire face aux faibles ressources du pays et à son endettement.

Les efforts concernant la redistributiondes terres au nord du pays ont été accompagnés par plusieurs tentatives visant à mettre en place un mouvement. »

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