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L'industrie de la République fédérale allemande.

Publié le 07/03/2011

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• La présence d'un grand carrefour de communications et d'un tertiaire commercial et financier de haut niveau ont permis la croissance rapide d'une puissante industrie de transformation orientée notamment vers des biens d'équipement très élaborés (Francfort, Mannheim-Ludwigshaven, Stuttgart).    La canalisation du Main et sa jonction avec le Danube laissent prévoir l'extension d'une zone d'influence vers le sud-est.   

« gros établissements (chimie, sidérurgie).

Mais les industries de pointe préfèrent actuellement multiplier des unitésplus souples et de taille modérée.

Dans les deux cas, la productivité est une des plus élevées du monde. • Concentration verticale (intégration), horizontale et diversification (1) ont donné naissance à des groupesindustriels puissants disposant de grosses ressources financières et de technologies complémentaires.

Leur tauxd'autofinancement est élevé.

Ces groupes s'appuient sur d'efficaces réseaux internationaux de sous-traitance. • Les konzerns, épaulés par les banques, constituent de véritables empires.

Les réseaux de participationsfinancières, outre des filiales communes à plusieurs sociétés, sont gérés par une société qui les coiffe.

L'imbricationet la complémentarité des intérêts, la rapidité avec laquelle se font et se défont ces véritables puzzles commerciauxet industriels permettent de contrôler efficacement le marché de certains produits. 2.

Une cohésion sociale renforcée par l'action des pouvoirs publics • La politique de cogestion a rendu plus aisées les mesures de rationalisation dans l'industrie.

Celles-ci ont été prisesassez tôt pour éviter de grandes crises sectorielles et des licenciements massifs. • Les dépenses de l'Etat et des lânder favorisent l'industrie allemande qui bénéficie de contrats de recherche, de laqualité des services publics, d'un soutien sur les marchés extérieurs. • La structure fédérale facilite la décentralisation des décisions et une bonne utilisation des capacités humaines etéconomiques du pays. 3.

La présence d'importantes réserves de houille et de lignite doit à nouveau être considérée comme un avantage • C'est encore un charbon cher, en partie subventionné par l'État, surtout dans le bassin de la Ruhr. • Cependant cette exploitation, qui assure 30 % des besoins en énergie en RFA, permet d'atténuer la dépendanceet les fluctuations de prix venant de l'étranger. • La houille peut devenir une nouvelle source de richesse industrielle par le développement de procédés degazéification.

III.

Une production dominée par les biens manufacturés à forte valeur ajoutée et tournée vers l'exportation 1.

L'industrie allemande a fait évoluer sa production en rapport avec les besoins des importateurs étrangers • L'industrie lourde s'est renforcée pour approvisionner en produits intermédiaires les fabrications de biensd'équipement.

Ceux-ci sont devenus une grande spécialité allemande sur les marchés extérieurs de même que lalivraison d'usines clé en main utilisant ces matériels.

Elles emploient près de la moitié du personnel industriel enAllemagne. • Les biens d'équipement, comme les machines, coûtent cher par leur haut niveau technique et non par la quantitéde matière première utilisée.

Cette industrie correspond bien aux capacités techniques, financières, scientifiques desgroupes allemands analysés précédemment. • La croissance de cette production correspond à la forte poussée de la demande internationale de la part de paysdu Tiers Monde en voie de développement industriel.

Ces exportations permettent à la RFA de régler sa facturepétrolière. 2.

Les biens de consommation sont touchés par la concurrence étrangère et gênés par des prix de revient élevés Ils sont réorientés vers les pays à bas coût de main-d'œuvre. • Les produits bruns (radio-télévision), l'optique et les appareils photo, cinéma, le textile, les automobiles decatégorie moyenne sont touchés par la concurrence extérieure, notamment japonaise. • Certaines firmes ont tenté des regroupements avec d'autres partenaires européens (télévision) ou japonais(photo). • La réponse la plus fréquente est encore celle de l'investissement outre-mer dans un pays à bas salaire (Asie duSud-Est, Afrique) ou dans un marché prometteur tout en ayant des salaires peu élevés (Brésil, Mexique, Argentine,pour l'automobile). 3.

L'agriculture et le secteur tertiaire ont été entraînés par l'essor d'une industrie diversifiée et de haute qualité • Engrais et mécanisation en amont, transformation en aval des. »

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