Morale et métaphysique
Publié le 16/01/2004
Extrait du document
La morale donc restera uniquement ce qu'elle doit être : une règle des moeurs,
s'appuyant sur les données de la conscience et les coutumes morales. Elle
s'expliquera par certains faits tels que l'expansion de la vie (GUYAU), la
solidarité (BOURGEOIS), l'influence de la société sur les individus (DURKHEIM).
II. - ARGUMENTS POUR LE MAINTIEN DES SOUBASSEMENTS MÉTAPHYSIQUES.
1° Examen des raisons alléguées au sens contraire et des morales elles-mêmes.
A. Tout d'abord : Les fondements allégués pour remplacer les bases métaphysiques
traditionnelles constituent tous des hypothèses sur la nature de l'homme et sa
fin : ce sont donc des retours déguisés ou « inavoués » aux soubassements
métaphysiques.
KANT lui-même, en plaçant la métaphysique au faîte de l'édifice, comme postulat
de la raison pratique, la fait rentrer par un chemin détourné.
B. Mais les « fondements » des morales contemporaines, comme l'impératif
catégorique ne donnent pas assez de solidité à l'édifice moral, qui devient :
a) Incomplet : pas de devoirs religieux;
b) Inexplicable : pourquoi le bien, le devoir ?
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