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Les passions divisent elles l'etre humain ?

Publié le 13/11/2005

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Etre un esclave, cela signifie être fondamentalement aliéné, avoir le principe de ses actes hors de soi, être étranger à soi même. C'est ce qui arrive à celui qui vit sous le règne de ses passions : il s'éparpille à travers des forces contradictoires, son existence lui échappe ; Comment expliquer que, malgré la compétition généralisée, une harmonie se dégage entre les hommes ? Pour Smith, tout se passe comme si une "main invisible" dirigeait l'ensemble des égoïsmes dans l'intérêt de tous: tout en ne cherchant que son intérêt personnel, l'individu oeuvre souvent d'une manière efficace pour l'intérêt de la communauté toute entière. En effet, n'est-ce pas la quête de l'enrichissement personnel qui concourt à fonder la prospérité d'un pays ? Cette fiction de la main invisible - hypothèse providentialiste à souhait - est le symbole de l'optimisme libéral qui croit en l'harmonie des règles spontanées du marché et à l'agrégation des intérêts individuels en intérêts collectifs.  L'explication de cette surprenante main invisible est que le conflit entre des intérêts opposés oblige les partenaires de l'échange à limiter leurs prétentions, à s'accorder sur des compromis, à réaliser un équilibre correspondant à l'affectation optimale des ressources. Au XXe siècle, Hayek proposera une explication supplémentaire : l'interaction des pensées de tous les acteurs de l'activité économique l'emporte en connaissances et en capacités d'invention sur n'importe quelle instance centrale. Le meilleur ordre possible est donc celui qui résulte de la régulation opérée par des millions d'individus qui prennent des décisions rationnelles en fonction de leur intérêt. II : Les passions et la passion 1)   Il faut distinguer, « les » passions de « la » passion. Les passions sont des tendances hétéroclites qui divisent le moi, la passion au contraire a la capacité d'unifier le moi.
  • Introduction :

Un homme qui vit sous le règne de ses passions est fondamentalement incohérent par ce que les passions sont elles mêmes incohérentes. Il s'oppose à l'homme raisonnable qui gouverne sa vie par la cohérence de la raison.

Cependant, l'homme passionné peut être passionné pour une seule chose ; la passion sera alors ce qui donne une cohérence à sa vie.

Etrange dynamique des passions qui tendent autant à diviser l'homme qu'à l'unir avec lui-même. Entre les hommes, la passion tend aussi à unir et à diviser, des hommes partageant la même passion peuvent aussi bien devenir amis que concurrents.

  • Problématique :

La passion semble être le moyen d'unifier une vie, cependant, les passions qui s'engendrent continuellement dans le coeur humain tendent à briser cette unité.

 

« 3) La passion peut ainsi être le moteur pour unifier l'existence.

Si les passions divisent l'être humain, enrevanche, la passion l'unifie. III : Les passions divisent les hommes entre eux 1) Guidés par leurs passions, les hommes arrivent irrésistiblement à la « guerre de tous contre tous ».

C'est lathèse de Hobbes, dans un état de nature supposée où l'homme vitsous le règne de ses passions, une des passions naturelles de l'homme,le désir de dominer, l'emporte sur toutes les autres.

Les hommesvivent alors dans la méfiance des uns envers les autres. L'état de nature est logiquement et humainement insupportable, car il y règnela violence.

Il entraîne l'insécurité pour l'homme.

Il faut donc pour quel'humanité puisse vivre en société qu'elle se donne les moyens de créer lesconditions de la paix.

Pour cela, les hommes doivent se démettre de leurliberté naturelle et passer un contrat avec une autorité, qui seule pourradisposer de l'usage légitime de la force et aura la tâche de faire respecter lesdroits de chacun. 2) La raison peut servir de remède aux maux qu'engendrent lespassions.

On peut développer une théorie rationaliste de l'Etat : leshommes s'unissent sous la souveraineté rationnelle d'un Etat poursortir de l'état de guerre de tous contre tous. 3) Cependant, les théoriciens du libéralisme pensent que c'est enlaissant chacun suivre passionnément son intérêt égoïste que se créele meilleur bien commun ; c'est la théorie de la « main invisible »d'Adam Smith, tout se passe comme si chacun suivant son intérêt particulier, il oeuvrait pour le bien général,comme si une main invisible organisait le jeu économique pour qu'il soit équitable. Conclusion : Les passions divisent les hommes, au niveau individuel, elles menacent l'unité du moi et au niveau des sociétés, ellepousse les hommes à la guerre.

Néanmoins, la passion par opposition aux passions, peut soutenir un engagementpositif. Second corrigé de ce même sujet. Introduction Lorsque Platon évoque la complexité de l'âme humaine, il propose la métaphore d'un char dont l'attelage est parfoisbien coordonné mais souvent tire à hue et à dia.

Le second cas se produit lorsque les passions ne sont pas biendomptées.

Elles divisent alors le sujet qui ne sait plus ce qui est bien pour lui et sème la division autour de lui.Peut-on dire alors que leurs passions divisent les hommes ? Nous examinerons dans un premier temps les élémentsqui motivent une telle affirmation; nous venons ensuite que l'idée d'unité n'est pourtant pas étrangère aux passions; nous étudierons enfin la façon dont les deux aspects, loin d'être contradictoires, se combinent dans la dynamiquetemporelle des passions. I.

Les passions, facteurs de division... Passion et singularité. Toute passion forte semble d'abord isoler le passionné dans un univers à part : une passion (qu'il s'agisse d'unecollection, du jeu, etc..) modèle la conversation, l'emploi du temps, et rend souvent sourd ou aveugle aux autrescentres d'intérêt possibles.

Elle agit ainsi comme un facteur de division en cloisonnant les centres d'intérêt. Le conflit des passions. Cette séparation a même toute les chances de tourner à cette forme aggravée de la division qu'est le conflit : lepassionné peut être intolérant à l'égard de qui ne partage pas sa passion ; ou alors cette dernière peut elle-mêmeconduire à la violence, comme c'est le cas pour la colère ou la jalousie. La division intérieure ? Ce conflit ne se retrouve-t-il pas cependant avant tout à l'intérieur même de l'individu qui vit la passion ? Même si lapassion le rend « aveugle », « comme fou », etc.., il demeure l'artisan de cet état et son complice même s'il ensouffre.

Dans la nouvelle 24 heures de la vie d'une femme, S.

Zweig montre comment le joueur, ruiné par je jeu quil'éloigne aussi de l'amour, est pourtant incapable d'abandonner une passion qu'il dit vouloir dominer. II....

ou agents d'unification. »

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