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« La pitié est un sentiment naturel qui, modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce. » Rousseau, Sur l'origine de l'inégalité, 1755. Commentez cette citation.

Publié le 22/02/2012

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x Cl> C/) Cl> ::J cr .c.

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C/) c 0 - "' - 144 d'autrui n'est pas m ie nne permet de comprendre la singular i té de son ma lhe ur.

Et ai ns i d'être dispo nible po ur lui porter secours.

Le «soulagement •> ne me dispense donc pas d' agir.

Au co nt ra ire, il permet de libérer mon désir d'atténuer son ch ag rin.

La vo ix de la pitié, répugnance innée face à la détresse d'autrui, consti­ t ue pour Ro u ssea u le fondement de la morale.

Si trop souve nt le bonheur des autres nous rend envieux et enclins à leur nuire, la co mpa s­ sio n, parce qu' elle ado ucit no s malhe urs, no us di spose à l'amour d'autrui.

Lucrèce, philosophe et poète latin du f' siècle ap.

J. -C., avait déjà noté le goût exquis de cette consolat ion née du sent imen t d·échapper à un malheur étranger : «Il est doux, quand la vaste mer est soulevée par les vents, d·assister du rivage à la détresse d·au tr ui { ...

) .

Il est doux aussi d·assis ter aux grandes luttes de la guerre, de suivre les bata illes rangées dans les plaines, sans prendre sa part du danger.

>>. »

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