Pour être libre, faut-il savoir ce que l'on fait ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Qui le verrait... un crime immotivé, quel embarras pour la
police ».
Continuons l'analyse de cette conception de la liberté. Le motif suppose une
représentation de nos actes ; et c'est justement cette re-présentation qui
freine nos actes et les alourdit en quelque sorte. Savoir ce que l'on fait ou ce
que l'on va faire nous fait prendre conscience des éventuels dangers que l'on
encourt. Telle est la leçon du fameux monologue de Hamlet chez Shakespeare
où il s'interroge sur les raisons qui le retiennent de ne pas assassiner son
père. La conscience nous rend peureux et fait de nous des lâches. A savoir ce
que l'on fait, nous avons une représentation claire des choses et des risques et
c'est ce qui nous empêche d'agir et finalement d'être pleinement libres.
Transition : Cependant, pouvons-nous être
absolument indéterminés ? Sommes-nous sûrs que Lafcadio agit sans aucun motif ?
Liens utiles
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- Si pour Descartes aucune preuve n'est nécessaire, si l'expérience suffit c'est parce que l'évidence du libre-arbitre est liée à notre conscience. Être conscient c'est en effet se savoir être, se savoir exister, et donc être face à la réalité qui nous entoure : j'ai le choix de faire ou non des études, j'ai le choix de pratiquer ou non un sport etc. On voit ainsi qu'être un être conscient c'est se sentir libre. La conscience nous donne l'intuition de notre existence, de notre présence a
- On peut alors citer le sujet en toutes lettres : Pour être libre faut-il satisfaire tous nos désirs ?