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Pourquoi suis-je moi et pas quelqu'un d'autre ?

Publié le 27/02/2005

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 »     2)      Autrui est constitutif de la conscience de soi   Cependant, l'autre joue un rôle dans la conscience que j'ai de moi-même. Cela marque en même temps sa distance et un certain rapprochement.   Sartre, L'Etre et le Néant :               « J'ai honte de ce que je suis. La honte réalise donc une relation intime de moi avec moi : j'ai découvert par la honte un aspect de mon être. Et pourtant, bien que certaines formes complexes et dérivées de la honte puissent apparaître sur le plan réflexif, la honte n'est pas originellement un phénomène de réflexion. [...] La honte dans sa structure est honte devant quelqu'un. »     III - Moi et l'autre : la lutte pour la reconnaissance               Je ne suis moi-même que si une autre conscience me reconnaît aussi comme tel. Chaque conscience doit ainsi prouver à l'autre qu'elle est elle-même. D'où une lutte des consciences pour la reconnaissance.

« pour me voir ? Non ; car il ne pense pas à moi en particulier ; mais celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté,l'aime-t-il ? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus ? » 2) Autrui est constitutif de la conscience de soi Cependant, l'autre joue un rôle dans la conscience que j'ai de moi-même.

Cela marque en même temps sa distance et un certain rapprochement. Sartre, L'Etre et le Néant : « J'ai honte de ce que je suis.

La honte réalise donc une relation intime de moi avec moi : j'ai découvertpar la honte un aspect de mon être.

Et pourtant, bien que certaines formes complexes et dérivées de la hontepuissent apparaître sur le plan réflexif, la honte n'est pas originellement un phénomène de réflexion.

[...] La hontedans sa structure est honte devant quelqu'un.

» III – Moi et l'autre : la lutte pour la reconnaissance Je ne suis moi-même que si une autre conscience me reconnaît aussi comme tel.

Chaque conscience doitainsi prouver à l'autre qu'elle est elle-même.

D'où une lutte des consciences pour la reconnaissance. Je suis alors moi-même précisément en me différenciant d'autrui, précisément parce que je ne suis pas autrui. Hegel, Phénoménologie de l'Esprit : « Ce qui pour elle [la conscience de soi] est autre chose, est, en tant qu'objet inessentiel, marqué ducaractère négatif.

Mais l'autre est aussi une conscience de soi ; un individu se présente face à un autre individu.

Etse présentant face à face ainsi immédiatement, ils sont l'un pour l'autre à la manière d'objets communs ; figures,personnages autonomes, consciences abîmées dans l'être de la vie – car c'est en tant que vie ici que l'objet qui ests'est déterminé – qui n'ont pas encore accompli l'une pour l'autre le mouvement de l'abstraction absolue, quiconsiste à anéantir tout être immédiat.

» Conclusion : Je suis moi-même précisément dans le fait de me définir par différenciation d'avec autrui.

Je ne peux doncpas m'affirmer comme étant moi-même si je ne reconnais pas que je ne suis pas quelqu'un d'autre.

On peut doncdire que je suis moi et pas quelqu'un d'autre parce que j'ai fait le chemin qui m'a conduit de la reconnaissance del'autre comme autre à moi-même.. »

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