Devoir de Philosophie

Pouvons parler d'une permanence du sujet ?

Publié le 15/01/2013

Extrait du document

Conclusion du II: Lorsqu’on parle de « permanence du sujet «, il faut remarquer que nous ne parlons pas

du sujet empirique, lequel est soumis à toutes sortes de changements. Seul le sujet transcendantal peut

être dit posséder une permanence.

Transition: comment articuler sujet empirique et sujet transcendantal? En effet, si nous pouvons dire que

le sujet transcendantal demeure le même malgré l’écoulement du temps, nous sommes néanmoins

confrontés

désormais à une division du sujet. Pour parler de permanence du sujet, nous devrons montrer l’unité qui

existe entre le sujet transcendantal et le sujet empirique, entre les structure a priori et invariantes de notre

esprit et nos vécus fluctuants.

III. C’est le temps qui confère sa permanence au sujet:

> Introduction du III: en réalité, nous verrons que la subjectivité ne s’accomplit qu’au travers du temps. Le

sujet ne peut retrouver son unité que dans le temps.

« > Référence (on met toujours la référence en seconde position): Aristote, dans sa Métaphysique, Z, oppose l’ordre du langage, de la pensée, et l’ordre de la réalité, en désignant par hupokeimenon ce dont on parle, autrement dit le sujet de la phrase prédicative (sujet - copule - prédicat), et par ousia ce qui est, ou plutôt ce qui demeure inchangé dans une chose malgré les variations (les accidents).

Or, ces deux sens de « sujet » - hupokeimenon et ousia - convergent, le niveau logique et le niveau ontologique se superposent: en effet, dans le chapitre 5 des Catégories, Aristote la substance comme « ce qui n’est pas dans un sujet, ni ne se dit d’un sujet »; « ne pas être dans un sujet », c’est exister de manière indépendante, et « ne pas être dit d’un sujet », c’est être le référent ultime d’un discours.

> Exemple (il faut illustrer son propos avec un exemple tiré des philosophes ou un exemple personnel): Ainsi, « blanc » est prédicat, et ne peut être sujet (il est toujours dit d’autre chose), tandis que « Socrate » désigne un sujet et une substance.

Les individus sont des sujets. > Reponse à la question de la dissertation: Le sujet, compris comme « ce qui n’est pas dans un sujet, ni ne se dit d’un sujet », ne peut donc subir d’altération. 2) Le problème de la folie: > Lien avec l’idée précédente (la dissertation doit progresser): si ce qui constitue mon identité réside dans mon ousia, il reste que l’on a des difficultés à expliquer pourquoi certaines personnes perdent leur statut juridique de sujet de droit: on parle d’« incapables majeurs », lesquels ne sont pas considérés comme responsables de leurs actes.

C’est le cas des aliénés, comme nous l’avons évoqué en introduction.

Il semble donc que l’identité de la personne réside ailleurs.

> Idée générale: l’identité du sujet réside dans sa conscience.

Qu’est-ce que la conscience ? C’est ma substance pensante. > Référence: Descartes, dans sa seconde méditation métaphysique, parvient, après l’exercice du doute méthodique, à la première vérité: je suis une chose qui pense, autrement dit, une substance pensante.

Or une substance est invariable.

Selon Descartes, mon âme est immortelle. > Exemple: je peux changer physiquement, mais mon esprit restera toujours mon esprit.

> Réponse à la question: le sujet entendu comme substance pensante est permanent, et demeure même après sa mort.

3) Critique de la théorie substantialiste de la conscience: > Lien avec l’idée précédente: La conception du sujet comme substance pensante se révèle douteuse lorsque nous sommes confrontés aux banales situations d’ « intermittences de la conscience »: oublis, sommeil.

Qu’est-ce qui nous prouve que cette substance pensante est toujours la même? > Idée générale: C’est la conscience de nos actes présents et passés qui fait de nous un sujet permanent, et non le fait d’être une substance pensante permanence.

> Référence: Locke, dans son Essai sur l’entendement humain, II, chapitre 27, § 10, se demande si l’identité personnelle implique la permanence d’une substance.

Il en conclut cette question est sans objet, et que seule la conscience, comprise comme mémoire de nos actes et de nos pensées, qui fait d’un individu un soi. > Exemple: Même si je me souvenais d’avoir vu des événements aussi éloignés dans le temps que le Déluge et l’inondation de la Tamise de l’an passé, je serais toujours la même personne qui a vu le Déluge et l‘inondation de la Tamise.

> Réponse: un homme n’est un sujet permanent que si il a conscience de ce qu’il fait, mais aussi de ce qu’il a fait. Conclusion du I: Nous voyons au terme de la première étape de notre réflexion, que nous pouvons. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles