Si le propre du désir est d'être insatiable comment le bonheur pourrait-il ne pas être illusoire ?
Publié le 27/02/2005
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Le désir est défini par Platon dans le banquet comme désir de quelque chose que l'on ne possède pas. Ainsi Éros, puisqu'il n'est pas beau, recherche la beauté. Le désir relève donc toujours d'un manque, ou de privation par rapport à un objet, à une chose dont on imagine que la possession nous procurera du plaisir.
Mais le désir ne semble effectivement pas admettre de satisfaction, ainsi que le dit Schopenhauer dans Le monde comme représentation et comme volonté, dès qu'un désir a été assouvi, il est remplacé par un autre.
Si en effet, le désir ne laisse pas de répit à l'âme désirante, comment peut-on trouver une paix nécessaire au bonheur? Mais peut-on affirmer que la satisfaction du désir soit la condition essentielle au bonheur?
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