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A quelles conditions une pensée est-elle libre ?

Publié le 28/08/2005

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Elle porte sur la forme logique des énoncés scientifiques (cohérence interne) et sur les informations qui y sont contenues (cohérence externe). Par exemple: la méthode expérimentale consiste à formuler une hypothèse logique à partir d'une observation puis de la tester empiriquement avec un contrôle rigoureux du phénomène isolé et testé. Si la pensée cherche la cohérence et la méthode, c'est par ce qu'elle vise la connaissance. Connaitre, c'est prendre conscience des causes et intégrer les lois de la nature au pour soi. La pensée est libre si elle connait le monde, qu'elle cesse de le contempler et de le subir comme une pure extériorité.     III: Les conditions éthiques et politiques.     La publicité, c'est à dire le fait de pouvoir rendre publique ses pensées et ses connaissances est selon Kant la condition politique de la pensée libre. Il faut que l'information puisse circuler, que l' on ne propose pas que les idées de l'idéologie officielle. La pensée doit se libérer de l'opinion. Tout d'abord d'un point de vue scientifique, les représentations culturelles et les idées reçues constituent ce que Gaston  Bachelard appelle les « obstacles épistémologiques «, c'est à dire des explications héritées de la culture qui empêchent de poser une interrogation scientifique.

Introduction:

La pensée est souvent représentée comme le siège de la liberté, dans une cellule de prison, notre corps n'est plus libre mais notre pensée peut faire ce qu'elle veut. Mais si la pensée était elle même conditionnée?

Il y a des idées reçues, des certitudes que nous prenons pour des évidences et que nous ne remettons jamais en question. La pensée semble libre, elle se voit libre de circuler entre le idées, d'imaginer à l'infini, de délirer, mais ce sentiment de liberté n'est peut être que le rêve d'un contrôle volontaire. Peut être que la pensée suit inconsciemment des lois rigoureuses et qu'elle est, comme le dit  Leibniz, comparable à l'aiguille d'une boussole ignorant les lois du magnétisme qui croirait se mouvoir librement.

Je suis libre de faire des liens entre les idées, mais suis je libre de décider des idées qui sont dans ma pensée?

La liberté est une propriété métaphysique, elle n'est pas palpable, ce n'est pas un objet, le sentiment de la liberté ne suffit donc pas à dire qu'une pensée est libre, il ne renvoie peut être à rien. C'est pourquoi on ne peut que réfléchir sur la liberté et chercher ses conditions.

Problématique:

La pensée est la condition de la liberté, mais la liberté n'étant pas une propriété évidente ou immédiate de la pensée, celle ci doit s'acquérir selon certaines conditions.

 

« culturelles et les idées reçues constituent ce que Gaston Bachelard appelle les « obstacles épistémologiques », c'est à dire des explications héritées de la culture qui empêchent deposer une interrogation scientifique.

Par exemple, la physique s'estlongtemps contenté de la notion de substance « phlogistique » pourexpliquer les phénomènes de combustion. Parce que les corps calcinés subissent une diminution de leur volume, lesanciens chimistes imaginaient encore au xviiie siècle l'existence d'uncorps baptisé par eux «phlogistique», que la combustion libérerait.

Ladémonstration (par Priestley, puis par Lavoisier) de ce que les corpspassés au feu entrent en combinaison avec l'oxygène de l'air (d'oùl'augmentation de leur poids) réduisit cette théorie à néant.

Fausse«évidence», mépris d'une donnée pourtant très palpable (l'augmentationdu poids après combustion) : on tient là le type même de ces «véritéspremières», dont seule une rupture épistémologique est à même demontrer l'inanité. 2. C'est surtout au niveau individuelque la pensée doit se libérer de l'opinion, du « on dit ».

Le précepte de Socrate « connais toi toi même »invite à ne pas accepter une interprétation toute faite de soi, mais saisirsoi même le pourquoi et le comment de la connaissance de soi.

C'estdonc avant tout une démarche éthique: se libérer de la penséeirréfléchie, réfléchir sur soi, sur ses pensées. 3. Conclusion: Nous avons vu que la condition métaphysique de la pensée libre était lacapacité de la pensée à réfléchir sur soi et à donner un sens à sesopérations.

Puis nous avons vu que la pensée n'était pas libre si elle neraisonnait pas de façon cohérente.

Enfin, nous avons vu qu'il fallait que lapensée puisse critiques les idées reçues, c'est à dire utiliser la réflexion et lacohérence pour bâtir une pensée personnelle et libre.. »

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