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LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (1789-1795) - HISTOIRE

Publié le 21/10/2011

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Les Etats Généraux sont convoqués à versailles le 5 mai 1789. Rapidement, le Tiers Etat et les Privilégiés s'affrontent, et le 17 juin, considérant qu'ils représentaient 96 % de la Nation, les députés du Tiers Etat se proclament « Assemblée nationale «.

Le 20 juin, ils se réunissent au Jeu de Paume où ils prononcent le serment « de ne pas se laisser dissoudre, sans avoir donné une Constitution à la France «.

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« De toutes les charges paysannes , ce sont les droits seigneuriaux et la dîme ecclésiasti­ que qui sont les plus détestés parce qu'ils sont lourds et vexatoires, parce que les paysans les trouvent injustes.

Sur un grand nombre de ces points , les gens de la bourgeoisie sont d'ac­ cord avec les paysans; l'unité du Tiers Etat en sera renforcée.

Il y avait, en 1789, un grand nombre d'ar­ tisans, mais de conditions sociales et juridi­ ques très diverses, qui vont du « menu peu­ ple » (travaillant de ses mains) jusqu'à la moyenne bourgeoisie.

Les revendications de ces catégories artisa­ nales et boutiquières s'exprimèrent en plaintes passionnées, en éclats de révolte, particulière­ ment efficaces dans la destruction de l'an­ cienne société.

Néanmoins, il manque à ces masses populai­ res proprement dites l'esprit de classe indis­ pensable à la conduite de la Révolution .

Poussé par la haine et la misère, le peuple s'associa à un artisanat plus fort, derrière la bourgeoi­ sie.

Au xvn1• siècle, la Bourgeoisie n'a pas seu­ lement grandi en nombre et en richesses, elle s'est aussi développée intellectuellement.

On doit souligner que ce n'est pas l'intérêt maté­ riel seul qui la poussa à vouloir détruire l'an­ cien régime.

Mais, classe montante, croyant au progrès, consciente de sa puissance et de sa valeur, la bourgeoisie a la conviction de représenter l'in­ térêt général et de pouvoir assumer la charge de la nation.

Do ' :uc, riche et instruite, elle se sent la classe active; aussi réclamera-t-elle la liberté poli­ tique, mais surtout la liberté économique et entend bien faire reconnaître celle de l'entre­ prise et du profit.

Malgré cette diversité sociale du Tiers Etat, ce qui fait (on ne peut le nier) son unité c'est l 'opposition aux ordres privilégiés, et la reven­ dication de l'égalité civile.

Cette entente, ou plutôt cette solidarité sera d'une importance capitale dans le déclenchement de la révolu­ tion.

C'est non seulement un danger , mais une véritable force qui va s'abattre et écraser une royauté défaillante et une noblesse oisive.

Si, comme en Angleterre, la Noblesse s'était ouverte à la nouvelle société, l'évolution de celle-ci aurait pu être pacifique; mais quand les revendications bourgeoises se heurtent, en France , aux réactions nobiliaires, l'explosion est inévitable.

D'autant plus, que des germes idéologiques la préparent : des philosophes comme Voltaire et Rousseau sont très en vogue à cette époque.

Les idées nouvelles se répandent rapidement , grâce au rayonnement des salons, des cafés , et des clubs où une bourgeoisie aisée et intellec­ tuelle se retrouve pour y discuter des problè­ mes du moment.

Francs-maçons et journalis­ tes y jouent un rôle de plus en plus impor­ tant.

Révolution de la prospérité bourgeoise comme l'affirme Barnave (avocat Dauphinois qui se distingua à la Constituante) et aussi comme le soutint Jaurès ou, révolution de la misère popu­ laire, comme l'affirme Michelet ? Il semble que la vérité soit plus nuancée que ces deux causes essentielles : plein essor de la bourgeoisie et misère du peuple se sont étroitement mêlés pour arriver au même but : le renversement de l'Ancien Régime .

Que la Bourgeoisie ait conduit la Révolution, c'est aujourd'hui une vérité incontestable, mais souvent avec l'appui d'un « noyau paysan » et des masses populaires.

La Révolution (mai 1789 à octobre 1795) Les Etats Généraux sont convoqués à ·ver · sailles le 5 mai 1 7 89 .

Rapidement, le Tiers Etat et les Privilégiés s'affrontent, et le 17 juin, considérant qu'ils représentaient 96 % de la Nation, les députés du Tiers Etat se proclament « Assemblée natio- nale ».

Le 20 juin, ils se réunissent au Jeu de Paume où ils prononcent le serment « de ne pas se lais­ ser dissoudre, sans avoir donné une Constitu­ tion à la France ».

A une séance plénière réunissant, ensuite, les trois ordres et le roi, celui-ci (qui penche pour les privilégiés), refuse son accord et leur donne l'ordre de se séparer .

Mais, les députés du Tiers Etat, soutenus par Mirabeau, refusent de quitter la salle.

Ce fut le roi qui céda.

Le 9 juillet, l'Assemblée nationale se pro­ clame « Assemblée Constituante »; les jours suivants, l'agitation se généralise parce que le peuple de Paris est exaspéré et inquiet : exaspéré par les mauvaises conditions de vie, le chômage, et le prix du pain de plus en plus élevé; inquiet, parce qu'il apprend la venue de troupes à Versailles et le renvoi de Necker (ministre des Finances alors très populaire).

Le 12 au soir, on sonne le tocsin, on pille les boutiques d'armuriers.

Le 14 juillet, la prise de la Bastille (qui ser­ vait de prison d'Etat) a surtout une valeur de symbole : simple émeute parisienne, elle ·eut pourtant des conséquences considérables.

D'abord, la bourgeoisie parisienne s'empare de l'Hôtel de ville; le comité permanent, cons­ titué le 12, devient la Commune dont Bailli} (doyen du Tiers Etat) est élu maire.

La Commune se donne une force armée « la garde nationale » formée de troupes soldées et de volontaires commandés par le Général La Fayette .

Le Roi fait alors semblant de capituler et pour satisfaire l'opinion, rappelle Necker au Ministère.

Les aristocrates commencent à prendre le che­ min de l'émigration.

Enfin , le peuple de ·Paris, qui s'est emparé des armes, de la Bastille et des Invalides et. »

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