Les sciences de l'homme s'accordent-elles avec l'idée de liberté ?
Publié le 14/03/2004
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Sujet: Les sciences de
l'homme s'accordent-elles avec l'idée de liberté ?
Général et particulier
«Sciences de l'homme», «sciences humaines» : n'y a-t-il pas là une
contradiction dans les termes ? Il n'y a de science, selon Aristote, que du
général : peut-on prétendre soumettre à des lois générales les faits
humains, qui sont toujours k fait d' individus humains, lesquels sont
particuliers par essence ?
Nietzsche, Marx et Freud ont prétendu passer derrière le théâtre de la
conscience, afin d'exhumer des motifs cachés, inconscients, qui fourniraient
le sens véritable de nos actions.
Ainsi, selon certains modernes, le particulier est-il inessentiel : il ne
serait jamais que l'effet d'une «structure» sociale dont il n'est qu'un
précipité.
Hasard et nécessité
Freud rappelle sans cesse la «foi» que doit avoir, selon lui, le
psychanalyste dans le déterminisme psychique.
Rien n'arriverait par hasard dans l'esprit.
Non seulement les idées singulières, mais les destinées singulières seraient
donc, en droit, prévisibles.
Déterminisme et liberté
Paradoxalement, une manière de liberté est proclamée - quoique sur un
plan bien étroit - par les sciences humaines. Ainsi la maladie mentale
est-elle fréquemment interprétée de nos jours comme une sorte de «choix
préférentiel», quoique inconscient dans sa démarche.
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